Parc du Mont-Orford

Parc national du Mont-Orford

Le parc national du Mont-Orford s’étend sur une superficie de plus de 58 kilomètres carrés dans les Cantons-de-l’Est. Son nom vient du nom d’un village anglais du comté de Suffolk et il fut choisi quand des loyalistes britannique décidèrent de s’établir ici à la suite de la guerre de l’indépendance des États-Unis.

C’est dans les années 1920 que le docteur G.A. Bowen, résidant de ces lieux propose le projet d’un parc autour de la montagne qui surplombe la ville de Magog. Toutefois, le projet se développe très lentement. Et le parc national du Mont-Orford n’est créé qu’en avril 1938, quand une trentaine de municipalités de la région ont fait l’acquisition et ont cédé au gouvernement du Québec les terrains du futur parc.

La longue histoire du parc du Mont-Orford donc débute. En 1975, le parc est amplifié jusqu’à 58 kilomètres carrés dans le but de mieux protéger les cerfs de Virginie, dont l’habitat s’étendait hors des limites du parc. Le Centre de villégiature Jouvence est intégrée au parc à l’époque.

En 1979, le parc est officiellement classé « parc de récréation » ou un territoire où les activités de plein air et la protection du milieu naturel doivent cohabiter harmonieusement.

Aujourd’hui, le parc national de Mont-Orford est un vaste territoire couvert de forêts, dominés par l’érable à sucre, de marécages, de lacs et étangs qui accueille une grandes diversité d’oiseaux.

La faune du parc est représenté avant tout par le cerf de Virginie, mais il y des porc-épics, des castors, des amphibiens, des sangliers et plusieurs autres animaux.

Plus de 210 espèces d’oiseaux ont été observés dans le parc, mais on y dénombre 150 espèces qui y nichent. On y observe une grande quantité de hérons.

Le parc de Mont-Orford offre des kilomètres de sentiers de randonnée pédestre, tels que les sentiers des Crêtes, du Mont-Chauve, la Route verte, appelée La Montagnarde et autres.

À part du Mont-Orford, les massifs Giroux, Alfred-DesRochers, Mont-Chauve, les pics de l’Ours, du Lynx et aux Corbeaux font partie du parc. Les lacs Fraser et Stukely ont été aménagés pour la pratique d’activités nautiques.

Le Centre d’Arts Orford a été aménagé dans le parc du Mont-Orford. Le prestigieux Festival d’Orford a son siège dans ce centre qui abrite une salle de concert, une galerie d’art et une auberge.

Note : La boucle des Loutres est idéale pour la parcourir en raquettes. Le sentier de l’étang Fer-de-Lance est très beau en avril et mai, ainsi que les sentiers des Crêtes et du Mont-Chauve. N’oubliez pas de faire une excursion en canot sur les lacs Fraser et Stukeley.

À Magog, sur la route 112, autoroute 10, dans les Cantons-de-l’Est, les randonneurs qui fréquentent le parc national du Mont-Orford connaissent le sentier des Crêtes qui leur offre de très beaux panoramas et leur permet d’accéder au pic de l’Ours, d’où ils ont une vue imprenable sur la région. Aussi au menu : végétation diversifiée et formations géologiques étonnantes.

Mont Alfred-DesRochers

Le mont Alfred-DesRochers est situé sur le territoire du canton Orford.

Né à Saint-Élie-d’Orford, Alfred DesRochers (1901-1978) fut un écrivain important. L’Offrande aux vierges folles le fit remarquer dès 1928, mais c’est surtout l’année suivante, avec À l’ombre de l’Orford, que le poète fut reconnu comme le meilleur chantre du terroir québécois. Titulaire du prix David en 1932, DesRochers fut, en 1964, récipiendaire du prix Duvernay, notamment pour Le Retour de Titus, publié l’année précédentes. C’est dans le voisinage de l’Orford que le mont Alfred-DesRochers se dresse, à 848 m d’altitude, en fait la joie des skieurs qui fréquentent le parc de récréation du Mont-Orford. Avant sa désignation en 1981, le mont n’était connu que sous l’appellation de Massif Nord.

Mont Florence-Louise-Bradford

C’est lors de la journée internationale des femmes de 1984 que la Commission de toponymie a dénommé cette entité Mont Florence-Louise-Bradford, afin de rappeler la contribution exceptionnelle de cette femme à la vie sociale des Cantons-de-l’Est. Situé dans la municipalité du canton d’Orford, à quelques kilomètres au nord du parc du Mont-Orford, ce mont s’élève à 502 m d’altitude, du côté ouest du lac Bowker. Petite-fille d’un jamor du fort Chambly, Florence-Louise Bradford (1890-1977_ est née à Saint-Élie-d’Orford. Elle obtient son diplôme d’infirmière à Châteauguay et s’installe à Sherbrooke où elle ouvre en 1915 une maternité privée destinée aux mères célibataires. Pendant 35 ans, elle y accueille plus de 8 000 femmes de toutes conditions sociales qui venaient de différentes régions du Québec, d’Ontario et même de Nouvelle-Angleterre. En plus de faciliter la naissance des enfants, l’infirmière Bradford s’occupe au besoin de trouver des familles d’adoption, en tenant compte de l’origine ethnique des mères (70% francophones) et suit l’évolution des enfants par la suite. En outre, elle aide les femmes à trouver du travail et parfois à terminer leurs études. À une époque où la morale ostracisait les mères célibataires, ce travail était difficilement reconnu et peu rémunéré. Elle est décédée à la suite d’un cambriolage au cours duquel elle a été molestée par les voleurs.

Canton d'Orford
Canton d’Orford. Image libre de droit.

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