
Conseil en assurance et en services financiers
Si on a un penchant pour le domaine de l’assurance et des services financiers, on peut envisager une carrière comme conseiller en sécurité financière, par exemple, après avoir terminé le programme intitulé Conseil en assurances et en services financiers.
Beaucoup de jeunes sont rebutés par le mot « assurance », pourtant, ils devraient prendre le temps de s’informer sur ce programme parce qu’il débouche sur plusieurs emplois fort intéressants. Les tâches sont variées et stimulantes, chaque cas étant unique.
Le programme Conseil en assurances et en services financiers vise à former des personnes pouvant exercer des fonctions liées au conseil, à la promotion, à l’analyse dans le domaine de l’assurance et des produits financiers, tels fonds communs, assurance-vie, assurance-invalidité, rentes de retraite, etc.
Ce programme peut mener à une variété de postes, dont souscripteur (ce spécialiste analyse les cas soumis par le courtier en assurance de dommages et décide si l’assureur peut couvrir ou non le risque) ; courtier en assurances de dommages conseiller en finances personnelles, conseiller en sécurité financière, aussi appelé courtier en assurances de personnes, courtier en prêts hypothécaires, expert en sinistres.
Quelles sont les tâches communes à tous ces postes? Écouter les gens et prendre une décision sur ce qui est le plus approprié pour eux, après avoir fait des calculs et analysé divers renseignements, données, etc.
En tout cas, l’une des principales tâches du diplômé sera de bien conseiller ses clients. Il faudra sans cesse se demander ce qui correspond le mieux aux besoins du client et lui expliquer pourquoi le client devrait choisir telle ou telle option.
Outre le sens des responsabilités, de la planification et de l’organisation, les principales qualités pour travailler dans le domaine des assurances et des services financiers, est l’autonomie. En effet, la pratique de la plupart de ces professions est très peu encadrée par une structure hiérarchique. D’ailleurs, il faut posséder un excellent esprit d’analyse et de synthèse pour pouvoir bien analyser les besoins des clients et formuler des recommandations.
La majorité des emplois dans ce domaine supposent un contact direct avec des clients et autres spécialistes, tels notaires, fiscalistes, évaluateurs, ingénieurs, pompiers, policiers, etc. Ainsi, l’entregent est essentiel.
Il faut également savoir bien gérer son temps, particulièrement pour les conseillers en sécurité financière et pour les représentants en épargnes collectives, par exemple, qui travaillent souvent sur la route et doivent planifier leurs rendez-vous en fonction des disponibilités de leurs clients.
Enfin, il faut savoir faire preuve d’empathie, parce que rencontrer une personne qui vient de perdre un être cher ou une maison à la suite d’un incendie, ce n’est pas joyeux…

« Il n’y a point d’éloges qu’on ne donne à la prudence. Cependant elle ne saurait nous assurer du moindre événement. » François de La Rochefoucauld (Homme politique et moraliste français). Rue Sherbrooke. Photo de GrandQuébec.com.
La fraude sur l’assurance
On vous vend de l’assurance, et vous payez la prime en argent comptant ou en faisant un chèque au nom de la personne qui vous offre l’assurance. Au lieu de transmettre la somme à l’assurer, cette personne encaisse la somme pour son profit personnel, de sorte que vous n’êtes pas assuré.
Par exemple, un représentant de la société d’assurance TFR inc. évalue vos besoins d’assurance et vous vend finalement une assurance à un prix très compétitif.
Pour que votre assurance entre en vigueur, vous devez faire un chèque de 300$ à l’ordre de ce représentant, car c’est lui qui encaisse sa commission et transfère électroniquement la différence à l’assureur. Vous serez donc assuré le jour même.
Quelques mois plus tard, vous faites de l’ordre dans ses papiers et vous vous demandez pourquoi vous n’avez pas reçu une confirmation d’assurance. Vous tentez de téléphoner au représentant, mais le numéro de téléphone que vous avez reçu est celui d’une pizzeria d’une ville voisine.
Vous téléphonez donc à l’assureur TFR inc. et vous apprenez que ce « représentant » ne travaille pas pour cette société. En fait, il ne travaille pour aucun assureur : il travaille pour lui-même. Ce faut représentant vend de fausses assurances et empoche les primes versées par les clients. In vend aussi bien de l’assurance vie, automobile, habitation, et même des placements. Vous avez perdu vos mille dollars.
En fait, on n’entend pas beaucoup parler de cette fraude. La prime est souvent de quelques centaines de dollars et la victime ne perd que ce montant, soit des sommes beaucoup moins importantes que dans certaines fraudes sur les placements. Mais qu’arriverait-il si la victime avait un sinistre « couvert » par la fausse assurance? La perte pourrait être très importante.
Certaines variantes de cette fraude existent : Dans certains cas, le représentant est bel et bien inscrit à l’Autorité, mais il offre une assurance provenant d’une compagnie d’assurance qui n’existe pas. Dans d’autres cas, il est possible que l’assureur existe bel et bien, mais que l’assurance vendue ne soit pas réellement offerte par l’assureur.
Lorsque le « représentant » est inscrit à l’Autorité, et que certaines autres conditions sont rencontrées, vous pourriez être admissible au versement d’une indemnité.
Pour éviter cette fraude :
- Vérifiez que la personne qui vous offre l’assurance est inscrite à l’Autorité correspondante des valeurs mobilières (par exemple, l’Autorité des marchés financiers au Québec).
- Appelez la société d’assurance pour confirmer que votre assurance est en vigueur.
- Payez votre prime au moyen d’un paiement au nom de la société inscrite à l’Autorité des valeurs, mais ne faites jamais le chèque au nom du représentant de cette société.
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