Parc régional des Appalaches

Parc régional des Appalaches

Situé à une demi-heure de route au sud de la ville de Montmagny, le Parc régional des Appalaches est un endroit idéal pour les amateurs de randonnée pédestre, de camping rustique, d’activités nautiques et pour un tas d’autres activités en plein air. Le Parc des Appalaches est aussi l’un des rares parcs québécois où les chiens sont les bienvenus !

Une balade le long de 120 kilomètres de sentiers pédestres du parc est un excellent moyen de découvrir la faune, la flore et les curiosités naturelles, telles les milieux humides et les eskers. Les circuits d’un ou de plusieurs jours longent des ruisseaux, rivières et lacs, donnant accès à de magnifiques chutes ainsi qu’à plusieurs plages naturelles. Vous pouvez atteindre les sommets de la montagne Grande Coulée ou du Mont Sugar Loaf qui offrent des vues imprenables sur les érablières colorées à l’automne, les cours d’eau sinueux et les montagnes. Les parcours de randonnée pédestre sont ponctués de sites d’observation, d’aires de repos et de panneaux d’interprétation. Le parc propose une ou plusieurs nuitées dans un des campings aménagés ou rustiques, refuges et chalets.

Tous les sentiers sont balisés à l’aide de plaques bleues, flèches, numéros de sentiers, panneaux synoptiques, indications de distance à parcourir entre les points d’intérêt et bornes kilométriques.

L’accès au réseau de sentiers est gratuit, avec quelques exceptions (veuillez vous informer avant le départ). Le Parc régional des Appalaches offre le service de navette (sous réservation).

Le parc propose des activités nautiques tant pour les aventuriers que pour la famille. Par exemple, les amateurs du coup d’aviron pourront faire glisser leur canot ou leur kayak sur la rivière Noire Nord-Ouest, le lac Carré et sur le lac Frontière. La rivière Noire Nord-Ouest est une rivière à méandres, longue de 30 kilomètres qui prend ses sources au lac Talon pour aboutir au lac Frontière. Servant autrefois à la drave, cette rivière offre, l’été et l’automne, un paysage sauvage et riche en faune et en flore. Le circuit de la rivière Noire Nord-Ouest détient la cote A pour la qualité de son paysage.

On y retrouve par ailleurs un très faible pourcentage d’occupation humaine. Cette rivière se divise en deux sections : une zone avec rapides de niveau RI à RIII sur une distance de 23 km et une zone d’eau calme de 7 km qui débute à Sainte-Lucie-de-Beauregard et se termine au lac Frontière. Ce tronçon est idéal pour une initiation ou une balade en famille. Vous y découvrirez une faune des plus variées avec de nombreuses espèces de sauvagines dont le canard colvert, le plongeon huard et le canard branchu.

Pour les aventuriers plus expérimentés, un départ en amont de la zone d’eau calme s’impose. Ils auront droit à une descente en zone de rapides de niveau RI à RIII avec sentiers de portage aménagés. L’accès à la rivière est gratuit. Vous pouvez y mettre à l’eau votre propre embarcation ou en faire la location au bureau d’accueil de Sainte-Lucie-de-Beauregard.

Il est plutôt rare de pouvoir faire de la bicyclette dans une tourbière, mais le parc a rendu cette expérience possible en aménageant un circuit de trois sentiers de niveau facile dotés de trottoirs de bois qui s’avancent dans les tourbières. Ce parcours totalise 15 kilomètres en forêt de résineux et permet de faire l’interprétation de l’écosystème fascinant que sont les Tourbières de Saint-Just-de-Bretenières. Le sentier des Tourbières permet également de découvrir des plantes carnivores telles que la sarracénie pourpre et le droséra. Le départ de ce parcours cyclable se situe à la plage de la rivière Daaquam. Pour leur part, le sentier Le Trappeur offre un circuit cyclable en boucle de 4 kilomètres et le sentier Le Frontalier mène le visiteur à la frontière canado-américaine.

Le Parc des Appalaches offre un parcours de 6,5 km de vélo de montagne sur terre battue et gravier, dans une érablière. Ce circuit est aménagé dans la Montagne du lac à Lac-Frontière. Il traverse un ruisseau avec passerelle et un abri y est aménagé.

Plus de 70 kilomètres de sentiers pour pratiquer la raquette permettent autant aux novices qu’aux experts de profiter de la belle saison blanche au Parc des Appalaches. Un réseau de refuges hivernaux rend possible une excursion de deux à trois jours (à noter que la longue randonnée est interdite en solo). Comme cette région reçoit des quantités importantes de neige, les conditions demeurent excellentes jusqu’en avril. La location de raquettes est offerte au bureau d’accueil de Ste-Lucie-de-Beauregard. Une réservation est nécessaire.

