Ours polaire en danger ?
Aujourd’hui, on compte quelque 22 mille ours polaires dans le monde.
Au fil des ans, l’ours polaire est devenu le symbole du réchauffement climatique de la planète. L’agence américaine de la faune et de la chasse a même proposé de l’inclure dans la liste des espèces en voie d’extinction. L’Union internationale pour la conservation de la nature – UICN, pour sa part, prévoit une réduction de 30% du nombre des ours polaires dans le monde d’ici 50 ans. Au Québec, on considère que la population de la baie d’Hudson et celle de la mer de Beaufort ont baissé de 22% par rapport au début des 1990.
Cependant, alors que plusieurs organismes écologiques et scientifiques sont d’avis que l’existence de l’ours polaire court un danger à cause de la diminution des banquises arctiques, les Inuits qui vivent au Québec, eux, soutiennent la thèse contraire.
En effet, selon les experts des ours polaires de l’institut Mativik à Kuujjuaq, chef-lieu du territoire du Nunavik, au total, parmi les 14 populations d’ours polaires au Canada, il y en a deux qui sont en danger. Ce sont la population de la baie d’Hudson et celle de la mer de Beaufort (n’oublions cependant pas que 60% des ours polaires sur terre vivent dans la baie d’Hudson).
Alors, les Inuits souhaitent que la communauté continue à chasser l’ours polaire comme elle l’a toujours fait.
Aujourd’hui, les populations autochtones ont le droit à cinq ours polaires par village par année. Ils utilisent à la fois la viande et la fourrure des ours.
Par ailleurs, on permet de chasser l’ours polaire aux touristes – chasseurs.
En bref, les ours polaires sont en train de perdre leur banquise, alors ils se déplacent sur la côte, ce qui constitue un danger réel pour les populations locales. D’autant plus que l’ours polaire qui n’a plus accès aux phoques qui restent dans l’eau, finit par manquer de nourriture et peut s’en prendre aux humains.
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