Petit Jardin de l’abeille

Petit Jardin de l’abeille

Les premières ruches sont installées en 1977 par John Forest sur ce site qui deviendra célèbre sous le nom de Petit Jardin de l’abeille, aussi appelé le Rucher des Framboisiers.

Aujourd’hui, le Rucher des Framboisiers constitue une entreprise familiale de production apicole biologique. On y trouve près de mille ruches, ainsi qu’un centre d’interprétation de l’abeille et une boutique.

Le moment venu, on peut y observer le travail de récolte du miel, ainsi que d’autres opérations. Les visiteurs peuvent voir les abeilles en pleine activité. Des panneaux permettent de se familiariser avec le monde du miel.

Dans les jardins, on trouve des espèces venues de Gaspésie, ainsi que des plantes mellifères originaires de toute la planète. Il s’agit d’un véritable paradis pour les amateurs de botanique.

En 1994, John Forest a suivi un cours sur la production de boissons alcoolisées artisanales, ce qui lui a permis d’installer une hydromellerie. Aujourd’hui, plusieurs variétés d’Hydromel Forest se retrouvent sur les tablettes de la SAQ. Notons en passant que l’hydromel remplace avantageusement le vin blanc dans de nombreuses recettes.

Dans la boutique du Petit Jardin de l’Abeille, on peut choisir entre une multitude de variétés de miel, de vin de miel, de pollen, de cire d’abeille, de chandelles, de figurines de cire et de bien d’autres produits. On y propose également des dégustations de miels et d’hydromels.

Pour en apprendre plus sur l’entreprise :

1059, Dimock Creek,
Maria
G0C 1Y0.

Téléphone : 1 418 759 3027.

Site web du Petit Jardin de l’abeille : jardindelabeille.com

petit jardin d'abeille
Le Petit Jardin de l’abeille. Image libre de droit.

Apithérapie (par Bernard Werber)

Poison et médicament abeille

L’apithérapie est la médecine par les abeilles. C’est une science qui prend sa source dès l’aube de l’humanité. Déjà les Chinois, les Égyptiens, les Hébreux, les Grecs, les Romains rapportent dans leurs livres de pharmacopée qu’ils utilisaient le miel comme cicatrisant, mais aussi comme traitement des problèmes intestinaux.

En l’an 50, le Grec Dioscoride préconise le miel pour soigner les problèmes de toux mais aussi pour amollir les prépuces trop serrés.

En Inde on l’utilise pour soigner les yeux, au Nigeria pour soigner les oreilles, au Mali pur soigner la peau.

La ruche contient plusieurs substances agissant différemment :

Le miel est un antiseptique. Il recèle une enzyme (le glucose-oxydase) qui produit de l’eau oxygénée naturellement. C’est aussi un cicatrisant grâce èa son sucre qui, par osmose, assèche la plaie; certaines de ses composés déclenchent dans l’organisme humain la production de substances pro-cicatrisantes.

Le pollen. C’est une source de polyphénols antioxydants. Il est utilisé pour soigner certaines tumeurs.

Le venin du dard des abeilles. En dehors des cas d’allergie (4% de la population), le venin est un antibactérien, un immunoprotecteur, un anti-inflammatoire, un anticoagulant et un radioprotecteur. Il accélère la circulation du sang, fait baisser la tension, et déclenche la production de cortisone. On l’utilise pour soigner les crises de rhumatismes.

La propolis. C’est le ciment organique qui sert à bâtir les murs de la ruche. C’est à la fois un excellent antifongique (contre les champignons) et un antibiotique (contre les microbes). Il est utilisé dans la pharmacopée un peu partout dans le monde contre les angines, les toux douloureuses, les vaginites, les problèmes de prostate, les aménorrhées, les inflammations de l’œil et de la bouche.

La gelée royale. Elle possède, elle aussi, des vertus antibactériennes, antivirales, anti-inflammatoires et fongicides encore supérieures à celles de la propolis. Elle réduit le taux de cholestérol, et de manière plus générale la fatigue nerveuse et musculaire.

Cependant les abeilles étant de plus en plus décimées par l’emploi généralisé des insecticides dans l’agriculture moderne, tous ces produits risquent de devenir des denrées rares voire de disparaître.

Tiré du roman Troisième Humanité, par Bernard Werber.  Edmond Wells, Encyclopédie du Savoir Relatif et Absolu, Tome VII.  Éditions Albin Michel et Bernard Werber, Paris, 2012.

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