Marché du travail à Rouyn-Noranda
Emploi à Rouyn-Noranda : La population de Rouyn-Noranda tourne autour de quarante mille résidents, mais des statisticiens sont d’avis que dans les prochaines décennies le nombre des habitants diminuera.
Aujourd’hui toutefois environ mille cinq cents entreprises fonctionnent à Rouyn–Noranda, parmi lesquelles les trois quarts sont dans le secteur tertiaire.
Les emplois se concentrent donc dans le secteur tertiaire : le gouvernement du Québec, la ville, la Commission scolaire Rouyn-Noranda, le Centre hospitalier de Rouyn-Noranda, Hydro-Québec, le Cégep de l’Abitibi-Témiscamingue, la Chevrotière Ltée sont les employeurs principaux.
Des entreprises minières, forestières et autres du secteur primaire et secondaire, telles que Dallaire Spécialités, Bouchard-Hébert, Mouska ou Noranda inc. sont très importantes pour l’économie de Rouyn-Noranda, cependant, elles occupent peu de place au niveau de l’emploi.
Il faut souligner que la ville de Rouyn-Noranda affiche un solde migratoire négatif et le nombre de gens qui la quittent est plus nombreux que le nombre de ceux qu’y arrivent. Si la ville ne retrouve pas sa place dans la vie économique du Québec, il y a peu de chance pour que de nouveaux arrivants s’y établissent avec succès, même si c’est une ville multiculturelle par excellence.
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Centres de téléconduite et de formation d’Hydro-Québec : Ces centres gérés par Hydro-Quebec permettent aux visiteurs de découvrir comment les centrales et autres équipements situés sur le territoire de la Baie-James et de l’Abitibi-Témiscamingue. On les contrôle et gère à distance à partir du seul centre de téléconduite du réseau d’Hydro-Québec ouvert au public. Ensuite, la présentation l’Électricité, de la centrale à la maison répondra à toutes vos questions sur ce qu’est l’électricité, comment elle est produite, transportée et distribuée. Finalement, pour explorer la géographie, la géomorphologie, la faune et la présence humaine de chez nous, venez écourter les anecdotes de la conteuse Renée Robitaille. Une façon surprenante et amusante de voir et d’entendre les Échos d’une grande rivière.
Xstrata Copper Canada, fonderie Horne : Mis en exploitation en 1927, ce complexe est encore aujourd’hui l’un des plus importants producteurs mondiaux de cuivre et de métaux précieux. À l’origine destinée à l’extraction et au traitement exclusif de son propre minerai, l’entreprise a très tôt répondu à la demande internationale en offrant ses services d’affinage et de traitement à façon (smeltage) du minerai et autres matériaux métallifères. Visites commentées possibles (hors saison sur réservation), âge minimale 12 ans. Tenue vestimentaire obligatoire : pantalon, manches longues et souliers fermés. Entrée gratuite.
Canton de Basserode
Le canton de Basserode doit son nom au capitaine du régiment de Languedoc, Jean-Baptiste Guillaume Le Prévost, sieur de Basserode, blessé en 1757 aux environs du fort George et, l’année suivante, à la bataille de Carillon. Le roi le récompensa de la croix de Saint-Louis. L’espace cantonal désigné par son nom est au cœur des belles forêts du nord du lac Simard et du lac des Quinze. Dans la partie ouest du canton, se trouvent le lac du même nom et la partie nord du lac Roger. Proclamation de ce canton a eu lieu en 1920.

Canton de Bellecombe
Nom attribué à un canton situé au sud de celui de Rouyn, en Abitibi. Il correspond à un beau territoire forestier exploité dès les années 1920. Le lac Bellecombe est au centre et il se déverse par la rivière Bellecombe. On y retrouve aussi le Petit lac Bellecombe. Le lac Konojévis baigne l’est de ce territoire. Il s’agit d’un élargissement de la rivière de ce nom et par une partie de la baie Caron. On trouve, au nord, la municipalité de Bellecombe et le hameau de Moulin-Caron.
