Emplois: un peu partout

Gatineau : activités économiques

Gatineau : activités économiques

Économie de la ville de Gatineau

L’employeur le plus important à Gatineau, c’est l’administration publique fédérale, provinciale et municipale. Au total, plus de 35 000 personnes œuvrent dans le secteur public, tandis que la population active de cette ville de la région des Outaouais est d’environ 165 000 personnes. La forte présence de l’administration publique assure une stabilité économique, puisque 80 % de l’économie est concentrée dans les services, ce qui est plus élevé que dans l’ensemble du Québec.

Fait à remarquer, dans la ville de Gatineau, le secteur manufacturier occupe 6 % des travailleurs, alors que la moyenne provinciale est d’environ 15% ou plus.

Avec le départ à la retraite des baby-boomers, pas moins de 50 % des emplois de la fonction publique à Gatineau seront remplacés au cours des dix prochaines années.

On dit que le gouvernement fédéral compte rééquilibrer le nombre de postes selon un ratio d’un tiers pour Gatineau et deux tiers pour Ottawa. Si cette rumeur est exacte, cela engendrerait une certaine croissance de l’emploi pour les habitants du Québec.

La croissance économique de Gatineau, grâce à l’ampleur de sa zone et une population nombreuse, repose donc sur la consommation locale, ce qui la protège des soubresauts économiques.

Le commerce occupe aussi une place d’importance, avec 27 mille employés ou presque. La rénovation des Galeries de Buckingham et le déménagement et l’agrandissement de l’entrepôt Costco aux Promenades de l’Outaouais, ont contribué à augmenter les investissements dans ces lieux.

Presque 20 mille personnes travaillent dans le secteur des soins de santé dans la région. On prévoit une augmentation du nombre d’emplois dans ce domaine, grâce à la présence des baby-boomers.

Canton d’Angers

Proclamé en 1893, ce canton est situé au nord de celui de Maria (Municipalité régionale de comté de Bonaventure) qui donne sur la baie des Chaleurs, en Gaspésie. De forme irrégulière, il est limité à l’est par la rivière Cascapédia qui récolte les eaux de la rivière Angers et de quelques autres ruisseaux encaissés dans des vallées assez profondes. L’altitude du relief varie autour de 500 mètres. Le nom de cette unité géographique a été attribué du vivant et en l’honneur d’Auguste-Réal Angers (1838-1919), avocat né à Québec, admis au Barreau du Bas-Canada en 1860 et créé conseiller de la reine par le Québec en 1874, et par le Canada en 1880. Des différentes fonctions politiques qu’il assuma à Québec et à Ottawa, celle de lieutenant-gouverneur de la province de Québec se distingue par le fait qu’il destitua le premier ministre du Québec, Honoré Mercier, à la suite du scandale du chemin de fer de la baie de Chaleurs, et qu’il appela à la tête du gouvernement le conservateur Boucher de Boucherville. Il a terminé sa carrière comme sénateur (1892-1896) et comme président du Conseil privé (1896).

Canton de Limousin

En France, le Limousin, aussi bien l’ancienne province que l’actuelle région administrative, occupe le nord-ouest du Massif Central. Il s’agit d’un ensemble de plateaux cristallins, disposés en étages, qui forment aussi la Montagne limousine (entre 800 et 1000 mètres), avec, entre autres, le Plateau de Millevaches, et, à une altitude plus basse, les Plateaux du Limousin, territoire de prairies et de forêts où l’on pratique l’élevage des bovins, représentés par la race limousine, née près de Limoges.

Dans les vallées, on trouve les villes principale : Limoges, la capitale, Brive-la-Gauillarde, Tulle, Uzerche, Guéret. Bien avant la naissance de ces villes, le Limousin était habité par l’homme dit de Néandertal, plus ancien que l’homme de Cro-Magnon de la province voisine du Périgord. Et quand les Romains envahirent la région, elle était occupée par la tribu celtique des Lemovices qui lui donnèrent son nom. Au Moyen Âge, elle devint un comté, mais fut ensuite divisée en vicomtes, et ses frontières furent changeantes. Il y eut alors l’intermède anglais de trois siècles, où le Limousin devint un territoire-tampon entre le nord et le sud de la France. Les langues d’oil (au nord) et d’oc (au sud) s’y trouvaient en contact et les différentes formes de droit, écrit et coutumier, se partageaient la région. Le Limousin a fait de l’artisanat sa marque de commerce : l’émail, dès le Xe siècle, à Tulle. Puis, au XVIIIe siècle, les intendants royaux ont introduit la faïence et la fameuse porcelaine qui fit la renommée de Limoges. Cette porcelaine, une des plus connues au monde, reçut sa plus belle impulsion avec la découverte d’une argile blanche, près de Limoges, c’était lr kaolin, le même matériau employé par les Chinois pour la fabrication de leur porcelaine. Dès lors, le Limousin se retrouva sur bien des tables huppées. Aujourd’hui, le nom de la province est aussi celui d’une région qui a les mêmes limites que l’ancienne entité provinciale. Aussi, les mêmes départements qui l’avaient découpée s’y retrouvent : Corrèze, Creuse et Haute-Vienne. Le Limousin a fourni une centaine de personnes dans le contingent des émigrants vers la Nouvelle-France, ce qui est relativement peu. Au Québec, un canton porte le nom de cette province.

Il est situé dans la réserve faunique La Vérendrye, à 45 kilomètres au nord de Maniwaki et à 60 km au nord-ouest de Mont-Laurier, et il est traversé par la route 117 qui rejoint l’Abitibi. Parmi les nombreux lacs qui baignent son territoire, on trouve le lac Vieille, le lac Arthur et le lac Tomasine, et il est arrosé par la rivière Serpent. Il a été désigné en 1955 et proclamé en 1966, en même temps que ses voisins immédiats, Bourbonnais, Champagne, Orléanais, Picardie, Maine et une vingtaine d’autres qui ont fait l’objet d’une désignation à la fois systémique et commémorative, basée sur les noms des anciennes provinces de France, au cœur même de la région de l’Outaouais. Sur le plan odonymique, sept municipalités ont donné le nom de Limousin à une leurs rues.

Circonscription électorale de Chapleau

Située à l’est de Gatineau et ayant son front sur la rivière des Outaouais, la circonscription électorale de Chapleau établie en 1980, comprend presque toute la population de la ville de Gatineau. Sa superficie de 118 kilomètres carrés a diminué de 31 kilomètres carrés en 1992, au profit de la circonscription voisine, Gatineau. L’économie est centrée sur l’industrie du papier, le bois de construction, l’imprimerie et les produits métalliques manufacturés. À l’instar de la circonscription électorale de Gatineau, celle de Chapleau est fortement influencée par la Capitale nationale, ce qui se traduit par l’importance des emplois dans la fonction publique. Le nom retenu est celui de sir Joseph-Adolphe Chapleau, premier ministre du Québec de 1879 à 1882.

Pour en apprendre plus :

Gatineau - économie

Vue panoramique de Gatineau. Photo de GrandQuebec.com.

1 commentaire

  1. D ALMEIDA dit :

    C’est pour moi un grand plaisir de lire l’économie de gatineau.

Laissez un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *