L’intelligence des animaux

L’intelligence des animaux : Selon les critères humains, les animaux les plus intelligents sont dans l’ordre

Les animaux et l’intelligence des animaux…

1. Le chimpanzé.

Il sait utiliser des outils, par exemple, un bâton pour chercher des insectes dans l’écorce d’un arbre. Le chimapnzé peut même créer des outils, communiquer par le langage des signes. Il sait associer des dessins à des personnes ou à des objets. Il sait s’organiser en groupe pour former une sorte de tribu. Le chimpanzé bonobo a recours à la sexualité pour apaiser les tensions diplomatiques.

2. Le dauphin.

Il a une vie sociale, il peut mettre au point une stratégie avec d’autres dauphins pour encercler un banc de poissons de la manière la plus efficace. Il aime jouer. Le dauphin utilise un langage très complexe dans lequel il peut nommer chaque individu spécifiquement, selon qu’il estime que l’autre est supérieur ou inférieur à lui. Il peut comprendre des notions comme « toucher », « intérieur », « extérieur », « gauche », « droite ». Il peut inventer ses propres jeux et apprendre aux humains à y jouer.

3. Le porc.

Il sociabilisé facilement. Le porc suit ce qu’est un miroir et a une conscience de lui-même en tant qu’individu. Il apprend vite, corrige ses erreurs. Le porc sait inventer et se détendre par des jeux. Le porc peut s’organiser en groupe. Il aime et protège sa famille, éduque ses petits. Il peut saisir avec son groin une branche pour s’en servir comme d’un outil, pour exercer par exemple un effet de levier.

4. L’éléphant.

C’est un animal sociable, intégré dans une société hiérarchisée autour d’une femelle âgée dominante. L’éléphant est altruiste. Il peut aider les plus faibles. Il sait aussi se reconnaître dans un miroir et utiliser une branche comme outil. Un rituel complexe est mis en place par le groupe lorsque l’un se ses membres meurt.

5. Intelligence des animaux – Le corbeau.

Jeune, il vit en bande, constituée de congénères du même âge. Chacun y occupe une place déterminée. Arrivé à l’âge adulte, le corbeau s’installe en couple et construit une famille. Il sait compter jusqu’à 8. Il peut accéder à de la nourriture hors d’atteinte en résolvant toute une série de petites épreuves. Le corbeau se reconnaît dans un miroir. Il peut prendre une pierre dans son bec pour briser un œuf.

6. Le poulpe.

C’est un animal courageux, curieux de tout, il apprend vite, trouve des solutions pour résoudre ses problèmes, met au point des stratégies de chasse. Le poulpe sait utiliser des outils et va même jusqu’à manipuler des noix de coco pour se construire des casques protecteurs. Dans un labyrinthe, il est l’animal le plus rapide pour trouver la sortie.

7. Le rat.

Il bénéficie d’une mémoire exceptionnelle lui permettant de retenir les meilleurs chemins et les moyens de franchir des passages dangereux. Il sait vivre en groupe parfois très large et intègre une hiérarchie où il respecte ses supérieurs et domine ses subalternes. Le groupe possède des rituels de mise en quarantaine lorsque l’un de ses membres a absorbé des aliments inconnus, afin d’éviter la contamination. Il sait tirer des leçons de ses réussites et de ses échecs passés.

8. Le chat.

Il a une grande capacité d’apprentissage. Le chat sait vivre seul ou en groupe. Il est curieux de tout ce qui est nouveau, il est joueur. Le chat a une activité onirique très riche, qui a inspiré les chercheurs pour comprendre les mécanismes du rêve. C’est un animal qui sait s’adapter à toutes les situations nouvelles.

9. Le chien.

Le chien a une intelligence émotionnelle qui lui permet de percevoir parfaitement ce que ressentent ses maîtres. Il est fidèle et a su tisser une relation privilégiée avec les humains. Il est capable de manifester son amour pour son humain de référence de multiples manières.

