
Poissons du Québec
Au Québec, le brochet, la perche et plusieurs espèces de truites sont les poissons d’eaux douces les plus répandus. Dans la Côte-Nord, l’on retrouve l’omble chevalier, très apprécié des gourmands pour la finesse de sa chair.
Parmi les poissons d’eau de mer, ce sont les saumons de l’Atlantique qui remontent les rivières de la Côte-Nord, de la Gaspésie et du Bas-Saint-Laurent en grand nombre qui sont les plus connus. Le saumon vit en mer, où il se nourrit de crevettes, de morues et de harengs, mais il revient frayer dans sa rivière natale pour s’y reproduire.
Cependant, les cours d’eaux du Québec abritent environ cent espèces de poisson d’eau douce, alors qu’on retrouve plus de sept cents espèces marines. Les experts sont unanimes, en expliquant ce fait par le recul relativement récent des glaciers.
Toutefois, le poisson-castor, le gaspareau, le cisco (ou corégone), l’éperlan arc-en-ciel, la carpe, la chatte de l’Est, le mulet à cornes, le ventre rouge du Nord, la barbue de rivière, la barbotte brune, l’anguille, la lotte, l’omisco, l’achigan, le crapet, le marigane, le doré jaune, le raseux-de-terre, le malachigan et de nombreuses autres espèces de poissons peuvent être observées.

Poisson. Photo : © GrandQuebec.com.
La pêche à l’éperlan aux quais de Québec
La pêche à l’éperlan attire le long des rives du Saint-Laurent des centaines de pêcheurs venus de tous les quartiers de Québec et appartenant à toutes les classes de la société.
Heureuse nouvelle, que nous communique un employé du ministère de la Chasse et de la Pêche: c’est à partir de dimanche prochain que les éperlans (et des gros!) seront les plus nombreux devant les quais du port; et pendant un mois les « bonnes lignes » pourront s’en donner à coeur joie.
Déjà dimanche, à l’Anse-au-Foulon, deux spécialistes de la gaule sont parvenus, en moins de huit heures, à retirer de l’eau cinq cents petits poissons. Tous les espoirs leur sont permis. Lundi, à l’occasion du congé de la fête d’Action de grâces, des écoliers se sont joints aux adultes pour taquiner l’éperlan; dans leur cas, le but poursuivi était moins de préparer une friture que de monnayer leur prise.
C’est ainsi qu’Adjutor Duchesneau, âgé de 13 ans et demeurant au numéro 803 de la rue Champlain, a réussi à accumuler quelques piécettes blanches en vendant plusieurs douzaines de poissons frétillants. On pêche même le soir, mais alors on sort le fanal.
La guerre totale est déclarée aux vers de terre. Et de jeunes gars, demeurant au pied de la Pente douce, vont s’approvisionner en cet appât jusque dans les jardins de la ville haute.
À l’heure des repas, on entend crépiter la graisse chaude dans les poêles.
Voir aussi :
- L’anguille au Québec
- Le hareng
- L’omble de fontaine
- Saumon de l’Atlantique
- La faune de la Nouvelle-France
- Bestiaire du Québec
- Fête de la pêche de Lanaudière
- Pêche à fascines au Québec
- Biographie de Vadim Vladykov
- Aquarium de Québec
- Aquarium des Îles-de-la-Madeleine
- Pêche à l’anguille
- Fumoir d’antan
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