Sentier National et le Sentier transcanadien
L’ambitieux projet du Sentier national vise la création d’un long sentier pédestre continu de 1100 kilomètres. Outre la randonnée pédestre, on pourra y pratiquer la raquette et le ski de fond.
Selon l’idée des créateurs du projet, dans l’avenir, le sentier s’intégrera au parcours pan-canadien.
Au Québec, le Sentier National traversera le territoire des huit régions touristiques suivantes :
Une moitié du parcours a déjà été réalisée et les travaux se poursuivent avec le concours de plusieurs municipalités et corporations de promotion touristique. C’est le Comité du Sentier National, affilié à l’Association canadienne du Sentier national, qui coordonne la réalisation du projet au nom de la Fédération québécoise de la marche. Dans chaque région, le Comité dispose d’un sous-comité. Les travaux d’élargissement du sentier sont en voie de réalisation.
Pour le moment, le Sentier National, dont le parcours offre des panoramas à couper le souffle, constitue une infrastructure de récréotourisme en train de développement.
Ce sentier traverse le territoire de la municipalité régionale de comté de la Jacques Cartier.
Depuis la mise en place du sentier, plus de 100 kilomètres ont déjà été aménagés et actuellement, cette route traverse les municipalités suivantes :
- Sainte-Brigitte-de-Laval
- Lac-Beauport
- Stoneham
- Shannon
- Fossambault-sur-le-Lac
- Sainte-Catherine-de-la-Jacques-Cartier
- Lac-St-Joseph (site de Duchesnay)
Sentier transcanadien
En 1992, la Société Canada 125 inaugurait le projet du Sentier transcanadien, le plus long parcours au monde à l’intention des amateurs de plein air. Cette grandiose réalisation s’ajoute au patrimoine canadien en un témoignage durable de ce qu’ont été les célébrations du 125e anniversaire du Canada. Le Sentier transcanadien existe aujourd’hui grâce à un organisme de bienfaisance au sein duquel tous chérissent un même engagement à l’égard des liens qui unissent les Canadiens, de l’océan Arctique à l’Atlantique et au Pacifique.
Le Sentier transcanadien, un joyau de la nature accueille vivement les Canadiens et quiconque de par le monde, partage amour et respect de la nature. C’est la fondation du Sentier transcanadien qui administre cette route.
Rivière Beauport
La rivière Beauport tributaire du Saint-Laurent, sur la rive nord, arrose une bonne parte de la ville du même nom. Cela immédiatement à l’est de Québec et de Charlesbourg. Elle prend naissance dans les lacs à Monette et John, à proximité du hameau de Côte-du-Lac et du centre de villégiature de Domaine-Bel-Bue. Par la suite elle coule en direction sur environ 10 km. La première partie de son cours, soit du lac John à la rue Seigneuriale dans la ville de Beauport, porte le nom local de Ruisseau Rang Sainte-Thérèse, soit celui du rang qu’elle traverse. Entre l’autoroute de la Capitale et fleuve, soit sur 2 km, elle délimite la partie orientale du secteur beauportois de Giffard.
En 1608, Samuel de Champlain nomme ce cours d’eau Ruisseau de L’ours. Mais c’est le nom de Sainte-Marie qui paraît dans l’acte de concession 1626) de Notre-Dame-des-Anges. On nomme la rivière Notre-Dame-de-Beauport dans l’acte de concession de la seigneurie de Beauport en 1634. Sur une carte dressée vers 1641, Jean Bourdon inscrit cependant « R. de Beauport ». Même si le Journal des Jésuites du 22 juin 1646 lui attribue le nom de Rivière de M. Giffar (sans la lettre « d » finale), la forme la plus courante à l’époque était la même qu’aujourd’hui. Comme en fait foi, notamment, le contrat de subdivision de l’arrière-fief Dubuisson, daté du 10 décembre 1637.