10. Les fourmis.

Même si elles n’ont pas une intelligence de type « humain », elles ont au sommet de la sociabilité, puisqu’elles sont capables de construire des cités de plus de 50 millions d’individus qui fonctionnent en parfaite harmonie (par exemple, les fourmis rousses des bois qu’on trouve dans les forêts européennes). Elles connaissent l’agriculture (elles font pousser des cultures de champignons dans leurs sous-sols), la guerre, l’élevage (de pucerons dont elles extraient le miellat), l’agriculture (elles construisent des cités pyramidales équipées de solariums et d’un système de ventilation efficace).

Deux astronautes. Illustration par Bing. Intelligence des animaux
Deux astronautes. Illustration par Bing.

Nos minuscules locataires – Intelligence des animaux

Le biologiste américain Richard Dawkins, auteur du libre « La Gène égoïste », a proposé une théorie originale : les virus, bactéries, protozoaires ou vers parasites qui vivent dans notre corps influent sur nos comportements sans que nous en ayons conscience. Tapies au fond de nous ou de nos cellules, ces entités de taille infime ont des projets pour nous, que nous écoutons malgré nous. De ce fait, si nous accomplissons parfois des actes incompréhensibles, c’est parce que ces locataires invisibles entendent se servir de nous pour se propager.

Dawkins s’était aperçu, par exemple, que les patients atteints de la syphilis – qui est une bactérie – avaient davantage envie d’avoir des rapports sexuels que des personnes saines. Il en avait déduit que la syphilis avait pour projet de se diffuser au maximum, ce qu’une multiplication des relations sexuelles de ceux qui en étaient porteurs favorisait.

Chez les fourmis, la douve du foie, minuscule ver qu’elles ingèrent accidentellement, prend le contrôle de leur cerveau. La douve du foie, une fois qu’elle est dans des herbes en attendant d’être ingurgitée par les moutons. Grâce à cela, la douve peut poursuivre son évolution dans le système digestif de l’ovidé, et ainsi se reproduire.

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Dans le cas des chats, l’hôte indésirable cherchant à se propager serait la toxoplasmose. Le chat est en effet porteur de ce protozoaire (Taxoplasma gondii) qu’il laisse dans ses excréments et son urine. Le professeur Jaroslav Flegr, spécialiste des parasites, avait déjà constaté que les rats avaient une répulsion naturelle envers l’odeur d’urine du chat, mais que, une fois qu’ils avaient ingurgité le parasite de la toxoplasmose. Ils étaient au contraire très attirés par cette odeur, ce qui permettait aux chats d’attraper les rats infectés beaucoup plus facilement avant de les manger, et donc facilitait la reproduction du protozoaire.

Pour ce qui est des humains, on sait que la toxoplasmose est un parasite qui ne présente aucun symptôme apparent, mais qui peut être dangereux pour la femme enceinte, puisqu’elle risque de perturber la croissance de son fœtus. Il n’existe à ce jour aucun vaccin ni aucun remède contre la toxoplasmose.

Toutefois, d’autres études du professeur Flegr ont prouvé que ce parasite changeait aussi le comportement de ses hôtes humains. Tout comme pour les rats, les hommes qui seraient atteints de toxoplasmose (on estime que ce serait le cas de plus de 30% de la population humaine) verraient leur sensibilité olfactive changer : ils trouveraient l’odeur d’urine des chats agréable, seraient anormalement attirés par leur présence et auraient des difficultés à se retenir de les caresser.

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Autre effet curieux : ceux qui ont été contaminés par la toxoplasmose seraient tentés de prendre plus de risques.

C’est ce que, en 2022, le professeur Flegr a découvert en menant une étude sur le comportement en voiture : les personnes atteintes de toxoplasme rouleraient plus vite et seraient trois fois plus nombreuses à avoir des accidents.

(Bernard Werber, Sa majesté des chats. Encyclopédie du Savoir Relatif et Absolu. Volume XII.)

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Un locataire peut être désagréable. Illustration de Bing. Intelligence des animaux
Un locataire peut être désagréable. Illustration de Bing.

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