Affaires à Roberval
Roberval, située en bordure du lac Saint-Jean, regroupe plus d’onze mille résidents. Autrefois, c’était un centre reconnu de production de ressources naturelles, mais de nos jours, cette ville développe plutôt son potentiel touristique, même s’il existe à Roberval un vaste parc industriel d’une superficie de 3 millions 6 cent mille pieds carrés, doté de tous les services nécessaires et des voies de communications, notamment la voie ferrée et l’accès à la route 169.
Les espaces du parc industriel sont réservés aux industries spécialisées en deuxième et troisième transformation du bois et à l’aluminium.
Pour celles et ceux qui cherchent un emploi à Roberval, le CLD Domaine-du-Roy, créé dans le cadre de la politique de soutien au développement local et régional, peut aider.
De plus, on peut avoir recours à la Société d’aide au développement des collectivités Lac-Saint-Jean Ouest, un organisme sans but lucratif, membre du réseau des SADC du Québec, dont la mission est de favoriser le développement socioéconomique du territoire et la création d’emplois et d’entreprises.
Roberval, note historique
La ville de Roberval se trouve sur la rive sud-ouest du lac Saint-Jean, entre la réserve indienne de Mashteuiatsh et le site historique de Val-Jalbert, village abandonné depuis le milieu du XXe siècle, dont la seule activité économique tournant autour de l’industrie papetière. Les premiers occupants du lieu, arrivés en 1855, vivaient de l’agriculture, de la pêche et de l’exploitation des forêts. La construction du chemin de fer Québec-Lac-Saint-Jean favorisa considérablement l’essor de Roberval, entre 1870 et 1910. L’entrepreneur et constructeur de chemins de fer Horace Jansen Beemer (1848-1912), originaire de Philadelphie, y développa l’industrie touristique en vantant les attraits naturels de la région auprès des Américains.
Plusieurs d’entre eux vinrent donc à Roberval pour participer aux excursions de chasse et de pêche organisées par Beemer. Encore aujourd’hui, on vient de loin pour taquiner le poisson, spécialement la ouananiche, ce splendide saumon d’eau douce que l’on retrouve surtout dans le lac Saint-Jean. Important centre industriel et administratif de la région du Saguenay-Lac-Saint-Jean, peuplé de 12 000 habitants, Roberval est renommé pour être la ville-hôtesse de la traversée internationale du lac Saint-Jean, activité sportive réunissant, chaque année depuis 1955, de nombreux nageurs venant de différents pays.
Autour de cette compétition de haut calibre, se tient une semaine de réjouissances pendant laquelle les Robervalois accueillent chaleureusement des milliers de visiteurs. Présent dans la toponymie québécoise depuis le XIXe siècle, Roberval désigne, outre la ville, un canton, érigé en 1863, une circonscription électorale, un district judiciaire et, dans plusieurs villes, des voies de circulation, principalement à Saint-Bruno-de-Montarville, La Tuque, Jonquière et Québec.
Toutes ces désignations honorent la mémoire de Jean-François de La Rocque, né à Carcassonne en 1500, mort à Paris en 1561, seigneur de Roberval, en France, à partir de 1526. La petite commune de Roberval, où l’on trouve au moins un tumulus préhistorique et une église du XIIe siècle, se situe dans l’actuel département de l’Oise, à quelque 20 km au sud-ouest de Compiègne et à une cinquantaine de kilomètres au sud-est de Beauvais, préfecture du département; son nom a servi à désigner un village sis dans un vallon et possède, autour de l’an mil, par un dénommé Robert. Appartenant à une très ancienne famille noble du Languedoc, La Rocque de Roberval fut nommé, par le roi François Ier, lieutenant général du Canada, en 1541.
Sa mission était des plus claires : répandre le catholicisme parmi la population de ce territoire si peu connu, même s’il était lui-même protestant, et y fonder une colonie de peuplement. L’expédition de Roberval quitta La Rochelle en avril 1542, rencontra Jacques Cartier à Terre-Neuve le 8 juin et s’établit un peu plus tard à Charlesbourg-Royal (aujourd’hui Cap-Rouge), à une quinzaine de kilomètres en amont de ce qui deviendra Québec en 1608. L’entreprise ne dura que quelques mois puisque Roberval et ses compagnons reprirent la route de la France en 1543. Le noble Languedocien, peut-être mal préparé à l’aventure dans le Nouveau Monde, alors qu’il espérait découvrir des richesses, en sortit ruiné. Fidèle à sa foi protestante, Roberval mourut assassiné à Paris, victime des guerres de Religion qui débutaient.
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