Les nombreux cours d’eau permettent de pratiquer différents types de pêche au parc des Appalaches. Vous pourrez taquiner l’omble de fontaine au ruisseau des Cèdres dans le secteur de Saint-Fabien-de-Panet. En aval de la chute à Dupuis, sur la rivière Noire-Nord-Ouest et sur le lac Frontière à bord d’une embarcation, vous pourrez appâter le maskinongé. Voici les rivières, ruisseaux et lacs intéressants pour la pêche : rivière Noire-Nord-Ouest, ruisseau à Turcotte (Sainte-Lucie-de-Beauregard), rivière Daaquam (Saint-Just-de-Bretenières), lac Carré (Sainte-Apolline), lac Frontière, ruisseau des Cèdres (Saint-Fabien-de-Panet), rivière la Loutre (Sainte-Euphémie, notamment au site des cascades de la Loutre), rivière du Sud (Notre-Dame-de-Rosaire), au bassin de l’ancienne prise d’eau (Saint-Paul-de-Montminy).

Notez que le Parc des Appalaches s’associe à la Société de la faune et des parcs du Québec pour la fête de la pêche. Cet événement annuel se déroule durant la 2e fin de semaine de juin. On peut alors pêcher sans permis partout au Québec. Pour l’occasion, le parc ensemence quelques cours d’eau d’ombles de fontaine.

Sur tout le territoire du Parc des Appalaches, on retrouve une faune aviaire très diversifiée pour le grand bonheur des ornithologues et des photographes. Il suffit de mentionner le majestueux pygargue à tête blanche de même que le survol fréquent des urubus. Pour sa part, le grand héron et le huard arpentent les lacs et le martin-pêcheur y plonge. De nombreux canards tels le canard noir, le colvert, le harle et le branchu barbotent sur les plans d’eau et des grands pics y nichent. En saison hivernale, les divers habitats fauniques hébergent une grande variété d’oiseau, tels perdrix ou encore mésangeai du Canada.

Le Parc des Appalaches offre de nombreux sentiers aux amateurs d’équitation. L’Écurie Équinessence est une école d’équitation qui enseigne l’équitation classique et éthologique dans le respect des chevaux et de leurs cavaliers en tenant compte des intérêts et du potentiel de chaque équipe cavalier – cheval. D’ailleurs, à la Pourvoirie Daaquam, plusieurs forfaits sont disponibles.

Au Parc des Appalaches, il est aussi possible de profiter d’une balade en carriole en pleine nature.

Afin de traverser les ruisseaux et les rivières qui parcourent le parc, des passerelles arquées ou suspendues ont été construites. Ces passerelles aménagées au cœur du Parc des Appalaches valent le détour à elles seules.

Depuis 2006, le Parc régional des Appalaches est le siège des Internationaux de traîneau à chien du Canada de la rivière Daaquam qui se déroule à Saint-Just-de-Bretenière sur le site de Chalets et Villégiature Daaquam. Cet évènement d’envergure mondiale, sanctionné par le Club d’attelage de chiens de traîneau du Québec (CACQ) et par l’International Federation of Sleddog Sports (IFSS), est une étape de la coupe du monde. Diverses activités familiales sont proposées lors de l’évènement.

Weekend Raid du Parc des Appalaches et le Cani-Raid FouBraque sont autres deux événements d’envergure qui proposent aux participants les courses de canot, kayak, vélo et un éventail d’autres.

Coordonnées du Parc régional des Appalaches :

Téléphone sans frais : 1 877 827-3423.
Téléphone : 418 223-3423.

Site Web du Parc régional des Appalaches : parcappalaches.com.

parc des appalaches
Sentiers du parc. Photo : © Site Web du Parc régional des Appalaches.

Réserve écologique internationale Thomas-Sterry-Hunt, note historique

Cette réserve écologique internationale qui a une superficie de 53 ha au Québec, se situe dans la municipalité de Saint-Just-de-Bretenières, à la frontière du Québec ; son territoire se prolonge dans l’État américain du Maine. Sa constitution, comme le stipule le décret du 7 septembre 1988, vise la protection d’écosystèmes caractéristiques des basses et des moyennes Appalaches. Ce site est recouvert d’une tourbière à lanières et de peuplements forestiers constitués de pessières noires à mousses et d’épinettes noires. Thomas Sterry Hunt (1826-1892), originaire de Norwich, au Connecticut, s’est installé à Boston en 1880, et est décédé à New York.

Dès 1846, il devient membre du Geological Survey of Canada et, de 1856 à 1862, professeur de chimie et de minéralogie à l’Université Laval. Cette université lui accordera, en 1857, le premier doctorat honorifique de son histoire. De 1864 à 1865, Hunt classe la collection du Musée de géologie et de minéralogie de l’Université Laval et, par la suite, il enseignera jusqu’en 1868 à l’Université McGill. Après un séjour au Massachusetts Institute of Technology, de Boston, il reviendra au Canada pour effectuer de la recherche en géologie et en chimie.

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