Comment réussir l’examen d’entrée au secondaire

Comment réussir l’examen d’entrée au secondaire au Québec

Voici les 10 questions le plus souvent posées par les parents des enfants. En fait, au Québec, entre la décision d’inscrire un enfant dans une école privée ou internationale et son admission définitive, il reste une étape cruciale à franchir, soit l’examen d’entrée. Cette étape suscite chez bien des parents de vives inquiétudes et de nombreuses interrogations. Avec l’aide de responsables d’admission, Pierrette Tranquille et Françoise Tchou, les auteures du livre « Réussir l’examen d’entrée au secondaire. École privées + Écoles internationales » ont tenté de répondre aux questions qui reviennent le plus souvent de la part des parents.

Est-ce une bonne chose que l’enfant se présente à plusieurs écoles ?

L’enfant peut se présenter à plusieurs écoles, donc à plusieurs examens d’admission. Pour des élèves qui réussissent bien à l’école ce n’est certainement pas nécessaire. Cependant, pour les élèves qui ne sont pas habitués à passer des examens, ceux qui viennent du secteur alternatif, par exemple, cela peut être un excellent exercice pour se familiariser avec des examens, avec ce genre d’examen et ces types de questions.

Est-ce seulement le profil intellectuel de l’enfant qui intéresse les écoles ?

Il existe des écoles qui recherchent un profil particulier chez les candidats (sportif, artistique ou autre), mais en général, c’est le profil intellectuel de l’enfant qui est évalué.

Quelles matières sont évaluées dans les examens d’admission ?

Au Québec, pour les écoles francophones, le français est un élément très important. Ainsi, toutes les écoles demandent une production écrite. Mais la plupart des écoles ajoutent à la production écrite un examen objectif – c’est-à-dire à choix de réponses – qui comporte quatre volets : français, mathématiques, culture générale et habiletés logiques (parfois aptitudes à poursuivre des études secondaires).

L’examen porte-t-il sur le programme de 5e année ou de 6e année ?

Les examens d’admission ont lieu généralement pendant l’automne, quand les élèves commencent leur 6e année. Ils portent donc sur le programme de 5e année du ministère de l’Éducation du Québec.

Comment améliorer la rapidité de mon enfant ?

En effet, l’enfant devra répondre à des centaines de questions en peu de temps. Cependant, n’exagérons pas l’importance de la rapidité. Un élève qui, sur cent questions, répond à 60 questions, et qui en a 55 bonnes, sera probablement mieux noté qu’un élève qui répond à toutes les questions, et qui en a, lui aussi, 55 bonnes. Cela dit, en chronométrant l’examen, les écoles veulent tout simplement savoir si l’enfant est capable de suivre le groupe avec lequel il sera appelé à poursuivre ses études secondaires. La première consigne à suivre à l’examen est celle-ci : travaille bien, mais travaille plutôt rapidement. Un seul conseil à donner à son enfant pour être plus rapide : si tu ne connais pas la réponse à une question, passe tout de suite à la suivante, quitte à revenir plus tard à celle qui te bloque.

Comment améliorer la culture générale de mon enfant ?

On ne peut pas améliorer la culture générale d’un enfant en quelques mois ou en quelques semaines, encore moins la veille de l’examen. La culture générale, c’est ce que l’on a appris durant toute sa vie. La lecture est le chemin naturel vers la culture. Un enfant qui lit ne rencontre généralement pas de problème dans ce volet de l’examen. Les parents, en ce domaine, ont une très grande responsabilité. Identifiez assez tôt, vers l’âge de 6 ou 7 ans, quels sont les principaux champs d’intérêt de votre enfant et essayez par toutes sortes de stratagèmes, par la ruse si nécessaire, de les élargir en éveillant sa curiosité à d’autres sujets. S’il aime surtout le sport, par exemple, emmenez-le au cinéma, au théâtre, au musée, au zoo, au planétarium, à l’insectarium.

Comment sont évalués les enfants ?

Le premier critère de sélection est l’examen d’admission. L’élève doit obtenir la note de passage pour chacun des quatre volets de l’examen et pour la production écrite. Cette note peut varier de 60 à 70 %, selon les écoles.

Le deuxième critère est le dossier scolaire, le bulletin de l’élève.

Le troisième critère est le comportement – critère dont on ne parle pas très souvent, mais qui est très important. Si l’on détecte chez l’élève un problème de comportement (dans le bulletin ou même lors de l’examen d’admission), il y de grandes chances qu’il soit refusé.

Pénalise-t-on de la même façon une absence de réponse et une réponse fautive ?

Normalement, une mauvaise réponse n’est pas plus pénalisée qu’une absence de réponse. Mais si c’est le cas, cela est toujours précisé dans la consigne de l’examen. On veut ainsi encourager l’enfant à ne pas répondre s’il ne connaît pas la réponse. S’il n’y a pas de consigne claire à ce sujet, un conseil : dites à votre enfant de prendre un risque, quitte à se tromper.

Comment éviter de stresser mon enfant le jour de l’examen ?

Le stress fait partie intégrante de l’examen. Il ne faut pas l’éviter, mais le contrôler. Bien souvent, ce ne sont pas les enfants qui sont les plus stressés, mais plutôt les parents, et ceux-ci communiquent leur stress à l’enfant :

  • Arrêtez de lui dire le jour de l’examen : « Fais ceci, fais cela, ne fais pas ceci, ne fais pas cela, n’oublie pas ceci, n’oublie pas cela… »
  • Ne le faites pas arriver trop en avance à l’examen, une demi-heure suffit.
  • Un sourire, une petit tape dans le dos «  « Vas-y, tout ira bien! »

Que faire si mon enfant est refusé ?

Si l’école accepte 200 élèves et qu’il y a 500 demandes d’admission, il y aura forcément 300 déceptions. Si votre enfant est refusé, il ne faut surtout pas en faire un drame, car ce n’est pas un drame. Demandez aux responsables des admissions les résultats de chaque volet de l’examen (français, production écrite, mathématique, culture générale, habiletés logiques) pour connaître les faiblesses de votre enfant. Tout au long de la prochaine année scolaire, faites-le travailler sur ses faiblesses, puis inscrivez-le aux examens d’admission en 2e secondaire.

À lire également :

Quand les deux femmes virent Lamme, elles coururent à lui et toutes deux le voulurent battre, la mère parce qu'elle avait été inquiète et la Sœur parce qu'elle en avait l'habitude. (Charles de Coster, La légende d'Ulenspiegel et de Lamme Goedzak.).
Quand les deux femmes virent Lamme, elles coururent à lui et toutes deux le voulurent battre, la mère parce qu’elle avait été inquiète et la sœur parce qu’elle en avait l’habitude. (Charles de Coster, La légende d’Ulenspiegel et de Lamme Goedzak.). Crédit image : Megan Jorgensen.

Laisser un commentaire