Parc des Grands-Jardins

Parc national des Grands Jardins

Le parc national des Grands – Jardins, situé dans la région touristique de Charlevoix (région administrative de la Capitale Nationale) est l’une des trois aires de la réserve mondiale de la biosphère du Charlevoix classées par l’UNESCO.

Le parc des Grands – Jardins occupe la superficie de 310 kilomètres carrés, où la flore – taïga et tondra – et la faune nordiques sont les plus répandues. De nombreux mammifères partagent ces vastes espaces, notamment ours noirs, renards, orignaux, loups, castors, lynx, caribous. Des oiseaux peuplent le parc en grand nombre, eux aussi : des plongeons huards, balbuzards pêcheurs, buses, aigles royaux, pics à dos noir et autres.

Dans le parc, des visiteurs sont invités à pratiquer le canot, le kayak, le vélo de montagne, la randonnée pédestre, le ski nordique, la raquette ou la pêche de l’omble de fontaine dans l’un ou plusieurs de ses soixante lacs,

Remarquons que le Parc national des Grands – Jardins est réputé comme excellent territoire de pêche depuis la fin du XIXe siècle, quand Murray River Fishing Club connu sous l’appellation du Club La Roche aménagea ici ces installations afin de pratiquer la pêche en lacs avec hébergement en chalet. Au total, la pêche s’y pratique sur une soixantaine de lacs.

Parc des Grands-Jardins
Parc national des Grands-Jardins. Photo libre de droit.

De plus, comme nous avons déjà mentionné, le Parc des Grands – Jardins englobe plusieurs types d’écosystèmes : on y retrouve la forêt de feuillus, la végétation alpine et la taïga. Le sentier La Taïga est aménagé en zone de préservation (la randonnée y est guidée).

Au Québec, on connaît ce parc comme îlot du Grand Nord québécois. De nombreuses activités de découverte sont animées par les gardes parc naturalistes pendant la saison estivale: avec eux, on découvre les malheurs et les bienfaits des feux de forêt, on apprend à mieux connaître l’ours noir et le caribou, on se laisse charmer par le monde étonnant des lichens.

Chalets, refuges et sites de camping sont disponibles en location pour permettre aux villégiateurs de profiter d’une ou plusieurs nuits en forêt.

Le parc des Grand Jardins est ouvert à l’année, mais l’offre des différents services varie selon la saison.

Pour rejoindre le parc national des Grands – Jardins, il faut prendre la route 138 puis la 381. Le parc se trouve à moins d’une heure 30 de route de Québec.

Entre Baie-Saint-Paul, dans Charlevoix et Saguenay, la route 381 s’insinue dans un relief très montagneux et accidenté où elle emprunte un col. Surnommée la « route du Petit-Parc », elle dessert les municipalités de Saint-Urbain et de Ferland-et-Boileau. En traversant le parc national des Grands-Jardins, elle longe la rivière et le lac Ha ! Ha !. La neige s’y répand dès octobre et s’y attarde jusqu’en mai.

Lac Efflanqué

Partie du parc national des Grands-Jardins, dans la région de Charlevoix, ce petit plan d’eau est situé dans une zone marécageuse, à l’est du lac à Jack. Il est entouré de nombreux autres petits lacs qui, eux aussi, contiennent des eaux stagnantes. Le ministère du Loisir, de la Chasse et de la Pêche a proposé cette dénomination en 1971. Une carte de 1902 indique toutefois que l’ensemble de ces lacs était alors connu comme les lacs de la Rivière Savanne. Le spécifique descriptif Efflanqué traduit la forme du lac parce qu’il s’étire sur 700 m de long alors que sa largeur moyenne ne dépasse pas 100 m. Le terme « efflanqué » qualifie généralement un animal aux flancs décharnés par la faim, l’âge ou la maladie ; il s’applique aussi à une personne grande, maigre et sans grâce. Au figuré, cet adjectif s’emploie pour décrire un objet à la forme mince et effilée.

Rivière de l’Enfer

Affluent de la rivière Malbaie, dans la région de Charlevoix, la presque totalité du parcours de cette rivière est comprise dans l’ouest de Baie-Saint-Paul. Le Grand lac des Enfers constitue la source de cette rivière.

Elle descend en torrent sur l’essentiel de ses 15 km. En chemin, elle reçoit les eaux du lac des Enfers. Déjà au XIXe siècle, le mot Enfer était répandu pour désigner ces entités de même qu’une montagne percée d’une profonde crevasse, localisée au sud-est du Grand lac des Enfers. La rivière, de même que le lac, figurent au Dictionnaire des rivières et lacs de la province de Québec, en 1914.

De l’intérieur de la crevasse étroite et encombrée de blocs erratiques éclatés, on n’aperçoit qu’un mince ruban de ciel bleu. Cette zone sauvage, difficile d’accès aux eaux noires et tumultueuses, créait une forte impression, donnant des images effrayantes, apocalyptiques pour certains, au point qu’on a même évoqué les portes de l’enfer. Ce mot se trouve accolé à plusieurs autres entités géographiques du territoire québécois. Il est souvent relié aux cours d’eau, à des endroits où se rencontrent cascades et rapides empruntant d’étroits défilés aux versants particulièrement abrupts. Il s’agit, la plupart du temps, de sites de cassures ou de failles pouvant révéler des contacts géologiques entre des roches de duretés différentes. Somme toute, des lieux difficiles auxquels sont très souvent reliées des légendes.

Coordonnées du parc des Grands-Jardins :

123-B rue principale
Saint -Aimé-des-lacs
G0T 1S0.

Téléphones : 1-866-702-9202 et 418 – 890-6527.

Voir aussi :

Laisser un commentaire