Réserve faunique de Port-Daniel

Réserve faunique de Port-Daniel

Cette réserve faunique créée en 1948, se trouve en Gaspésie, dans la MRC du Rocher-Percé, sur la côte nord de la Baie des Chaleurs, à l’embouchure de la rivière Port-Daniel.

La réserve faunique de Port-Daniel occupe une vaste superficie de 57 kilomètres carrés et compte 25 lacs. Certains de ces lacs sont attribués aux amateurs de pêche à la journée et d’autres sont réservés aux occupants des chalets et gîtes de la réserve faunique. Tout le monde peut y pratiquer la pêche de l’omble de fontaine, tandis que le saumon de l’Atlantique est pêché sur la rivière Port-Daniel, une rivière bucolique, avec des fosses, des gorges et des cascades qui se transforment en frayères pour le saumon l’automne venu.

La forêt abrite des orignaux, des cerfs de Virginie, des loutres, des pékans, des martres, des loup-cerviers, des ours et d’autres animaux.

On peut y cueillir des petits fruits, comme des cerises, des framboises et des noisettes. Tout le sentier de la rivière de Port-Daniel, d’une longueur de 5 kilomètres, offre des vues panoramiques à couper le souffle.

Une douzaine d’emplacements de camping de la réserve faunique de Port-Daniel possèdent des douches, une salle de lavage, une cuisine qui sert également de salle communautaire. Environ 25 emplacements sont aménagés sans services.

Il est possible d’y louer des embarcations.

On se rend à la réserve faunique du Port-Daniel par la route 132.

Coordonnées de la Réserve faunique de Port-Daniel :

8, route 132, case postale 38
Port-Daniel

G0C 2N0

Téléphone : 418 396 2232

Accueil (de mai à octobre) :

Téléphone : 418 396 2789.

Hameau de Clemville

Le hameau de Clemville se trouve dans le Cinquième Rang de la municipalité de Port-Daniel, 30 km à l’est de Paspébiac, sur le littoral sud de la péninsule de la Gaspésie. Le bureau de poste de l’endroit, en service de 1926 à 1965, ainsi que la petite agglomération agricole qu’il desservait, ont adopté le nom Clemville, d’après Clem Briand, un des premiers occupants du lieu selon la folkloriste Carmen Roy.

Canton de Port-Daniel

La façade maritime de ce canton de la Gaspésie donne sur la baie des Chaleurs, à une quinzaine de kilomètres au sud-ouest de Chandler. Les municipalités des cantons de Port-Daniel-Partie-Est et de Port-Daniel-Partie-Ouest réunies en une seule municipalité depuis 1990, ont été érigées sur ce territoire arrosé par la rivière Port-Daniel, ses diverses branches et d’assez nombreux ruisseaux. Le capitaine de la marine française et marchand Charles Daniel a probablement visité le site au début du XVIIe siècle. La carte de Vondenvelden-Charland (1803), précise que les limites des cantons de Port-Daniel-Hamilton, Cox et autres en Gaspésie ont été dessinées en 1786. Proclamé en 1839.

Historique de la municipalité de Port-Daniel

En 1845, la municipalité du township de Port-Daniel était créée sur la côte sud de la Gaspésie, entre Paspébiac et Newport.

Abolie en 1847, elle devait être rétablie comme municipalité de canton en 1855. Celle-ci devait donner naissance, en 1882, aux municipalités du canton de Port-Daniel-Partie-Est et du canton de Port-Daniel-Partie-Ouest, dont réunira à nouveau le territoire, en 1890, sous l’appellation abrégée de Port-Daniel. Ces deux noms, tirés de celui du canton de Port-Daniel proclamé en 11839, auraient pour origine le marchand dieppois Charles Daniel (? – 1661), frère du jésuite Antoine Daniel, qui fit quelques voyages en Nouvelle-France a titre de capitaine de Vaisseau. Contemporain de Champlain et membre de la Compagnie des Cent-Associés, il demeure célèbre pour s’être emparé, en 1629, d’un établissement, le fort Rosemar, qui appartenait aux Anglais et qui était situé sur l’île du Cap-Breton.

En 1534, Jacques Cartier baptise la baie qui borde la localité Conche Saint-Martin. Conche, au latin « concha », conque, coque, coquille, désigne un enfoncement du rivage dont l’entrée est resserrée. Plus tard, Emmanuel Jumeau consignera Port Daniel sur sa carte de 1685 et l’usage populaire consacrera cette appellation retenue pour la seigneurie concédée à René Deneau en 1696, « au lieu dit le Port Daniel ».

Les Micmacs, pour leur part, dénomment l’endroit Epsegeneg, « lieu où l’on se chauffe », car derrière le barachois où ils établissent leur camps, ils jouissent d’une excellente protection contre le vent. Au début du XIXe siècle, des Écossais s’installent à cet endroit, et des Américains y inaugureront, en 1847, année de l’ouverture du bureau de poste de Port-Daniel, une coserverie de homard.

Des Irlandais, des Anglais et des Jersiais peupleront par la suite des lieux et formeront la majorité de 825 personnes qu’on y comptait en 1825, fermiers, bûcherons et pêcheurs pour la plupart.

De langue anglaise, c’est sans doute à cause d’eau qu’un bureau de poste ouvert en 1889 portera le nom anglais de Port Daniel West. En outre, ces pionniers de langue anglaise se sont dotés d’institutions religieuses comme la St.James Anglican Church et la St. Andrew’s United Church établies en 1840, suivies, en 1855, de la fondation de la paroisse catholique de Saint-Georges-de-Port-Daniel. Des Acadiens et des Français s’y établiront également. Les Port-Daniélois jouissent de la présence de nombreux petits lacs pour la pêche et d’une belle plage protégée du vent pour les joies du plein air.

Port Daniel Gascons
Port Daniel-Gascons. Photo libre de droits.

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