Faits fascinants sur les ours polaires

Six faits fascinants sur les ours polaires

Une ville canadienne est surnommée « la capitale mondiale de l’ours polaire »

Les ours polaires détiennent un record du monde Guinness en tant que plus grand carnivore terrestre. Ces prédateurs au sommet de la chaîne alimentaire de l’Arctique peuvent peser jusqu’à 770 kg, mesurer 2,4 mètres du museau à la queue, et abattre un morse s’ils ont vraiment faim6. Mais ces grands ours blancs semblent aussi assez câlins pour figurer dans des publicités Coca-Cola et des campagnes sur le changement climatique. Voici quelques faits essentiels sur ces puissants animaux.

Ces animaux sont des mammifères marins

On considère les ours polaires comme des mammifères marins. L’Administration nationale océanique et atmosphérique américaine définit comme des mammifères qui dépendent des océans pour prospérer. Quatre groupes taxonomiques entrent dans cette catégorie : les baleines, dauphins et marsouins (Cétacés) ; les lamantins et dugongs (Siréniens) ; les phoques, otaries et morses (Pinnipèdes) ; et les « fissipèdes » marins (signifiant « à pieds fendus »), incluant les ours polaires et les loutres de mer.

Les ours polaires sont bien adaptés à la vie dans le froid

Les ours polaires ont développé des caractéristiques uniques pour survivre dans les régions fréquemment glaciales à travers l’Alaska, le nord du Canada, le Groenland et la Sibérie. Ils ont une fourrure translucide et une peau noire. La première laisse le soleil pénétrer leur épaisse fourrure, et la seconde absorbe un maximum de chaleur pour garder les animaux au chaud dans des températures négatives. Sous la peau de l’ours, une couche de graisse de 10 cm d’épaisseur isole son corps. Les ours polaires ont aussi d’énormes pattes – jusqu’à 30 cm de diamètre. Celles-ci leur donnent de la stabilité lorsqu’ils marchent sur la glace. Aussi elles agissent comme des pagaies lorsqu’ils nagent.

Ils n’hibernent pas

Contrairement aux ours des régions plus tempérées, les ours polaires n’hibernent pas. Comme leurs sources de nourriture – phoques, poissons, oiseaux marins, et même carcasses de baleines – restent disponibles toute l’année, ils n’ont pas besoin d’hiberner. L’hiver est en fait la meilleure période pour les ours polaires pour attraper un repas. La banquise, que les ours utilisent comme une plateforme pour se déplacer d’un endroit à l’autre, atteint sa plus grande étendue et épaisseur durant cette saison, facilitant la chasse.

Les ours polaires chassent par furtivité

Les ours polaires ont perfectionné une méthode de chasse à la fois sournoise et mortelle. Un ours affamé reniflera l’air pour localiser un phoque se reposant sur un bloc de glace. Puis il se glissera silencieusement dans l’eau. Avec seulement son museau au-dessus de la surface, l’ours pagaiera plus près de sa proie. Il se faufilera alors autour des morceaux de glace flottante jusqu’à ce qu’il soit à portée de frappe.

Le réchauffement de l’Arctique menace leur survie

On présente souvent les ours polaires comme les emblèmes du changement climatique. En effet, l’Arctique se réchauffe jusqu’à quatre fois plus vite que le reste du monde. Ainsi cela qui a entraîné une diminution de la quantité annuelle de banquise. Moins de banquise signifie que les ours polaires ont plus de difficulté à se déplacer entre les zones de chasse et à traquer leurs proies avec succès.

Une ville canadienne est surnommée « la capitale mondiale de l’ours polaire »

Churchill, au Manitoba, se situe sur la côte ouest de la baie d’Hudson. C’est en plein sur le chemin des routes de migration des ours polaires. Chaque été, des centaines d’ours se rassemblent autour de Churchill. Ils attendent donc que la baie gèle complètement, annonçant leur saison de chasse hivernale.

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