Parc national de l’île d’Anticosti
Le Parc national de l’île d’Anticosti, de 572 kilomètres carrés, situé près de la rivière Vauréal, est l’un des plus beaux parcs au monde, émerveillant les visiteurs par la beauté sauvage de ses falaises, canyons, chutes et rivières. Le Parc national d’Anticosti abrite environ cent trente espèces d’oiseaux, des troupeaux de cerfs de Virginie, des phoques communs.
Le parc a été créé par le gouvernement québécois à travers la Société des établissements de plein air du Québec – SÉPAQ en 2001.
Aujourd’hui, le parc d’Anticosti est constitué de quatre secteurs et protège des écosystèmes de littoral et de forêt.
Le parc est connu également pour ses paysages grandioses, possédant des éléments exceptionnels tels que la chute Vauréal de 76 mètres de hauteur avec son canyon de 3 kilomètres ; le canyon des rivières Chicotte et Observation ; la grotte à la Patate, l’une des plus vaste cavités au Québec ; la baie de la Tour, avec sa grotte ; l’épave du Wilcox, un navire en bois.
On peut observer d’intéressants phénomènes géologiques causés par la dissolution du calcaire : le phénomène du karst. Il a généré la formation de canyons vertigineux, ainsi que des grottes ornées de stalactites, des lacs à niveau variable et des rivières qui disparaissent dans le sol ou en surgissent.
La végétation du Parc national d’Anticosti est caractéristique des régions boréales, dominée par la sapinière à bouleau blanc, l’épinette blanche (picea glauca), le sapin baumier (abies balsamea) et l’épinette noire (picea mariana).
Remarquons que les fossiles du parc national d’Anticosti datent de 440 millions d’années.
Pour contacter le Parc National d’Anticosti :
Téléphone : 1 800 463 0863 (sans frais) ou 418 890 0863.
Ruisseau Savoy
Ce petit cours d’eau de l’île d’Anticosti se jette dans le détroit de Jacques-Cartier, à 15 km à l’ouest du camp sportif de Rivière-Mac-Donald. D’une longueur d’environ 10 km, le ruisseau Savoy prend sa source dans les étangs Jumelés et le lac Croche. Il emprunte le nom d’un bateau à vapeur acheté en Angleterre par le chocolatier français Henri Menier, propriétaire de l’île à partir de 1895. Pendant près de 30 ans le Savoy fit la liaison régulière Québec – Anticosti, transportant hommes, animaux, matériel et marchandises nécessaires à l’activité économique de l’île. Il termina sa carrière au cours de l’été 1925.
Chute à Boulay
Long d’à peine 500 m, le Grand Ruisseau relie le lac du Ruisseau au détroit de Jacques-Cartier, à l’extrémité nord-ouest de l’île d’Anticosti. Le parcours de ce cours d’eau est marqué par la présence de la chute à Boulay. En 1951, François Boulay obtenait un contrat de coupe de bois dans ce secteur. C’est pour souligner sa présence en ces lieux, ainsi que celle de ses deux frères, que l’entité a pris cette dénomination.
Le sorcier de l’Isle d’Anticosti
Dans Le sorcier de l’Isle d’Anticosti (1914), l’abbé Jean-Baptiste Ferland a raconté son arrivée à Anticosti : « Dans les premiers jours de septembre 1852, je m’embarquais sur la Doris, afin de visiter, pour la première fois, les côtes désertes et inhospitalières de l’île d’Anticosti. Peu élevée, bordée de récifs et souvent couverte de brumes épaisses, cette terre est fort dangereuse pour les bâtiments qui entrent dans le fleuve Saint-Laurent ou qui en sortent.
L’automne et le printemps, les vents soufflent avec une extrême violence sur la mer voisine, aussi de nombreux naufrages ont rendu tristement célèbre le nom de l’île d’Anticosti. Autrefois, quand un vaisseau venait se briser à la côte, les hommes de l’équipage, qui n’étaient pas engloutis par les flots ou broyés par les rochers, étaient condamnés à périr de faim et de froid, sans pouvoir espérer de secours.
Les sinistres de ce genre devenaient si fréquents et si désastreux, à mesure que le commerce du pays s’étendait au-dehors, que la législature du Bas-Canada dut s’occuper de les prévenir, ou du moins de venir en aide aux matelots naufragés. Depuis quinze à vingt ans, deux phares ont été bâtis sur la côte méridionale d’Anticosti, par les soins du gouvernement provincial.
Rivière Sainte-Marie
La rivière Sainte-Marie apparaît sur la Carte du Canada ou de la Nouvelle-France de Guillaume Delisle en 1703 et est ainsi l’un des toponymes les plus anciens de l’île d’Anticosti. Il est difficile de préciser le moment où le générique « rivière » survient, on constate que le toponyme « rivière Sainte-Marie est employé comme tel en 1904, à l’ouest du toponyme Falaises Ste Marie, sur une carte dressée par Joseph Schmitt. Puisque le toponyme apparaît si tôt dans l’histoire de l’île, il est vraisemblable qu’il ait été attribué par Louis Jolliet lui-même, propriétaire de l’île depuis 1680, en l’honneur de sa fille aînée Marie-Charlotte. Déjà, à partir de ce moment, il passait ses étés à l’île d’Anticosti, plus précisément à l’ouest où avait une maison.
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Je suis étudiante en licence professionnelle en géotourisme et Patrimoine , à la faculté de sciences de Meknès -Maroc. Je travaille sur le tourisme durable pour mon projet de fin d’études pour l’obtention de ma licence professionnelle. c’est pour cela que je souhaiterai trouver un stage dans le domaine du tourisme solidaire et équitable pour développer mes connaissances. j’aimerais beaucoup passer mon stage dans une association au Québec pour apprendre de leurs connaissances et aider à développer la notion du tourisme durable au Maroc .
voilà mon email :s-h-wm@hotmail.fr
merci de me donner des informations