Trouver un emploi dans la ville de Stanstead
La ville de Stanstead est assez petite, mais très remarquable par la richesse patrimoniale et architecturale.
Nul doute, c’est l’industrie du granit l’élément économique clé de la ville, car la ville de Stanstead est connue surtout par son granit, le Gris de Stanstead. La pierre est exploitée ici à partir de la fin du XIXe siècle. Cette industrie et les secteurs connexes emploient quelques cinq cents travailleurs qui travaillent dans trois carrières.
De plus, une vingtaine d’entreprises de transformation et une demi-douzaines de compagnies de soutien fonctionnent à Stanstead.
D’autres emplois se concentrent dans la production des articles du bois, dans l’industrie de caoutchouc, dans la manufacture, dans le tourisme et dans des autres secteurs.
Deux parc industriels se trouvent dans la Ville de Stanstead. L’un est situé à un kilomètre de la frontière avec les États-Unis. Le terrain de ce parc est d’une surface approximative de 250 000 pieds carrés.
À Stanstead, il n’y existe pas de taxes d’affaires. De plus, les industries bénéficient de l’un des plus bas coûts d’opération dans la région, ce qui peut être intéressant pour des nouveaux investisseurs au Québec.
À Stanstead, l’on parle le français et l’anglais.
Historique de la Municipalité de canton de Stanstead
À quelque kilomètres au sud-ouest d’Ayer’s Cliff, près du lac Memphrémagog en Estrie, on retrouve la municipalité de canton de Stanstead, à l’ouest de la rivière Tomifobia. Elle tire son appellation du canton à l’intérieur des limites duquel elle se situe. Proclamé en 1800, il évoquerait, par sa dénomination, l’un des trois villages d’Angleterre de ce nom.
Certains ont avancé l’hypothèse de Stanstead Park, l’un des villages anglais, alors que d’autres ont souligné la présence de granit à l’ouest du village qui aurait donné son nom à l’endroit, car Stanstead a pour sens place de pierre, de stan pour stone, « pierre », et – stead, « place, endroit ». Cependant, cette explication peut être sérieusement mise en doute, car lorsqu’on a placé le nom de Stanstead sur la carte de Carver, on ignorait à peu près tout de la géographie des lieux. Ce motif d’attribution vaut sans doute plutôt pour les Stanstead d’Albion.
En 1796, un dénommé Johnson Taplin arrive du Vermont pour défricheur un lot du Deuxième Rang du canton de Stanstead, bientôt suivi de plusieurs familles du Vermont, du New Hampshire, du Connecticut et de Massachusetts. L’endroit où un bureau de poste est ouvert en 1917, se peuple graduellement et devient un relais fréquenté par les diligences qui faisaient le trajet entre Portland, Boston, Montréal et Québec. D’ailleurs, il s’en est fallu de peu pour que Stanstead établie comme municipalité en 1845, devienne un centre important en tant que point de ralliement entre Montréal et Boston. Cependant, les autorités responsables du service ferroviaire lui ont préféré Sherbrooke.
Le premier journal des Cantons-de-l’Est, The British Colonist, imprimé dès 1823 à cet endroit, sera remplacé par le Stanstead Journal en 1845.
En 1916, un fort incendie détruit l’église et plus de 52 maisons. Au cours des ans, le territoire original se verra amputé à plusieurs reprises avec la formation de Stanstead Plain, Stanstead Est, Beebe et Rock Island. Jadis, on considérait Stanstead comme la Perle des Cantons-de-l’Est. Lieu de villégiature privilégié, Stanstead compte nombre d’églises, de chapelles, d’établissements d’enseignement pour anglophones, dont le Stanstead College.