Trouver emploi dans la région de la Côte-de-Gaspé
En ce qui concerne les possibilités d’emploi et d’affaires, un des avantages de la MRC La Côte-de-Gaspé est le suivant : le taux de location au mètre carré ici est beaucoup moins élevé que dans les grandes agglomérations. De plus, il y a encore un grand nombre d’espaces disponibles.
Dans la MRC Côte-de-Gaspé, il existe quatre zones industrielles et deux parcs industriels.
Les parcs sont les suivants :
- Le parc industriel Les Augustines est localisé à 3 kilomètres de l’aéroport de Gaspé et à 7 kilomètres du port de Sandy Beach. Ses activités principales sont les industries légères et diverses, ainsi que le commerce de gros ;
- Le parc industriel des pêches se trouve à Rivière-au-Renard. Ce parc offre les mêmes possibilités que le premier, toutefois, l’industrie des pêches et les industries connexes à celle des pêches y sont localisées.
Un autre avantage de La Côte-de-Gaspé est Sandy-Beach, le port de Gaspé, qui sert souvent d’escale entre l’Atlantique et les Grands Lacs. Ce port est facilement accessible et son havre offre un abri exceptionnel pour les bateaux et les services portuaires. Le havre et le port de Sandy-Beach se trouvent à l’intérieur d’un brise-lames naturel à l’extrémité d’un canal d’entrée de 500 mètres de longueur et d’une profondeur de 20 mètres (la superficie d’eau profonde dans le havre étant de 4 kilomètres sur 1,5 kilomètre).
L’aéroport de Gaspé est également bien développé, offrant ses services sept jours sur sept.
Malheureusement, plusieurs entreprises ont fermé au cours des dernières années, rendant disponible une importante quantité de la main-d’œuvre.
Cependant, la MRC La Côte-de-Gaspé s’adapte aux nouvelles réalités et met en place plusieurs initiatives pour assurer de l’emploi, telle que la formation spécialisée et adaptée aux besoins des nouvelles réalités du marché.
Canton de York
Situé au sud du bassin du Sud-Ouest, à Gaspé, le canton de York s’étend vers le sud à partir de la rivière York qui lui sert de limite septentrionale. De là, le territoire, haut de 15 m seulement, s’élève jusqu’à 579 m d’altitude en tendant vers le sud et laisse la rivière Saint-Jean – venant de l’ouest comme la rivière York – tracer son parcours à une altitude de 60 m environ. Le ruisseau du Moulin se jette dans la rivière York, tandis que les ruisseaux Kennedy, Bazire et La Chesnaye sont tributaires de la rivière Saint-Jean. Cette entité géographique qui comprend une population clairsemée bordant le bassin du Sud-Ouest, le hameau de York Centre et le secteur de Gaspé Harbour, a été dénommée d’après la ville du même nom, dans le Yorkshire, située à peu près à mi-chemin d’Édimbourg et de Londres. Bien que ce nom soit assez répandu en Angleterre, il désigne avant tout une lignée royale fondée par Richard, duc d’York, qui réclamait la couronne contre Henri VI. Il est d’origine danoise, Yorick, et date, semble-t-il, du Ixe siècle. Ce canton fut proclamé en 1842.
Canton de Baillargeon
À 10 km environ à l’ouest de Gaspé, ce canton est limité au nord par la rivière de York et arrosé par la rivière Saint-Jean et quelques autres petits cours d’eau. Inhabité, mais proclamé en 1866, il est néanmoins traversé par deux routes secondaires. Ce nom de canton honore la mémoire de Charles-François Baillargeon (1798-1870), quinzième évêque et troisième archevêque de Québec de 1867 à 1870. Il était coadjuteur de monseigneur Pierre-Flavien Turgeon depuis 1850. Outre ses œuvres charitables et éducatives, il a laissé une traduction du Nouveau Testament en langue française.
Hameau Corte-Real
Le hameau Corte-Réal est établi sur la rive orientale de la rivière Dartmouth, à quelques kilomètres au nord-ouest de Gaspé. Le bureau de poste local, en service de 1908 à 1969, a été inauguré sous le nom de Cortéréal, d’après Gaspar Corte-Real, navigateur portugais (né vers 1450 et décédé vers 1502).
Canton de Beaujeu
C’est la famille de Beaujeu qui est ici honorée pour identifier ce canton de la Gaspésie. La rivière Darmouth y trace ses méandres à travers les Appalaches dont certains sommets dépassent les 600 mètres et draine les eaux du ruisseau De Beaujeu, son principal affluent. Plusieurs membres de cette famille ont joué un rôle marquant dans l’histoire de notre pays : Daniel-Hyacinthe-Marie Liénard de Beaujeu (1711-1755), tué en 1755 à une douzaine de kilomètres du fort Duquesne ; Louis Liénard de Beaujeu de Villemonde (1716-1802), officier qui s’illustra dans la région de Montmagny, en mars 1776, lors de l’invasion américaine ; Jacques-Philippe Saveuse de Beaujeu (1772-1832), seigneur de Soulanges et conseiller législatif ; Georges-René Saveuse de Beaujeu (1810-1865), également seigneur de Soulanges et conseiller législatif. Proclamation : 1866.
La Côte-de-Gaspé
Située à l’extrémité de la Gaspésie, à la limite de l’estuaire et du golfe du Saint-Laurent, la Municipalité régionale de comté de La Côte-de-Gaspé couvre 3 905 km carrés. Sauf le pourtour de la baie de Gaspé qui appartient à la région naturelle du versant de la baie des Chaleurs au relief calme, aux vallées larges à fond plat et aux formes littorales typiques du jeu des courants sur les sédiments. La MRC constitue un bloc découpé dans le massif gaspésien. Son territoire comprend la presqu’île et le parc national de Forillon. Établie en janvier 1982, la municipalité régionale de comté compte cinq municipalités dont Gaspé qui rassemble plus des trois quarts de la population et deux territoires non organisés qui couvrent près des deux tiers de sa superficie. Majoritairement rurale mais non agricole, la population gaspé-côtoise est très largement de lange maternelle française, à l’exception d’un noyau de langue maternelle anglaise (Haldimand East, Douglastown). Elle compte plus de jeunes âgés de moins de 25 ans que la moyenne québécoise. Les secteurs des pêches, des mines et du travail en forêt emploient des personnes dans des proportions notablement plus importantes qu’au Québec en général. L’extraction et l’affinage du cuivre à Murdochville forment le pôle économique principal de la municipalité régionale de comté. On a attribué à la MRC le nom sous lequel les pêcheurs de morues jersiais ont désigné les côtes nord-est, est et sud de la péninsule de la Gaspésie depuis la deuxième moitié du XVIIIe siècle. Couramment, ils l’appelaient toutefois La Côte.
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