Emploi à Saint-Isidore

Trouver emploi à Saint-Isidore

Situé dans la région administrative de Chaudière-Appalaches, Saint-Isidore est une communauté jeune et dynamique. Elle profite d’une situation géographique avantageuse près de l’autoroute Robert-Cliche (l’autoroute 73) à quinze minutes du pont Pierre-Laporte.

C’est une des raisons de la popularité de son Parc industriel qui est un choix bien pensé pour développer une entreprise à un coût abordable. Au total, il y a une centaine de commerces et industries ayant pignon sur rue à Saint-Isidore.

La municipalité offre une vaste superficie de terrains pour la continuité du Parc Industriel, à un prix raisonnable.

La localité se trouve également au centre d’activités agricoles. Des dizaines de producteurs y cultivent la terre ou s’occupent de l’élevage.

Aujourd’hui, la municipalité compte près de 2 600 habitants. Il y existe une infrastructure bien développée de loisirs et de services municipaux. Blottie entre les rivières Etchemin et Chaudière, desservie par de grands axes routiers qui permettent d’accéder rapidement à tous les principaux centres urbains de la région, Saint-Isidore est un choix bien pensé pour celles et ceux-ci qui sont à la recherche d’un lieu où s’installer.

Pour joindre Saint-Isidore : Site WEB saint-isidore.net.

Historique de la municipalité de Saint-Isidore

Occupant l’extrémité nord-ouest de la MRC de la Nouvelle-Beauce, la municipalité de Saint-Isidore a été implantée sur le terres de la plaine de Saint-Henri, laquelle s’étend des falaises de Lévis jusqu’aux Appalaches, à 14 km au sud de Saint-Henri, dans la région beauceronne.

Saint-Isidore est située dans l’interfleuve qui sépare la Chaudière de l’Etchemin. Le Bras rejoint l’Etchemin près de Saint-Henri. En 1829, Monseigneur Bernard-Claude Panet, évêque de Québec, érigeait canoniquement la paroisse de Saint-Isidore-de-Lauzon qui allait donner son nom à la municipalité de paroisse créée en 1855, celui-ci étant abrégé en Saint-Isidore à compter de 1962, appellation portée par la municipalité primitive entre 1845 et 1847.

On a avancé, à tort, que le saint évoqué était Isidore le Laboureur, car il s’agit plutôt de saint Isidore de Séville (vers 570-636), élevé à l’épiscopat en 600 et nommé primat de l’Espagne en 610. Président du concile de Tolède en 633, il s’est distingué à titre d’auteur de plusieurs ouvrages dont « Sur l’origine de certaines choses » constitue en quelque sorte un « Petit Larousse » du VIIe siècle, très riche sur le plan linguistique. Le constituant Lauzon, qui figure dans la dénomination d’origine, rappelle que les lieux faisaient partie de la seigneurie de Lauzon, concédée à Simon Le Maître, prête-nom de Jean de Lauson, en 1635.

Le premier colon, d’origine allemande, s’établit sur les lieux en 1789, mais le véritable peuplement débutera vers 1801, avec des gens qui arrivent de l’île d’Orléans, de la Côte-de-Beaupré, de paroisses des seigneuries de Lauzon et de Bellechasse.

En 1852, un bureau de poste est créé à cet endroit sous le nom de Saint-Isidore-de-Dorchester, le dernier élément évoquant la division de recensement de laquelle il relevait et permettant d’éviter toute confusion avec les autres municipalités qui comportent Saint-Isidore dans leur désignation. En 1921, la municipalité du village de Saint-Isidore était détachée de la municipalité de paroisse homonyme et une petite gare du Canadien National jouera un certain rôle dans le développement du village, tout comme une autre, identifiée comme Le Bras qui a été utilisée par le Québec Central de 1921 à 1967. À l’automne 1993, les deux entités municipales réunifiaient leur territoire pour former l’actuelle municipalité de Saint-Isidore. Jadis, l’endroit a reçu le surnom de Porte de la Beauce, car quiconque venait de Lévis ou de Québec pénétrait dans la Beauce à Saint-Isidore.

Une importante vocation agricole prévaut depuis la fondation de la municipalité isidoroise. On y pratique également l’élevage du porc et de la vache laitière. Monseigneur Alphonse-Marie Parent (1906-1970), ancien recteur de l’Université Laval (1954-1960) et président de la Commission royale d’enquête sur l’enseignement dans la province de Québec (1961-1966), est né et a été ordonné prêtre à cet endroit. Le « Rapport Parent » devait entraîner une réforme majeure de l’enseignement au Québec.

Église de St-Isidore
Église de St-Isidore. Photographie libre de droits.

Pour compléter la lecture :

Laisser un commentaire