Balbuzard
Balbuzard (Pandion faliaetus) est un oiseau rapace diurne, connu aussi comme aigle pêcheur ou pêcheur, très répandu au Québec. Sa tête et dessous sont blancs. Une ligne brun foncé se trouve derrière l’œil. Cette ligne va d l’œil au manteau de même couleur. Sa queue est pâle et rayée de noir. On distingue une tache noire visible en vol sur les ailes longues et plutôt rectangulaires. En vol plané, les ailes sont tenues à l’horizontale, coudées à la hauteur du poignet. En vol direct, le battement d’ailes est lourd, régulier et de grande amplitude.
Le balbuzard appartient à l’ordre des falconiformes, famille des accipitridae.
Cet oiseau est d’une taille d’environ 55-60 centimètres, mais l’envergure de ses ailes atteint 1,5 mètres. Il s’observe surtout de la fin avril au début octobre. Le balbuzard niche un peu partout au Québec, sauf à l’extrême nord. Le balbuzard fréquente les grands plans d’eau douce ou salée, tels les rivières, les lacs, le littoral du golfe du Saint-Laurent et de la mer.
Les balbuzards adultes des deux sexes sont semblables, mais la femelle est plus grande que le mâle. D’ailleurs, l’extrémité brune des plumes de la poitrine de la femelle forme parfois un collier brisé. Les juvéniles possèdent un manteau tacheté de blanc.
Les oiseaux se nourrissent presque exclusivement de poissons – crapettes, barbotes, plies, perchaudes, poulamons. Les balbuzards capturent la proie en plongeant après avoir volé sur place. Cependant, à l’occasion, le balbuzard peut attraper un canard, une grenouille, un petit mammifère ou une couleuvre. Ce sont des aspérités cornées à la plante des pieds et un doigt réversible qui lui permettent de retenir ses proies.
La femelle pond de deux à quatre œufs. C’est surtout la femelle qui couve de 32 à 33 jours, le mâle apportant la nourriture pendant une période qui s’étend aux premières semaines suivant l’éclosion. Les jeunes peuvent voler vers huitième semaine, mais ils deviennent autonomes un ou deux mois plus tard. Les jeunes demeurent sur les lieux d’hivernage l’été suivant la naissance et migrent vers le nord à leur deuxième année. Ils s reproduisent à leur troisième année. La longévité maximale connue chez l’espèce a été de 32 ans.
Le nid est composé de branchages et volumineux. Les nids sont habituellement situés près de l’eau, dans un arbre, parfois sur un rocher ou encore à même le sol. Chaque année, les parents rajoutent des branches au nid de l’année précédente. On y trouve des objets bizarres – bouts de corde, filets de pêches, râteaux, bouteilles, etc. Les adultes attaquent farouchement tout intrus qui s’approche du nid.
Selon le guide Les Oiseaux aquatiques du Québec, de l’Ontario et des Maritimes, au Québec, le Centre d’interprétation d la nature du lac Boivin, à Granby, est l’un des meilleurs endroits pour voir le balbuzard à l’œuvre, particulièrement au début mai et à la fin septembre.
Pour en apprendre plus sur le balbuzard et sur des centaines d’autres oiseaux, nous renvoyons le lecteur vers le livre Les Oiseaux aquatiques du Québec, de l’Ontario et des Maritimes, de Marc Surprenant (Waterloo – Québec, éditions Michel Quintin, 1993).
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vous n’auriez pas des infos sur leur disparition?