Écosystème du Mont Saint-Bruno
Les écosystèmes du Parc National du Mont Saint-Bruno offrent abri pour plus de 230 espèces d’oiseaux dans le parc et dans ses environs.
Parmi ces espèces, deux sont susceptibles d’être désignées menacées ou vulnérables : ce sont l’épervier de Cooper et la paruline azurée. On doit mentionner aussi la buse à épaulettes dont la situation au Québec est préoccupante.
Malheureusement, l’urbanisation et l’agriculture font réduire le domaine vital des oiseaux, ce qui rend précaire leur présence, compte tenu de sa superficie limitée du parc.
Parmi les oiseaux de proie qui nichent au parc sont le petit – duc maculé, le grand-duc ‘Amérique, la chouette rayée, l’autour des palombes, la petite buse, la buse à queue rousse et la crécerelle d’Amérique. Certains observateurs ont vu l’hibou moyen – duc et la petite nyctale.
En ce qui concerne les poisons, selon l’inventaire de 1987, on dénombrait dans l’ensemble des lacs du parc du mont Saint – Bruno, treize espèces.
Les lacs des Bouleaux, du Moulin et Seigneurial contiennent l’achigan à petite bouche, la barbette brune, le crapet – soleil, le mené jaune, le meunier noir et la perchaude.
Le lac du Moulin abrite ainsi la carpe allemande, la marigane noire, le poisson rouge (le carassin), le ventre – pourri et le raseux – de – terre gris. Le lac Seigneurial loge lui aussi le ventre – pourri, le crapet de roche et le museau noir. Le lac des Bouleaux, contient la marigane noire et le crapet de roche.
Dans le parc, la pêche à gué est tolérée. Cependant, elle est la cause d’une dégradation des rives des lacs et l’on devrait prendre des mesures pour la limiter.
La faune vertébrée du parc du Mont-Saint-Bruno est très diversifiée. Près de 50 % des espèces de mammifères du Québec ont déjà été observées sur ce territoire de faible superficie.
La flore du parc du Mont – Saint – Bruno est très variée, comprenant près de 40 espèces d’arbres, 50 espèces d’arbustes et environ cinq cents espèces de plantes herbacées. La direction du parc suit l’évolution des communautés végétales pour favoriser leur maintien et développement.
L’état de santé des plantes est bon, quoique on s’aperçoit des dommages aux arbres dus au perceur de l’érable, au corthyle de l’érable et à la spongieuse.
Les maladies des plantes sont provoquées essentiellement par la maladie corticale du hêtre, le chancre eutypelléen et l’anthracnose. Toutefois, la direction du parc effectue le suivi de l’état de santé des groupements forestiers et a réussi à limiter les maladies jusqu’au minimum tolérable.
Mont Saint-Bruno
Située à 5 km à l’ouest du Richelieu et à 18 km à l’est de Montréal, cette élévation qui ponctue la plaine de Montréal est, avec ses 218 m d’altitude, la moins élevée des collines Montérégiennes. Le mont Saint-Bruno renferme quelques dépressions occupées par les lacs Seigneurial, du Moulin, des Atocas, de Bouleaux et à la Tortue. D’abord désigné Colline de Montarville parce qu’il se trouvait dans la seigneurie de ce nom concédée en 1710 à Pierre Boucher de Boucherville, fils aîné de Pierre Boucher, le mont prit graduellement le nom de Saint-Bruno après 1842, année de la création de la paroisse, et 1845, année d’érection de la municipalité de Saint-Bruno-de-Montarville. Le nom de Saint-Bruno avait alors été retenu en l’honneur d’une famille Bruneau qui contribua de ses derniers aux débuts de la paroisse.
Mont Bruno se rencontre quelquefois dans les documents et, encore en 1946, une publication géologique québécoise parlait du « mont Saint-Bruno ou de Montarville ». Afin d’assurer la protection permanente d’un territoire représentatif du paysage des collines Montérégiennes, le gouvernement a établi un parc national de quelque 6 km carrés sur le mont, le parc national de Mont-Bruno qui, à l’origine, en 1985, s’appelait Parc de conservation du Mont-Saint-Bruno. En même temps, on permettait ainsi un au public d’y avoir accès pour se récréer en plein air et favoriser la découverte de sa faune et de sa flore.
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