Pointe-à-la-Croix, emploi

Trouver emploi dans la municipalité Pointe-à-la-Croix

Pointe-à-la-Croix, couvrant un grand territoire de 395 kilomètres carrés, est l’une des plus vastes municipalités de la MRC d’Avignon.

La municipalité de Pointe-à-la-Croix est située en face de Campbellton, une ville de Nouveau-Brunswick et il existe de liens très étroits entre ces deux localités, car les habitants de Pointe-à-la-Croix se rendent à Campbellton, en traversant le Pont Interprovincial pour y travailler. Alors, la plus grande partie des travailleurs sont employés ailleurs.

Il faut noter également qu’aujourd’hui, Pointe-à-la-Croix ne possède presque rien en ce qui concerne le secteur de l’agriculture au point où il n’y a plus aucune ferme d’importance sur le territoire de la municipalité.

Par contre, la forêt fournit une source pour les emplois, étant le principal secteur économique de la région.

De plus, Pointe-à-la-Croix est un carrefour stratégique où convergent des axes routiers de la Gaspésie et du Nord du Nouveau-Brunswick. ( la devise de la municipalité « À la croisée des chemins » témoigne de cette particularité). Ce positionnement géographique confère au village un avantage économique et la municipalité possède un haut potentiel de développement. Le futur dira si le village sera capable d’en profiter.

Historique de la municipalité de Pointe-à-la-Croix

C’est en vertu de la présence d’une croix, vraisemblablement plantée par les Micmacs sur une pointe de la rivière Ristigouche, en face de Campbelton, Nouveau-Brunswick, aux confins de la baie des Chaleurs et à la sortie de la vallée de la Matapédia que cet endroit aurait reçu le nom de Pointe-à-la-Croix.

Or, les Micmacs eux-mêmes identifiaient ce site comme Mosgolatjitjig gisna Mosgoleg, la rivière qui serpente fait un coude régulier. Par ailleurs, après la Conquête, l’endroit a tour à tour porté le nom de Repulse Point et de Pleasant Point. Jadis, on utilisait davantage le toponyme anglais Cross Point, porté d’ailleurs par le bureau de poste entre 1846 et 1952, appellation que les autorités municipales désiraient officialiser en 1969, mais que la majorité francophone a écartée.

Sur le plan municipal, le territoire est d’abord érigé sous le nom de municipalité du canton de Mann en 1845, en hommage à Edward Isaac Mann qui possédait de grandes concessions de terre à cet endroit en 1788. Modifié en Pointe-à-la-Croix en 1970, ce nom coiffe maintenant une étendue enrichie de l’espace municipal de Saint-Fidèle-de-Ristigouche (1937) en 1983. Ce secteur gaspésien a connu historiquement une importante activité migratoire avec le passage des Micmacs à une date indéterminée, des Récollets en 1620, des Acadiens en 1758 et des Loyalistes en 1780. L’endroit a été le théâtre, un convoi de six navires transportant des vivres ainsi que 400 hommes pour porter secours au chevalier de Lévis qui assiège le général Murray dans Québec se heurte aux Anglais dans le golfe du Saint-Laurent. On se réfugie dans l’estuaire de la Ristigouche, mais l’escadre ennemie, commandée par lord Byron, grand-père du célèbre poète, forte de sept vaisseaux, livre une bataille acharnée. Les 265 canons anglais viennent bientôt à bout des 56 dont disposent les Français. Le 8 juillet, la frégate « Le Machault » qui accompagnait des navires marchands, se saborde et « Le Bienfaisant » est brûlé. Les Anglais, pour leur part, incendient « Le Marquis de Malauze ». Or, lorsque la rencontre se fit dans le golfe, il était déjà trop tard, car Lévis avait retraité sur Montréal.

Pointe=Croix
Pointe à la Croix, vue des années 1950, image libre de droit.

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