Parcs et forêts

Sentier des Appalaches

Sentier des Appalaches

Sentier des Appalaches

Le Sentier International des Appalaches est le plus long sentier pédestre en Amérique du Nord.

Aujourd’hui, le Sentier International des Appalaches part de la Géorgie, dans le sud des États-Unis, pour se rendre jusqu’à Gaspé, où les Appalaches rencontrent la mer, à l’embouchure du Saint-Laurent.

Ce Sentier International offre la possibilité de parcourir des territoires d’une beauté exceptionnelle, ce qui font annuellement  quelque quarante millions de randonneurs qui parcourent l’Appalachian Trail aux États-Unis et le Sentier des Appalaches au Québec, tout en découvrant des montagnes, des plaines, plusieurs plan de l’eau, une flore et une faune impressionnantes.

C’est en 1994  que M. Joseph E. Brennan des États-Unis, émet l’idée de créer un sentier qui relierait les Appalaches du Québec, du Nouveau-Brunswick et du Maine, notamment, leurs sommets les plus hautes, soit les monts Jacques-Cartier, Carleton et Katahdin.

Le premier tronçon québécois est créé en juin 1995, sous l’appellation du sentier la Grande. Ce trajet traverse le parc de la Gaspésie, il débute au mont Jacques-Cartier et débarque au mont Logan. En octobre 1996, le premier tronçon de 18 km relie le mont Logan et la rivière Cap-Chat.

Quelques années plus tard, le sentier a été prolongé jusqu’à Cap-Gaspé dans le parc national de Forillon en passant par Mont – Saint-Pierre, ainsi qu’au mont Springer en Georgie.

En 1997, voit le jour la première publication du Sentier International des Appalaches, L’Oréade, dont le nom a été proposé par Madame Jocelyne De Champlain de Matane. Ce nom rappelle la déesse des montagnes dans la mythologie grecque, du Sentier International des Appalaches voit le jour. Il s’agit d’une coproduction du Québec, du Nouveau-Brunswick et du Maine.

La même année, John Brinda à parcouru la distance à pied entre Key West en Floride et Cap-Gaspé dans le parc national Forillon. Ainsi, il a été le premier homme à parcourir le sentier d’un bout à l’autre.

Depuis, le Sentier se développe sans pause. Aujourd’hui, le Sentier International des Appalaches – Québec et l’Appalachian Trail réunis font quelque 4500 kilomètres de long ce qui en fait le plus long sentier en Amérique du Nord.

Au Québec, plusieurs campings et refuges ont été aménagés au long du sentier, au flanc et au pied des montagnes qui permettent de passer une nuit de repos avant de reprendre le chemin. Des plates-formes de camping sont disponibles entre 12 et 20 km chacune.

On traverse des massifs montagneux, on descend dans des canyons, on longe les contreforts des rivières de noms imprononçables, comme la rivière Assemetquagan, on visite des réserves naturelles et des vallées, on découvre, en fin, les richesses et les diversités de la nature.

Au Québec, parmi les points les plus intéressants, on trouve la réserve faunique de Matane, la Vallée de Matapédia, ou le SIA traverse Sainte-Marguerite, Causapscal et les chutes de Causapscal, Saint–Alexandre–des–Lacs et les chutes à Philomène, Amqui et Saint-Vianney :

camping du lac matapedia

Camping du lac Matapédia, Amqui. Photo : © ville.amqui.qc.ca.

Ensuite, le sentier longe les monts Chics-Chocs, à une altitude de 500 à 600 mètres. Il redescend ensuite avant d’entreprendre la montée qui culmine à 922 mètres. Puis, on arrive dans la vallée du ruisseau Desjarlais, on croise une belle tourbière avant d’arriver au piton qui offre une vue sur la chaîne de lacs et sur le mont de l’Ouest. On continue vers le lac du Gros Ruisseau et on rejoint finalement le mont Pointu  de plus de 930 mètres de hauteur et le mont Craggy d’environ 850 mètres. On peut faire également l’ascension du mont Blanc de 1065 mètres.

En général, en Gaspésie se trouvent des montagnes parmi les plus hautes du Québec. Les monts Logan, Albert, Xalibu ou Jacques-Cartier sont plus hauts de 1000 mètres et ils tous accueillent les randonneurs du Sentier international des Appalaches.

Il fait bien de savoir qu’au mois d’octobre, l’accès au sommet des monts Albert, Jacques – Cartier et Richardson est interdit afin d’empêcher le dérangement des caribous pendant la période de rut.

Le parcours continue et à partir du Mont–Saint-Pierre, le sentier prend la configuration du bord de mer. Il atteint le Mont-Louis, ensuite Anse-Pleureuse, Gros-Morne, Manche-d’Épée, Madeleine-Centre et Rivière-Madeleine.

Bref, il serait impossible de citer toutes les attractions et points d’intérêt du Sentier International des Appalaches, on doit y aller et voir de ses propres yeux.

2 Comments

  1. […] André Pronovost est né à Saint-Vincent-de-Paul, Québec, en 1941. Il possède une maîtrise en psychologie expérimentale. En 1978, il a parcouru d’un bout à l’autre le sentier des Appalaches. […]

  2. Doris Yacovelli dit :

    J’ai découvert une partie des sentiers des Appalaches alors que je campais 5 jours au camping du randonneur avec mon chien. Ce fut les plus belles vacances de ma vie. J’ai bien l’intention de retourner découvrir tous les secteurs. De plus, le fait que les chiens sont admis (du moins où j’étais) c’est d’autant plus intéressant de partager ces bons moments avec notre partenaire à quatre pattes! J’ai pris de magnifiques photos…j’ai beaucoup de difficulté à me reconnecter avec la ville!

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