Réserve de la Biosphère de Charlevoix

Réserve de la biosphère de Charlevoix

La région de Charlevoix est colonisée par les Français à partir du XVIIe siècle, mais c’est dès le début du XIXe siècle que les hommes des familles de cultivateurs de Charlevoix commencent à travailler comme bûcherons pour fournir la matière première aux chantiers de construction navale et pour livrer le bois nécessaire à la construction. Ce travail permet aux Charlevoisiens de survivre pendant les longs mois d’hivers.

Pour transporter le bois depuis les sites de coupe forestière jusqu’aux moulins à scie, on utilise les rivières. Sur certaines, on construit des barrages qui créent des étangs artificiels où on accumule en hiver le bois coupé. Au printemps, on ouvre les barrages et, profitant des crues, l’eau entraîne le bois jusqu’aux usines. L’époque du flottage du bois ou tout simplement de la drave commence.

On a tendance à penser que les forêts locales sont inépuisables, aussi sont-elles rasées par les exploitants forestiers sans aucun souci pour la régénération forestière. Cette perception a perduré jusqu’aux années 1970, même si la drave a été interdite vers les années 1950.

Aujourd’hui, l’homme essaye de remédier au dommage qu’il a causé à la nature. Dans Charlevoix, la réserve mondiale de la biosphère de Charlevoix a été créée. Elle couvre une superficie de 5 600 kilomètres carrés et elle est censée protéger les forêts et leur donner un second souffle.

La superficie de la réserve mondiale de la biosphère de Charlevoix comprend trois aires protégées qui sont considérées comme des aires centrales et qui recouvrent environ 650 kilomètres carrés. La zone tampon occupe une superficie de 4 950 kilomètres carrés.

Ce territoire s’étend depuis la limite ouest de la municipalité de Petite-Rivière-Saint-François jusqu’à la limite est de la municipalité de Saint-Fidèle. La zone inclut L’Isle-aux-Coudres et les limites naturelles des bassins versants de la rivière du Gouffre et de la rivière Malbaie.

Une zone appelée zone d’influence entoure la réserve de la biosphère de Charlevoix sur une distance de 10 à 40 kilomètres. La zone d’influence rejoint le parc marin du Saguenay – Saint-Laurent (au nord-est) et la réserve nationale de la faune de Cap-Tourmente (au sud-ouest). Cette zone d’influence, d’une superficie totale de plus de 6400 kilomètres, compte deux aires protégées, appelées « aires satellites » : les Palissades et la forêt Montmorency.

Notons que le territoire de Charlevoix est marqué par la présence d’un grand nombre de lacs et de rivières, dont les plus importantes sont les rivières Malbaie, du Gouffre, Jean-Noël et Saguenay. Soulignons aussi que la largeur moyenne du Saint-Laurent dans cette région est de 20 kilomètres et sa profondeur atteint 100 mètres.

biosphere de charlevoix
Paysage charlevoisien. Photo : © GrandQuebec.com.

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