Centre éducatif du Lac Joannès

Centre éducatif forestier du Lac Joannès

Le Centre éducatif forestier du Lac Joannès est situé au cœur de la réserve de biodiversité Vaudray-Joannès, à McWatters, un secteur de la ville de Rouyn-Noranda.

Ce centre éducatif forestier propose une multitude d’activités qui combinent le divertissement et la découverte de la forêt. On y découvre l’histoire de la vie sur Terre et on apprend comment contribuer à la préservation de l’environnement.

On y trouve un grand nombre de sentiers d’interprétation, qui peuvent être parcourus à pied ou à vélo de montagne, un labyrinthe avec 1001 embranchements, ainsi qu’un mini-golf. Les mordus de l’hébertisme peuvent tester leur habileté physique le long d’un parcours aménagé entre les arbres.

Un camp de vacances est ouvert en haute saison au Centre du lac Joannès.

Le Centre fait partie du réseau d’observation faunique de l’Abitibi-Témiscamingue.

Coordonnées du Centre éducatif forestier du Lac Joannès :

703, Chemin des Cèdres,
Rouyn-Noranda (MacWatters)
J9X 587.

Téléphone : 819 762 8867.

Site web du centre du Lac Joannès : afat.qc.ca.

parc aventure joannès arbre en arbre
Arbre en Arbre Rouyn Noranda. Source de l’image : Parc aventure Joannès.

McWatters

Installé dans la grande banlieue de Rouyn-Noranda, la localité de McWatters a vu le jour en 1932, bien qu’elle n’ait été érigée en municipalité qu’en 1979 sous le nom de Kinojévis, transformé en McWatters en 1981. La dénomination primitive de cet endroit, qui appartient en partie au canton de Joannès et en partie à celui du Rouyn, remonte au mot algonquin « kinogewich », mauvais brochet, de « kino », brochet, et « ich », mauvais, méprisable.

On a voulu ainsi marquer l’importance locale de la rivière Kinojévis, qui coule à peu de distance au nord, phénomène que les citoyens désiraient ancrer profondément dans leur patrimoine en adoptant le nom collectif de Jévissois. Le village a pris forme en 1932 grâce à la McWatters Gold Mines qui y construit des usines à proximité des mines d’or qu’elle exploitera très activement jusqu’en 1944. À la fois l’appellation de la compagnie et celle de la municipalité honorent la mémoire d’un prospecteur qui a découvert les lieux au début des années 1930, Dave McWatters, dont le patronmye a été amputé d’un « t » lors de l’adoption du nom du bureau de poste en 1936, restitué par la Commission de toponymie en 1986.

Lac Arntfield (municipalité)

À l’origine, vers 1920, cette partie du canton de Beauchastel de l’Abitibi-Témiscamingue portait le nom de Provancher, en rappel d’Arthur Provancher qui tenait en ces lieux une maison de pension, des écuries de même qu’un petit magasin. En 1925, un prospecteur américain, Frederick S. Arntfield, attribue son patronyme à la mine d’or qu’il vient de découvrir, la Arntfield Gold Mines, Ltd. Vu la présence du gisement, exploité de 1934 à 1942, l’appellation Arntfield, source également du gentilé Arntfieldois, s’applique au village qui ne sera constitué en municipalité qu’au début de 1980. Le village actuelle qui compte quelques trois cents habitants, tire partie économiquement de la jonction de quelques routes, dont l’une mène à Rouyn-Noranda, une autre en Ontario et une troisième au Témiscamingue.

Canton de Vaudray

Arrosé par la rivière Kinojévis, affluent de la rivière des Outaouais, ainsi que par cette belle étendue d’eau qui est qui est le lac Vaudray, au nord-est, ce canton se situe à environ 25 km au sud-est de Rouyn-Noranda. Sans accident particulier, son relief varie entre 270 m et 380 m d’altitude en se maintenant davantage autour de 310 m. Proclamé en 1920, ce canton est inhabité, sauf sur la rive orientale du lac Vaudray. Ce nom honore la mémoire d’un officier de l’armée de Montcalm qui appartenait au régiment de Languedoc: Étienne-Joseph de Vaudray était présent à Chambly en 1756, témoin à un mariage. Le nom de canton de Vaudray a paru en 1911 sur la Carte de la région de l’Abitibi.

Pour en apprendre plus :

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