Cygnes du Québec et du Canada
Répartition mondiale. Oiseaux aquatiques grégaires à pieds palmés et de taille très variée. La plupart se nourrissent sur l’eau, mais les oies, les cygnes et quelques canards broutent sur terre.
Il existe plusieurs espèces de cygnes au Québec. Selon le Ministère des Forêts, de la Faune et des Parcs du Québec, le cygne tuberculé (Cygnus olor) est une espèce exotique potentiellement préoccupante et présente au Québec. Il s’agit d’un des plus gros oiseaux volants au monde, avec un poids pouvant atteindre de 11 à 16 kilogrammes et une envergure dépassant les 2 mètres. Il a un plumage blanc, un bec orangé et une bosse noire caractéristique sur le haut du bec. Il utilise les berges des lacs, des étangs, des marais et d’autres plans d’eau comme habitats.
Une autre espèce de cygne qui peut être observée au Québec est le cygne trompette (Cygnus buccinator), qui est l’un des oiseaux les plus majestueux du Canada. Il a également un plumage blanc, mais un bec et des pattes noirs. Son envergure peut atteindre 3 mètres. Il habite les régions de lacs et de marais, surtout dans les régions arctiques de l’Amérique du Nord. Il migre vers le sud en automne en formant des V. Il est connu pour son cri qui ressemble au son d’une trompette ou d’un accordéon. Il est classé parmi les espèces protégées au Canada.
Les cygnes sont les plus grands membres de la famille des Anatidae, et sont parmi les plus gros oiseaux volants. Ils se nourrissent principalement de plantes aquatiques. Ils sont généralement monogames et restent avec le même partenaire pour la vie. Les petits cygnes s’appellent des cygneaux et ont un duvet gris.
Cygne chanteur (Cygnus cygnus) : Répartition : D’Eurasie, régulier en hiver aux Aléoutiennes occidentales et centrales; a niché à l’île Attu. Inusité sur les côtes Est Ouest, où il peut facilement s’agir d’oiseaux échappés de captivité. D’habitude le jaune du bec s’étend en pointe jusqu’aux narines; voir Cygne de Bewick (race d’Eurasie du Cygne siffleur); le front est dans le prolongement du bec droit. L’appel le plus fréquent est une note double claironnante. En premier hiver, brunâtre, a une tache blanchâtre au bec de même forme que la tache jaune.
Cygne tuberculé (Cygnus olor) : Protubérance noire à la base du bec orange. À l’âge jeune, blanc ou brunâtre, a le bec gris, noir à la base; les jeunes sont sombres et commencent à muer en blanc au milieu de l’hiver; le bec devient rosâtre. Nage généralement le cou en S, le bec pointé vers le bas, les ailes arquées au-dessus du dos. Émet sifflements et grognements, mais est généralement silencieux. Répartition : D’Eurasie, introduit en Amérique du nord. Commun dans les parc, La population sauvage de l’Est augmente et il s’est aussi établi par endroits dans le Midwest. Actuellement, il y en a plusieurs dans la région des Grands Lacs.
Cygne siffleur (Cygnus columbianus) : Chez eux, le noir de la face se termine en pointe devant les yeux et forme une ligne droite dans le front; la plupart ont un point jaune de taille variable devant l’œil. Tête ronde, bec légèrement concave. Chez la race d’Eurasie (Cygne de Bewick), inusitée sur la côte Ouest, le jeune de la face et du bec ne s’étend généralement pas sous la narine. Mue plus tôt que celui du cygne trompette et du cygne chanteur et paraît donc beaucoup plus blanc en fin d’hiver. Le cygne de Bewick a la tache du bec blanchâtre. L’appel est un sifflement aigu et sonore. Répartition : Niche dans la toundra et les marais retirés; hiverne en troupes sur les étangs, lacs et estuaires peu profonds. Rare ou peu commun par endroits en hiver dans l’intérieur des États-Unis; inusité au sud jusqu’au golfe du Mexique et au nord jusqu’dans tout l’est du Canada.
Cygne trompette (Cygnus buccinator) : Le noir de la face finit en pointe large devant l’œil et forme un V dans le front, lequel se trouve dans le prolongement du bec droit. Le plumage est brun gris jusqu’à l’âge mature. L’appel le plus fréquent est un « honk » ou « honk-honk » sonore, comme un klaxon de vieille voiture. Répartition : assez commun par endroits dans les aires de nidification qu’il lui reste et réintroduit dans quelques anciennes. Rare en hiver jusqu’en Californie et dans le Sud-Ouest.
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