Réserve faunique de Rimouski

Réserve faunique de Rimouski

La réserve faunique de Rimouski est située dans la région du Bas-Saint-Laurent et elle s’adosse aux limites du Nouveau-Brunswick.

D’une superficie de 729 kilomètres carrés, le territoire de cette réserve faunique est réputé pour la richesse et la diversité des habitats. En effet, de nombreux sites aménagés permettent la découverte du castor, de l’orignal et du cerf de Virginie, d’un grand nombre d’oiseaux, dont plusieurs rapaces. Au totale, cette réserve faunique compte 47 lacs, ainsi que plusieurs rivières et ruisseaux.

On y retrouve des peuplements mélangés d’érablière, pessière et sapinière à bouleau blanc.

Pour la faune, c’est l’habitat de plusieurs mammifères, dont le coyote, le cerf de Virginie, l’orignal, le lièvre d’Amérique et d’autres espèces. Quant à la faune ailée, on y a répertorié l’aigle à tête blanche, le balbuzard, la gélinotte huppée, le tétras du Canada…

Sur le territoire de la réserve, plusieurs sites naturels sont propices à l’observation de la faune. Le point de service le plus important se trouve au lac Rimouski et ce n’est pas un hasard. Le paysage y est particulièrement beau et l’aménagement des lieux s’y intègre parfaitement.

Sur le territoire, la chasse au petit gibier permet la récolte de gélinotte huppée, tétras du Canada et du lièvre d’Amérique. La chasse au petit gibier peut être pratiquée à la journée. Les chasseurs doivent acheter leur droit d’accès quotidien en ligne ou sur place, selon deux choix : zone Sifroi ou zone Biencourt.

La chasse au cerf de Virginie est offerte au tirage au sort. Pour cette activité, le territoire se divise en plusieurs secteurs de chasse. Un combiné de chasse au cerf et à l’orignal fait partie des forfaits disponibles.

Un secteur de chasse est réservé à la chasse au cerf de Virginie familiale. La chasse contingentée de l’orignal se divise en plans américain et européen.

Il est possible d’y pratiquer la chasse aux oiseaux migrateurs à condition d’être titulaire du permis de chasse aux oiseaux migrateurs en plus du permis de chasse au petit gibier.

D’ailleurs, la réserve faunique de Rimouski est très bien pourvue pour satisfaire les amateurs de chasse à l’arc et à l’arbalète et elle accueille de nombreux adeptes de ces sports. Des secteurs spécifiques y ont été aménagés spécialement pour eux avec des miradors adaptés, des salines et des percées visuelles favorisant cette activité.

Pour les séjours de pêche sur le territoire de la réserve, une trentaine de lacs sont répartis sur six secteurs d’hébergement : Lac-Perdrix, Lac-Rimouski, Lac-Castor, Lac-Dumont, Lac-Huguette et Kedgwick. Les lacs où se trouvent les secteurs d’hébergement se prêtent tous au canotage. On y pêche l’omble de fontaine sur les lacs, le moulac, le touladi (truites grises) .Une dizaine de lacs et six rivières sont destinés à la pêche à la journée. Une embarcation est fournie sur la plupart des lacs. L’ introduction de truite moulac dans le Grand lac Kedgwick est propice à cause de sa profondeur et de la qualité de son eau. La truite moulac ne vient pas en compétition avec la truite mouchetée.

Le long de la rivière Rimouski, de nombreux sentiers facilitent l’accès à la rivière pour la pêche à gué. Aucune réservation n’est nécessaire. Il suffit de prendre son droit d’accès à l’accueil ou en ligne.

Remarquez que quelques lacs sont réservés à la pêche à la mouche : les lacs de La Couronne et de La Loutre. Pour leur part, le lac Rimouski et le Grand lac Kedgwick sont particulièrement indiqués pour pratiquer le kayak. Tous les forfaits de pêche et de villégiature incluent une chaloupe pour la promenade sur le lac en face du chalet.

Un site de pêche en herbe a été installé spécialement pour les jeunes sur le bord d’un étang. Des quais avec garde-corps permettent aux enfants de pêcher de façon sécuritaire.

Historiquement, vers la fin du XIXe siècle, c’est le Margaret Brooks Fish and Game Club, un club privé de chasse et de pêche américain, fondé en 1880 par le colonel Winz, qui occupe le territoire de l’actuelle réserve faunique de Rimouski.