Le nom de ce canton est celui de Guillaume-Léonard de Bellecombe (1714-1783), capitaine en second des grenadiers et aide major au régiment Royal-Roussillon. Il fut blessé le 13 septembre 1759 à Québec. Il fut plus tard gouverneur de Pondichéry, colonie des Indes. Ce canton, proclamé en 1920, se situe au sud de Rouyn-Noranda. Il est à l’origine de la dénomination d’une municipalité créée en 1978. Les Bellecombiens ont le privilège d’avoir vu fonder dans leur municipalité le Cercle Lacordaire régional, le 20 janvier 1946. C’est quelques années après l’établissement de la paroisse de Sainte-Agnès-de-Bellecombe, en 1936. Il s’agissait, à ce moment-là, du plus important mouvement d’abstinence des boissons alcoolisées en Amérique du Nord.
Canton de Caire
Le canton de Caire s’étend à un peu plus de 20 km au sud de Rouyn-Noranda, en Abitibi. Il est relié au réseau hydrographique de la rivière des Outaouais par le lac Caire. Aussi par le lac Caron. Son terrain très régulier se maintient entre 275 et 380 m d’altitude. Le toponyme est signalé sous la forme Caires dans le Rapport du ministre des Terres et Forêts de la province de Québec de 1907. Ce nom est celui d’un officier d’artillerie et du génie qui aurait participé à la campagne de 1759. Le toponyme Caire se retrouve dans les Alpes de Haute Provence. Proclamé en 1920.
Secteur de Cloutier
Sise sur une pointe du quadrilatère qu’elle forme avec les municipalités de Beaudry et de Bellecombe ainsi qu’avec le hameau de Saint-Roch, Cloutier constitue la dernière localité de la ceinture rurale de Rouyn-Noranda, au-delà de laquelle s’étend le Témiscamingue. D’abord identifiée autrefois sous le nom de Fréchette, provenant de la dénomination d’un petit lac avoisinant, Cloutier a reçu, lors de son érection en 1979, le patronyme de monseigneur François-Xavier Cloutier (1848-1934).Il fut le troisième évêque du diocèse de Trois-Rivières (1899-1934). Cette appellation identifiait alors le bureau de poste local depuis 1936. Ce qui explique le recours à ce prélat trifluvien, c’est en quelque sorte un retour aux sources. En effet, la paroisse de Saint-Ignace-de-Fréchette, berceau de la future municipalité, a été fondée par des familles de la région de la Cité de Laviolette en 1935.
Lac Osisko
Sise dans la partie septentrionale du canton abitibien de Rouyn, à 50 km au sud-est du lac Abitibi, cette nappe d’eau se déverse dans son voisin sud-est, le lac Rouyn, par le ruisseau Osisko. La ville de Rouyn-Noranda s’étend sur sa rive sud. Paraissant sur divers documents, cartographiques ou autres, depuis la fin du XIXe siècle, le spécifique Osisko signifie « rat musqué » en montagnes. D’ailleurs, on connaît à ce toponyme la variante appellatoire Lac Rat Musqué.
On appelle aussi ce plan d’eau – notamment sur des cartes de 1927, de 1948 et de 1957 – Lac Tremoy ou Lake Tremoy. C’est le nom d’un petit syndicat minier qui finança les voyages d’exploitation d’Edmond Horne dans la région. Prospecteur et associé du Lake Tremoy Mining Syndicate de Haileybury, en Ontario, Horne découvrit sur la rive nord du lac, vers 1920. Cela se révéla donc être l’un des plus importants gisements d’or et de cuivre au Québec et au Canada. La mine Horne, propriété de la Noranda Mines Ltd en 1922, a cessé ses activités souterraines en 1976. Dès 1924, le lac Osisko servait de base d’hydravions au service des entreprises minières de la région.