Femmes du Québec

Femmes du Québec

Pendant les siècles, la société patriarcale s’est maintenue au Canada. Par exemple, il faudra attendre l’année 1940 avant que les femmes québécoises puissent récupérer le droit de vote, ce droit démocratique essentiel, même si au début du XIXe siècle, les femmes propriétaires avaient le droit de vote.

Pire encore, le travail des femmes, soit au foyer familial ou à l’extérieur pour faire vivre leur famille, est moins reconnu que le travail des hommes au niveau législatif jusqu’à la fin du XXe siècle  Parfois, les femmes n’ont droit qu’à la moitié du salaire des hommes, mais elles doivent quand même continuer à s’occuper de la maison et des enfants (ce qu’on appelle la double tâche).

Mais c’est également vrai qu’au XXe siècle, la société change et le rôle des femmes aussi. Fait curieux, ce sont les deux guerres mondiales qui ont contribué à la reconnaissance du rôle des femmes qui ont collaboré à l’effort de guerre et qui ont prit la place des hommes partis à la guerre, dans l’industrie de l’armement, dans les bureaux, dans les banques pour remplacer les hommes. Pour la première fois, les femmes reçoivent à l’occasion un salaire convenable pour leur travail.

Cependant, c’est dans les années soixante qu’on assiste à un véritable changement et à la victoire (partielle, il faut l’admettre) du féminisme moderne. Les femmes se battent sur tous les fronts pour la reconnaissance de leur rôle et de leurs droits : éducation, travail contraception, droits sociaux, égalité des sexes au chapitre du mariage.  Bref, les femmes veulent être traitées «d’égale à égal» avec les hommes, elles exigent que le travail invisible soit reconnu et apprécié et c’est ce qui compte, enfin…

femme assise sur un divan
La femme tombe sept fois et toujours se relève. (Proverbe martiniquais). Illustration : © Megan Jorgensen.

Tous les textes pour l’instant :

femme aux yeux noirs
La femme a un atout d’importance : le coeur. (Grégoire Lacroix, écrivain français. Les euphorismes de Grégoire-2). Illustration : © Megan Jorgensen.

Laisser un commentaire