
Observation des cétacés
Les premiers voyages d’observation des cétacés ont été organisés en 1971, dans l’estuaire du Saint-Laurent. Aujourd’hui, ces activités sont vraiment florissantes.
La période d’observation débute à la mi-mai, mais la meilleure période s’étend de juin à octobre. Toutefois, cette période varie selon la migration des espèces.
Le rorqual bleu, par exemple, voyage vers Longue–Pointe-Mingan dès le mois d’avril.
Pour observer les cétacés, le bateau est le plus utilisé. D’une douzaine à deux cents passagers sont embarqués, on peut choisir une excursion en zodiac ou en bateau de croisière.
À vrai dire, les gros bateaux sont confortables pour le bar et autres services, mais, le frisson qu’on ressent en se trouvant sur une embarcation est très différent.
D’ailleurs, le meilleur moyen d’approcher les mammifères à une distance de quelques dizaines de mètres est le pneumatique.
Certains préfèrent le kayak de mer, mais c’est à vos risques et périls, particulièrement, si la baleine décide de faire surface à l’endroit où vous vous trouvez. Si la baleine perçoit les gros bateaux, un kayak peut passer inaperçu.
Au Québec, les endroits pour observer les cétacés sont nombreux : Baie-Sainte-Catherine, Natashquan, Trois–Pistoles, le parc gaspésien de Forillon, Longue-Pointe-de-Mingan, Tadoussac, etc. En effet, quelques soixantaines de compagnies offrent ce type de voyage.
Mais il ne faut pas oublier qu’à chaque région, correspondent des espèces différentes :
Le béluga peut être observé entre Baie-Sainte-Catherine et Tadoussac.
Le rorqual bleu (la baleine commune) aime les environs de Tadoussac, où il existe une grande fosse marine et où il s’approche du rivage.
L’archipel de Mingan et le parc national de Forillon en Gaspésie offrent la vue d’une très grande variété de cétacés.
Source de la photo : inra.fr : Laurent Bréhélin (avec l’autorisation de l’auteur).
Municipalité de Baie-Sainte-Catherine, note historique
Au moment de sa constitution en municipalité, en 1903, ce village avait pour nom Saint-Firmin, dénomination qui porte toujours la paroisse. Bien que l’on ignore le motif qui a présidé au choix de ce nom, on peut croire que l’on a voulu rappeler le premier évêque d’Amiens martyrisé au IIIe siècle (?) et dont la fête liturgique est célébrée le 25 septembre. Il a été attribué à la mission en 1847 par l’évêque de Québec.
Or, compte tenu de sa position géographique qui le place au sud de la baie Sainte-Catherine, en face de Tadoussac, sur la rive droite du Saguenay, la dénomination Baie-Sainte-Catherine semble s’être imposée parallèlement assez tôt, même si le changement n’est intervenu officiellement qu’en 1984. C’est sans doute par l’intermédiaire du bureau de poste que a repris le nom de la baie en 1901 sous la forme anglaise St. Catherine Bay, francisée vers 1935 en Baie-Sainte-Catherine, que cette dénomination s’est imposée dans l’usage.
On explique traditionnellement (Hormisdas Magnan, Diane Perron-Boulianne) que le prénom Catherine appliqué à la baie d’abord proviendrait d’une femme originale qui habitait les environs au début du XIXe siècle. Celle-ci, pour un motif obscur, serait montée clandestinement sur un bateau et, l’ayant découverte, on l’aurait débarquée dans la baie qui porte aujourd’hui son nom. Or, cette hypothèse est infirmée par la présence, sur la carte du père Laure dressée en 1731, de l’appellation Anse à la Catherine pour identifier la baie concernée. L’adjonction du constituant Sainte obéit à une pratique largement répandue jadis en toponymie québécoise de sanctifier le nom de certains lacs. D’ailleurs, on a pu relever la forme alternative Baie à Catherine, naguère en usage. Peuplé vers les années 1820, Baie-Sainte-Catherine a pu être décrit comme un petit village qui semble dormir.
Cependant, sa position à l’extrémité est de Charlevoix fait que les Baie-Catherinois déplorent d’être ignorés par les visiteurs trop pressés de franchir le Saguenay vers le vieux et pittoresque village de Tadoussac, duquel pourtant leur territoire a été détaché. Baie-Sainte-Catherine permet d’accéder à la Côte-Nord grâce à un traversier qui la relie à Tadoussac.
Pour en apprendre plus :
- Bélugas
- Essipit
- Escoumins
- Les Bergeronnes
- Parc national de l’Archipel de Mingan
- MRC de Charlevoix-Est
- Observation des baleines de l’île-Verte
- Festival de la Baleine Bleue à Les Bergeronnes
- Île-aux-Basques
- Poste de traite Chauvin
- Archipel des Sept-Îles
- Île-aux-Coudres
- Fjord du Saguenay
- Côte-Nord
- Saguenay
Même si cette activité fait un peu touristique, franchement, je recommande chaudement de m’effectuer. Observer les baleines dans leur milieu naturel est une chose absolument unique et qui ne vous laissera pas indifférent.
a première fois que j’ai rencontré les baleines au Québec, je suis rentré avec des images plein la tête, un vrai enfant. Je nageais entre réalité et magie et j’aurais aimé que ce moment ne cesse jamais.
Alors, suivez les conseils de cet article et passez un moment extra-ordinaire.
Bonjour je recherche des informations sur la saison des baleines. Je regarde sur Goolge mais c’est assez flou. J’ai l’impression que les gens vont plutôt les voir en été mais est-ce que fin avril c’est possible aussi ?
Bonjour ! Je veux savoir s’il y a un endroit
(ville, route) comme St-Siméon, Baie Ste-Catherine
ou Tadoussac où on peut voir des baleines
ou des bélugas de la route, sans avoir besoin
de faire une croisière, mais sur la rive Sud ??
Merci de me répondre à mon adresse courriel !! Nancy Dessureault