Bestiaire du Québec

Cerf de Virginie

Cerf de Virginie

Cerf de Virginie au Québec

En Amérique du Nord, le cerf de Virginie (Odocoileus virginianus) est le plus répandu parmi les gros animaux.

Au Québec, tout le monde connaît très bien cet élégant cervidé.

En été, le ventre de cet animal est blanchâtre, tandis que son dos et ses flancs sont roussâtres. L’hiver venu, le pelage des parties supérieures du corps devient gris. La gorge et la queue sont blanches. On reconnaît de loin le cerf de Virginie grâce à ses membres fins et nerveux. L’animal possède de grands yeux, un museau chauve et mince et de grandes oreilles.

Seul le mâle a des bois. Une femelle sur mille peut en avoir, mais ils sont petits.

Les mâles adultes ont plus de 1 mètre de haut et leur poids est d’environ 110 kilogrammes. Mais certains individus peuvent atteindre jusqu’à 200 kilogrammes.

En été, le cerf de Virginie habite les forêts de feuillus mélangés, les érablières, les champs non cultivés et les coupes forestières. En hiver, il se rend dans les forêts de conifères.

Le cerf de Virginie est très fécond. La saison des accouplements a lieu de début octobre jusqu’à fin novembre. Le cerf est polygame, mais il ne courtise qu’une seule femelle à la fois. Quoique très élégant, il n’en reste pas moins cerf et pour attirer les femelles, le mâle urine et gratte le sol avec ses sabots.

Les cerfs de Virginie mangent broussailles, feuilles, pousses tendres, herbes, fruits, champignons, trèfles, etc. Cependant, en hiver, il se nourrit de ramilles, de cèdres, de sapins, de vinaigrier, d’érables et d’autres feuillus.

Les prédateurs principaux du cerf de Virginie sont l’homme, le loup, le coyote et le lynx. Quand le cerf perçoit le danger, il relève la queue et s’enfuit en sautant. C’est un coureur rapide et un bon sauteur qui peut accomplir des bonds de 10 mètres de long sur plus de 2 mètres de haut.

En été, le cerf de Virginie aime la solitude. L’hiver, le cerf réduit son territoire à un peu plus d’un kilomètre de diamètre.

À l’état sauvage, le cerf de Virginie vit jusqu’à 10 ans. En captivité, il peut atteindre l’âge de 20 ans.

Le cerf mulet et le cerf de Virginie sont proches parents car ils font partie de l’ordre des artiodactyles et de la famille des cervidés. Cependant, le cerf mulet est plus trapu et plus lourd. Sa queue est petite et blanche à pointe noire et ses bois se divisent et se subdivisent en andouillers. Il y a d’autres différences entre le mulet et son cousin. Au Québec, c’est le cerf de Virginie qui est le plus répandu.

cerf de virginie

Cerf de Virginie. Photo : Photo-depot

Communément appelé chevreuil, le cerf de Virginie (Odocoileus viginianus) vit dans les forêts mixtes et dans les bois de feuillus du Québec. Depuis le milieu des années 1990, cette espèce a connu une croissance notable dans la vallée de la Chaudière et la région des Appalaches. Selon des inventaires aériens datant des ans récents, le chepter compterait environ 50 mille bêtes. Dans certaines secteurs où la densité de cerfs est particulièrement élevés, des problèmes émergent : dommages aux productions agricoles, aux jardins ornementaux ou aux plantations, augmentation des collisions routières. Le nourrissage à des fins de loisir ayant gagné en popularité, il contribue parfois à accentuer ces problèmes. D’un autre côté, la pratique peut être néfaste pour les animaux si les aliments offerts ne répondent pas aux exigences alimentaires de l’espèce. Un rassemblement au poste de nourrissage peut augmenter la prédation; mais intégrées de manière à ne pas déranger la routine des cerfs, les activités d’observation offrent un potentiel de mise en valeur intéressant.

Le cerf de Virginie se nourrit principalement de feuilles, de bourgeons, d’herbe, de fruits, de glands et de champignons qu’il trouve dans les forêts et les prés. Un estomac divisé en quatre lui permet de consommer certains aliments que la majorité des autres mammifères de digèrent pas. Le cerf absorbe entre 2 et 4 kilogrames de nourriture par jour.

Un odorat développé et une ouïe fine lui annoncent de loin la présence d’un danger. Champion à la course, il réalise des pointes de 60 kilomètres à l’heure, échappant aini à des prédateurs tels que le lynx, le loup, le coyote et l’homme. Les bonds verticaux d’un cerf peuvent atteindre près de trois mètres; ses bonds horontaux couvrent jusqu’à 9 mètres. Averti d’un danger, le cerf relève la queue, montrant ainsi son croupion blanc, un signal visuel éloquent à l’intention de ses semblables.

À l’automne, la période de reproduction donne lieu à des combats; les mâles s’affrontent pour la conquête d’une femelle. Pour délimiter son territoire, le cerf urine, répand des sécretions sur le sol et sur la végétation ou frotte son panache contre l’écorce des arbres. Au printemps, la femelle s’isole discrètement et, d’ordinaire, donne naissance à un seul faon. Mais la portée en compte parfois trois, lorsque les femelles sont plus âgées et que la nourriture est suffisante. Les jeunes sont allaités pendant à peu près deux mois. Ils quittent normalement leur mère au cours de l’année suivante.

Au Québec, l’hiver constitue une période particulièrement déterminante pour le cerf. La température froide, associée au couvert niegeux qui entrave les déplacememnts, requiert une dépense énergétique supplémentaire. L’animal devient alors plus vulnérable aux assauts des prédateurs, dont le coyote. Le début de l’hiver signale le rassemblement des cerfs dans des endroits conifères où l’accumulation de la neige est minime et qui offrent une protection contre le vent. Les sites constituent une réserve de nourriture sous la forme des ramilles de la strate arbustive. Les bêtes s’y déplacent grâce à un réseau de sentiers qui réduisent les pertes énergétiques. Les ravages suffisamment vastes, de plus de 2,5 kilomètres carrés, sont habituellement utilisés annèe après année. Ils peuvent faire l’objet de mesures de sensibilisation et d’aménagements qui en favorisent la conservation.

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1 commentaire

  1. Céline Raciciot dit :

    Avons-nous des recours à prendre … nous adorons les animaux, mais avons été victimes d’un accident de la route lorsque nous étions à moto. Mon conjoint a passé 1 semaine à l’hôpital, et a eu 2 chirurgies, moi, je le suivais et fut traumatisée. Un chevreuil, a sauté devant la moto mon conjoint. L’animal fut tué sur le coup. La personne responsable est un résident du bord de la route 148, à Grenville-sur-la-Rouge, qui nourrit les chevreuils. Il a dit à des témoins de l’accident que mon conjoint avait tué SON chevreuil. Un autre motocycliste a connu le même sort…pire que mon conjoint 2 semaine auparavant. Ces accidents coûtent très cher au gouvernement. Je crois qu’il devrait y avoir une loi qui empêche les gens qui demeurent à proximité des routes de nourrir les animaux sauvages. Je suis d’accort qu’ils le fassent lorsqu’ils habitent loin des routes passantes.. Je ne sais pas à qui d’autre m’adresser au Ministère de la Faune, à la Sureté du Québec? . Merci de me répondre.

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