La Réserve mondiale de la biosphère Manicouagan-Uapishka
Accordé par l’Organisation des Nations Unies pour l’Éducation, la Science et la Culture (UNESCO) le statut de Réserve mondiale de la biosphère constitue l’un des principaux outils internationaux de réflexion et d’application du développement durable.
En 2010, au moment d’écrire ces lignes, 564 sites dans 109 pays composent le réseau. Ce statut est accordé à des communautés faisant un effort majeur dans le sens du développement durable. Elles expriment le souhait de devenir un modèle en la matière. D’ailleurs elles présentant un processus pour y parvenir. C’est donc à la communauté de prouver devant l’UNESCO, la valeur de la candidature. Ainsi que de remplir les exigences et évaluations internationales qui s’y rattachent.
Par la suite, es Réserves mondiales de la biosphère ne sont pas un simple véhicule de conservation. Elles incluent la dimension humaine. D’ailleurs, elles sous-tendent développement régional et création de richesses. Ce sont des territoires qui relèvent le grand défi de la durabilité et du dialogue.
Le statut de la réserve mondiale de la biosphère
Pour la RMBMU, désignée en 2007, ce statut est basé sur une approche coopérative volontaire qui intègre tous les secteurs d’activité de notre région. Manicouagan-Uapishka est certes un endroit particulier. Cela en raison de caractéristiques uniques tels que le cratère Manicouagan, les monts Groulx ou le fleuve Saint-Laurent mais. Cependant aux yeux de l’UNESCO, l’intérêt d’y accorder la désignation était d’y encourager ce processus qui fait cheminer un ensemble d’intervenants. Ces conditions incluent les industriels lourds, dans la voie adaptative, collaborative et surtout prometteuse du développement durable.
De son extrémité sud dans les eaux du Saint-Laurent jusqu’aux confins de l’arrière-pays québécois où la forêt boréale devient la taïga, Manicouagan-Uapishka est l’une des plus grandes réserves mondiales de la biosphère au monde et de loin la plus grande du Canada, avec 54 800 km2.
La RMBMU agit comme référence et catalyseur du développement durable afin de l’intégrer à l’ensemble des sphères d’activité de la région. Elle génère du savoir, stimule la fierté. Alors elle favorise le réseautage en dynamisant la collaboration entre les acteurs environnementaux, sociaux et économiques du territoire.
Recensement
On compte environ 34 000 habitants sur le territoire de la RMBMU, situés principalement à Baie-Comeau (23 000). Toutefois, aussi dans plusieurs petites municipalités, dont une communauté innue (Première Nation), Pessamit.
Région industrielle, les principales activités économiques sont axées sur les matières premières. Production d’hydroélectricité, production d’aluminium, aménagement forestier industriel, pêche commerciale, navigation commerciale et tourisme.
L’auteur Gabrielle Roy avait bien compris l’esprit derrière le développement durable dans cette immense région. “La Côte-Nord détient du pain, du feu, la simple joie de vivre pour des milliers d’hommes qui ne sont pas nés. Cette terre n’appartient pas aux cultures d’aujourd’hui. Elle se réserve pour les conquérants de l’avenir.”
Pour plus de détail, visitez le site Web de la Réserve Mondiale de la Biosphère Manicouagan-Uapishka: rmbmu.com