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Oiseaux

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Oiseaux du Québec

Plus de cinq cents espèces d’oiseaux ont été répertoriées au Québec.

Parmi les oiseaux de proie les plus impressionnants comptent le pygargue à tête blanche et l’aigle pêcheur.

Le harfang des neiges, appelé parfois hibou du nord, espèce menacée, est l’emblème aviaire du Québec depuis 1987, quand l’Assemblée nationale lui conféra ce titre honorifique.

Durant les migrations du printemps et de l’automne, on peut apercevoir les formations interminables d’oies des neiges et des bernaches sillonner le ciel.

De nombreuses variétés de canards nichent dans les cours d’eau. Parmi les canards, le mulard est le plus répandu et le canard huppé est le plus pittoresque.

Sur les rives et les îles du fleuve Saint-Laurent, l’eider à duvet est très fréquent. Il peut nicher en nombreuses colonies de plus de dix mille oiseaux. On retrouve aussi le canard noir, le petit pingouin appelé guillemot, le troglodyte des marais.

Dans les forêts québécoises, on peut observer et entendre des colibris, des mésanges à tête noire, des geais bleus, des pics mineurs, des gros-becs errants, des macareux moine, ces derniers étant surtout répandus sur l’île Bonaventure et dans l’archipel de Mingan dans la Côte-Nord. Il est très reconnaissable à son grand bec aux couleurs rouge, jaune et gris, son dos noir, son ventre blanc et ses pattes palmées d’un orange vif.

oiseau du québec

Un oiseau du Québec. Photo : © GrandQuebec.com.

Le fou de Bassan, friand de harengs, est un autre oiseau vedette au Québec. Cet oiseau, tout comme le pygargue à tête blanche aime l’île d’Anticosti et l’île Bonaventure pour y nicher.

Nous n’avons mentionné qu’une dizaine des cinq cents variétés d’oiseaux du Québec, mais nous essayerons de présenter la plupart de ces représentants de la faune.

oiseaux mangent

Oiseaux demandant de l’aide sociale. Photos © Nadia Fetisova.

Notons en passant que près d’une centaine de toponymes Aigle et Eagle, sans compter les appellations amérindiennes et inuites de ce nom, ont été recensés jusqu’à ce jour au Québec. La plupart sont officiels. On trouve d’abord les municipalités de Cap-à-l’Aigle dans Charlevoix et de Lac-des-Aigles dans le Bas-Saint-Laurent. Il y a six rivières qui portent cette dénomination dont deux dans la municipalité de Baie-James dans le Nord québécois ; il y des rivières de l’Aigle et des Aigles dans Gatineau, Saint-Maurice, Témiscouata et Lac-Saint-Jean-Ouest. Sur les 32 lacs ayant l’élément Aigle ou Eagle, 28 sont officiels et les 4 autres ont changé de nom. Six entités ont comme spécifique Nid d’Aigle.

Pour en apprendre plus :

1 commentaire

  1. S.G. dit :

    Je suis tombé par hasard, en cherchant autre chose, sur la page suivante qui aurait grand besoin de nombreux correctifs:
    http://grandquebec.com/faune-quebecoise/oiseaux

    On y parle de « pygargue à tête blanche et l’aigle pêcheur ». Nous n’avons que 2 espèces dans le genre des aigles au Québec: le pygargue à tête blanche et l’aigle royal, et ce dernier n’est pas pêcheur du tout. Et même là, je
    parle au sens large parce qu’officiellement, ces 2 espèces d’aigles ne font pas partie du même genre (même famille, mais pas même genre). Ce dont vous parlez est probablement le balbuzard, notre autre grand rapace pêcheur avec le
    pygargue à tête blanche.

    Ensuite, le harfang des neiges n’est pas une espèce désignée menacée. Il est probable qu’elle soit en diminution, comme quasiment la moitié des espèces que l’on retrouve au Québec, mais elle n’a pas de statut officiel d’espèce menacée et n’est franchement pas une espèce rare non plus.

    Ensuite, on parle d’un « canard mulard ». Si vous cherchez sur Wikipedia, vous trouverez que « Le mulard […] est un hybride stérile issu du croisement de deux espèces de canard domestique. Il est utilisé principalement pour la fabrication de foie gras dans le Sud-Ouest de la France. ». Vous référez probablement au canard colvert, quoi qu’encore là il n’est pas tout à fait aussi répandu que le canard noir.

    Canard huppé? C’est moins pire parce qu’effectivement, certains l’appellent familièrement ainsi au Québec, mais c’est quand même dangereux d’utiliser ce nom familier car il existe vraiment une espèce qui s’appelle « Canard huppé » en
    Amérique du Sud. Celui dont vous parlez vraiment est le Canard branchu, un nom qu’il porte de façon officielle depuis probablement une trentaine d’années.

    Ce n’est pas exhaustif, mais ce sont les erreurs les plus graves alors je m’arrête ici pour l’instant.

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