Dans les années 1930, le territoire sera récupéré par le gouvernement de la province de Québec qui y créera cinq clubs privés au bénéfice de gens fortunés : Club Caribou, Club Taché, Club des Eaux Mortes, Club Labbé et le Club Rimouski. Le membership s’élève à 2000 dollars de droits d’entrée et 500 dollars de frais annuels.

Vient ensuite la création sur une superficie de 54 kilomètres d’une petite réserve de chasse et pêche accessible à tous pour assurer la protection de la faune. Le succès de cette initiative entreprise et la création, en 1958, de la réserve de chasse et pêche Horton, est à l’origine de la création de la réserve faunique de Rimouski.

Au cours des années 1960,  les limites de la réserve passent de 54 à 700 kilomètres carrées et les clubs privés perdent leurs droits exclusifs de chasse et de pêche. C’est à cette époque que la réserve Horton est renommée réserve de chasse et pêche Rimouski qui obtiendra son statut de réserve faunique en 1979.

En 1995, l’administration de l’organisme est transférée à SEPAQ.

L’accueil administratif de la réserve faunique de Rimouski est situé à un kilomètre au sud de la jonction des routes 232 et 234, soit à 21 km de la route 20, à la hauteur de Rimouski (sortie 610 Sainte-Blandine).

Pour accéder à l’accueil du lac Rimouski, vous devrez parcourir 45 km dans la réserve. Cet accueil est ouvert de la mi-mai à la mi-novembre. Les heures d’ouverture varient selon les saisons.

Lac Cardonnière

Situé dans la réserve faunique de Rimouski, à 6 km au nord de la frontière du Nouveau-Brunswick, ce petit lac se déverse dans le ruisseau Berry, affluent de la rivière Kedgwick. Cet hydronyme honore la mémoire d’Augustin Rouer de Villeray et de la Cardonnière (1664-1711), qui, le 24 avril 1688 reçut en concession, du gouverneur Brisay de Dennonville, la seigneurie de Rimouski.

S’intéressant peu à la colonisation, il utilisera surtout ce fief à des fins de loisir et, en 1694, il l’échangera pour une terre de Saint-François de l’île d’Orléans, appartenant à René Lepage. Vivant surtout à Québec, La Cardonnièer, aînée de la famille, hérita du nom de Villeray à la mort de son père, survenue le 6 décembre 1700. Trois ans plus tard il devenait membre du Conseil souverain. Le nom de Cardonnière est probablement celui d’un fief que sa famille possédait en France.

Canton de Flynn

Proclamé en 1918, partiellement situé dans la réserve faunique de Rimouski, à une trentaine de kilomètres au sud-est de la ville de ce nom, le canton de Flynn est arrosé par la rivière Rimouski Est qui s’élargit pour former le lac Huron et qui est alimentée par les ruisseaux Agapit, Blanc et aux Castors. Son terrain atteint 609 m d’altitude à l’ouest du principal cours d’eau. La désignation de cette unité territoriale honore la mémoire d’Edmund James Flynn (1847-1927), né à Perce.

Cet avocat, admis au barreau en 1873, a d’abord exercé le droit à Québec et à Gaspé avant de l’enseigner pendant le reste de sa carrière à l’Université Laval. Après son élection comme député libéral de Gaspé en 1878, il rejoint, dès l’année suivante, les rangs du Parti conservateur pour lequel il représentera le comté de Gaspé jusqu’en 1900 et celui de Nicolet, de 1900 à 1904. Il a occupé le poste de commissaire des Terres de la couronne dans le gouvernement de Taillon à qui d’ailleurs il succéda de façon intérimaire comme premier ministre du Québec, de mai 1896 à mai 1897. Élu par la suite bâtonnier du Québec, il a terminé sa carrière comme juge à la Cour supérieure (1914), puis à la Cour du banc du roi (1920).

Coordonnées de la réserve faunique de Rimouski :

112, route de la réserve Rimouski
Saint-Narcisse
G0K 1S0

Téléphone : 418 735-2226

Site Web de la Réserve faunique de Rimouski : sepaq.com/rf/rim.

reserve faunique de rimouski
Réserve faunique de Rimouski. Source de la photo : RIM.

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