Parc régional du Haut-Pays de Kamouraska
Le territoire du Parc régional du Haut-Pays de Kamouraska comprend 1050 kilomètres carrés de forêt publique. Il s’agit d’un projet de développement territorial pour contrer la dévitalisation de la région et visant autant l’épanouissement des activités économiques, récréatives, culturelles, énergétiques que celles du prélèvement de la matière ligneuse. En fait, il s’agit de jeter les bases structurantes d’un nouveau développement socioéconomique en faveur d’entreprises, d’organisations et des résidents des municipalités du haut-pays de Kamouraska.
Le concept du parc est en quelque sorte un projet de développement territorial durable qui repose sur la protection et la mise en valeur les composantes du patrimoine culturel, de la biodiversité et du paysage, pour précisément mettre en valeur les créneaux et les éléments uniques de la forêt, de l’énergie, de l’agroalimentaire, du récréotourisme, de la culture et du patrimoine, de poursuivre une logique des terroirs pour ainsi retrouver dans nos produits une connotation identitaire souvent abandonnée.
Le projet cible les plateaux agroforestier et forestier. Les limites du territoire d’application proposé comprennent les municipalités situées sur le plateau et qui sont contiguës aux terres du domaine public, soit : Saint-Onésime-d’Ixworth, Saint-Gabriel-Lalemant, Mont-Carmel, Sainte-Hélène, Saint-Bruno-de-Kamouraska, Saint-Joseph-de-Kamouraska et Saint-Alexandre-de-Kamouraska.
Le territoire du parc comprend aussi les territoires non organisés sous la responsabilité de la municipalité régionale de comté de Kamouraska.
Appuyé financièrement par le Fonds de soutien aux territoires en difficulté (FSTD) du ministère des Affaires municipales, des Régions et de l’Occupation du territoire, le Parc régional demeure un parc humanisé et non pas de conservation.
Lieu-dit Verbois
Ce lieu-dit du Bas-Saint-Laurent se trouve à 2 km au sud-est de Saint-Alexandre, dans la MRC de Kamouraska. Un bureau de poste de ce nom a desservi l’endroit de 1911 à 1928. Verbois provient de la seigneurie Verbois, appelée aussi Terrebois, concédée le 15 novembre 1673 à François Dionis par la Compagnie des Indes occidentales., Toutes concédées en 1673, les seigneuries Verbois, de la Rivière-du-Loup et Leparc ont été réunies pour constituer une seigneurie unique connue sous le nom de Rivière-du-Loup. Il est probable que le nom de Verbois, qui figure dès 1723 dans l’aveu et dénombrement du « fief de la Rivière du Loup », a été inspiré par le couvert forestier. Le nom du lieu-dit figure sur la carte topographique intitulée Rivière-du-Loup et publiée en 1929. La Commission de géographie a accepté le nom du lieu-dit en 1954.
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