Caribous : dix mille bêtes noyés

Dix mille caribous noyés

Caribous noyés : Plus de 10 mille caribous se sont noyés dans la rivière Caniapiscau, emportés par les eaux gonflées dues aux récentes pluies. Les rives de la rivière sont devenues un véritable charnier.

Ce désastre écologique sans précédent au Nouveau-Québec c’est produit à la chute Calcaire, située à environ 80 kilomètres au sud de Kuujjuaq (ex Fort-Chimo).

Poursuivant leurs migrations millénaires, les caribous, après avoir traversé le Caniapiscau, ont été emportés dans la chute, d’une hauteur d’environ 20 mètres.

Actuellement des milliers de carcasse jonchent les bords de la rivière, ainsi que les rives du fleuve Koksoak, situé en aval, sur plus de 30 kilomètres. Plusieurs bêtes sont aussi accrochées aux rochers qui émergent des deux cours d’eau.

Le ministère de l’Environnement a dépêché un hélicoptère sur les lieux pour examiner la possibilité d’enlever les carcasses des deux cours d’eau afin de limiter la pollution engendrée par la putréfaction des bêtes.

(Cette nouvelle a été publiée le 7 octobre 1984).

caribou au québec
Caribou. Photo : © Tous droits réservés, GrandQuebec.com.

Lac Châteauguay

Alimenté par le lac Beausset, immédiatement au sud, et le lac Loudin, quelques kilomètres plus au sud-ouest, ce plan d’eau du Nord québécois (Territoire non organisé de Rivière-Koksoak) a une superficie de plus de 68 kilomètres carrés, une longueur de 17 kilomètres et une largeur de 9 kilomètres. Il se situe à une centaine de kilomètres au sud-est de l’endroit où la Delay se jette dans la rivière Du Gué. Ainsi qu’à une cinquantaine de kilomètres à l’ouest du lac Cambrien.

Le lac représente la principale source la Châteauguay, rivière qui naît dans la région du lac Loudin. Cette rivière remonte au nord-est et termine sa course à l’est, dans la Caniapiscau. Signalé comme une nouvelle dénomination en 1916, cet hydronyme honore la mémoire de Louis Le Moyne de Châteauguay (1676-1604).

Dès l’âge de 12 ans, il accompagne son frère Pierre Le Moyene d’Iberville dans ses expéditions à la baie James. Impressionné, d’Iberville sollicite en 1693 un brevet de garde-marine pour Châteauguay. Il est « capable à lui seul de conduire un vaisseau pour ce qui regarde le pilotage et le commandement ». Le 4 octobre de l’année suivante, Châteauguay périt d’un coup de mousquet lors du siège de Port Nelson. C’était un poste de traite anglais sur la côte ouest de la baie James. Sur une carte datant de 1935, on appelle le lac Châteauguay Methy Lake. Le toponyme naskapi qui identifie ce plan d’eau est Matisistin.

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