Histoire et particularités du parc national du Canada des Monts-Torngat
Le parc national des Monts-Torngat est un parc national du Canada situé dans la province de Terre-Neuve-et-Labrador. Créé en 2008, ce vaste parc couvre une superficie de 9700 kilomètres carrés, du nord du fjord Saglek jusqu’à l’extrémité nord de la péninsule du Labrador. Le nom du parc vient du mot de la langue inuktitute (langue des Inuits) Torngait, qui signifie en français « lieu habité par les esprits ». Il s’agit d’un lieu sacré pour les Inuits, qui y ont vécu et chassé pendant des millénaires.
Le parc national des Monts-Torngat est caractérisé par un paysage spectaculaire de fjords, de montagnes, de toundra et de glaciers énormes. Il abrite une faune diversifiée, qui comprend des espèces boréales et arctiques, tels le caribou, l’ours polaire, le renard arctique, le loup, le phoque, le faucon pèlerin, la baleine et autres. La flore y est arctique, avec des plantes caractéristiques de cette zones.
Ce territoire est aussi riche en patrimoine culturel et archéologique, témoignant de la présence humaine depuis plus de 7000 ans.
Le parc national des Monts-Torngat offre aux visiteurs la possibilité de découvrir cette région sauvage et magnifique, en compagnie de guides inuits qui partagent leur savoir et leur culture avec les touristes avides d’acquérir de nouvelles connaissances. Les activités possibles incluent la randonnée pédestre, le camping, le kayak, le camping, la pêche, l’observation de la faune et la participation à des ateliers culturels.
Le parc est accessible par avion ou par bateau, mais il faut réserver à l’avance et se préparer à des conditions climatiques variables. La distance entre Montréal et le parc national du Canada des Monts-Torngat est d’environ 1660 kilomètres, mais il n’existe pas de route directe pour s’y rendre en voiture par des raisons évidentes.
Pour visiter ce parc, le moyen le plus rapide de voyager du Québec est de prendre l’avion jusqu’à l’un des villages inuits du nord du Québec ou du Labrador, puis de rejoindre le parc par bateau ou par hélicoptère. La durée du voyage peut varier selon les conditions météorologiques et la disponibilité des vols, mais il faut compter au moins 9 heures si le voyage débute à Montréal. D’ailleurs, il est recommandé de réserver à l’avance et de se renseigner auprès des opérateurs locaux pour organiser son transport.
Finalement, remarquez qu’il existe des logements dans le parc national des Monts-Torngat, mais ils sont limités et saisonniers. La plupart des visiteurs séjournent au camp de base et à la station de recherche des Monts Torngat qui est situé à l’extrémité sud du parc, sur la rive d’une plage où une rivière rencontre la mer. Le camp de base offre un hébergement sous tente confortable, avec des clôtures électriques pour protéger des ours, ainsi que des repas, des excursions guidées et des ateliers culturels. Le camp de base est ouvert de mi-juillet à fin août, mais pour s’y loger il faut réserver à l’avance.
Les touristes qui aimeraient explorer le parc des Monts-Torngat plus en profondeur peuvent faire du camping sauvage dans le parc, toujours avec l’autorisation et le soutien logistique du camp de base. Le territoire est vraiment ce qu’on dit « sauvage », représentant la nature qui n’a pas été touchée par les activités humaines. Il n’y a pas de routes qui traversent ces lieux, il n’y a pas de sentiers ou de panneaux dans le parc, donc il faut être bien préparé et équipé pour affronter les conditions climatiques et les risques liés à la faune locale. Il est fortement recommandé de faire appel à un guide inuit pour se déplacer dans le parc et découvrir son patrimoine naturel et culturel. Mais tout cela vaut la peine si vous aimez la nature et si les espaces magnifiques vous attirent !
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