Emploi au Québec : Trouver emploi à Montmagny
Ville centre de la Municipalité régionale de comté portant le même nom, Montmagny compte plus de 11 500 habitants et se situe au centre d’un marché intéressant pour les commerçants. La ville constitue un pôle industriel et commercial important sur la Côte-du-Sud.
La population de la ville jouit d’une bonne stabilité. En effet, plus 60 % des ménages sont propriétaires et près de 50 % de ce nombre constituent la population active. D’ailleurs, Montmagny est caractérisée par une main-d’œuvre qualifiée où les techniciens sont fortement représentés. Plus de 50 % des travailleurs de Montmagny sont employés dans le secteur manufacturier comparativement à 35 % environ pour l’ensemble du Québec.
De par sa situation centrale, Montmagny offre un accès privilégié aux marchés du Québec, des Maritimes, de l’Ontario ainsi que des États du centre et de l’est des États-Unis. La ville dessert un marché direct de 75 000 personnes dans un rayon de 50 kilomètres et le marché s’étend à 120 000 consommateurs dans un rayon de 75 kilomètres.
Montmagny est reconnue pour sa tradition industrielle de plus de deux siècles. Aujourd’hui, les principaux secteurs d’activité se centrent dans le domaine des produits métalliques, dans la 2e et 3e transformation du bois, dans l’imprimerie, dans l’industrie agroalimentaire, dans l’industrie biopharmaceutique.
On trouve à Montmagny quatre-vingt industries, majoritairement réparties dans deux parcs industriels. On y constate la présence de nombreux chefs de file dans leurs sphères d’activité, tels Montel, Ressorts Liberté, Maisons Laprise, Garant, Transport Gilmyr, Garant, Teknion Roy, Breton, etc. Montmagny est un endroit stratégique pour le développement des affaires.
Le secteur touristique crée près de mille cent emplois. La ville compte une douzaine d’établissements d’hébergement et plusieurs restaurants, terrasses et cafeterias, ainsi que près de 500 commerces et services.
On y trouve un centre hospitalier important, des services de santé et des services sociaux totalisant plus de mille deux cents emplois et des services d’éducation qui s’étendent de la petite enfance au collégial en générant près de 600 emplois.
Plusieurs forces en présence facilitent le développement économique de la ville, dont la proximité de centres de formation postsecondaires et de centres de recherche réputés, tels le Cégep de La Pocatière ; le Centre d’études collégiales de Montmagny (CECM) ; le Centre de formation professionnelle de l’Envolée ;Le Centre spécialisé de technologie physique du Québec (CSTPQ) La Pocatière ; le Centre collégial de transfert technologique en optique-photonique (OPTECH); La Pocatière – Biopterre : Centre de développement des bioproduits, La Pocatière ; Centre de robotique et de vision industrielles (CRVI), Lévis ; Trans Bio Tech : Centre de recherche et de transfert en biotechnologies à Lévis, Campus de l’UQAR à Lévis, Université Laval.
Pour faciliter l’implantation des entreprises et pour soutenir leur croissance Montmagny s’est dotée des programmes d’aide financière pour les secteurs résidentiel, commercial et industriel.
Chaque année l’Exposition régionale agricole se tient à Montmagny, une fête de la terre et de la table qui propose des spectacles, des jugements d’animaux de race, tires de tracteur, manèges et kiosques de toutes sortes.
La distance entre Montmagny et la ville de Québec est d’environ 75 kilomètres ; Montréal est situé à 335 kilomètres ; Sherbrooke, à 320 kilomètres ; Rivière-du-Loup, à 130 kilomètres ; Rimouski, à 230 kilomètres.
L’aéroport régional est sur place et l’aéroport international se trouve à 80 kilomètres de la ville.
Rivière du Sud
Ce cours d’eau d’importance régionale prend sa source dans l’intérieur montagneux de la Côte-du-Sud, à 25 km seulement au sud-est de Montmagny.
S’orientant d’abord sud-ouest suivant les directions appalachiennes, il dessine une vaste courbe de près de 70 km le long de laquelle il recueille les eaux du bras Saint-Michel et de la rivière Armagh. Son cours inférieur, d’orientation nord-est, se termine à Montmagny. Le bras Saint-Nicolas y rejoint la rivière du Sud avec laquelle il forme un tronc commun ponctué par une chute de près de 7 m, juste avant d’atteindre le Saint-Laurent.
Probablement dénommée « rivière S.Antoine » par Champlain, sur sa carte de 1632, et « R. de S. Anthome’ par Jean Boisseau, en 1643, la rivière du Sud semble faire son apparition sur la carte de Jean Bourdon, dressée vers 1641, sous la forme Grande rivière du Sud. L’acte de concession de la seigneurie de la Rivière-du-Sud à Charles Huault de Montmagny, en 1646, signale expressément « la rivière appelée du Sud à l’endroit où elle se décharge dans le fleuve Saint-Laurens ».
Très stable par la suite, le toponyme fait partie de la désignation officielle de trois municipalités arrosées par la rivière : Saint-Pierre-de-la-Rivière-du-Sud, Saint-François-de-la-Rivière-du-Sud et Sainte-Euphémie-sur-Rivière-du-Sud.
Lieu-dit de Casault
Le lieu-dit de Casault se trouve à Montmagny à la rencontre de la route 132 et de celle qui conduit à Saint-Pierre-de-la-Rivière-du-Sud. Il évoque le souvenir de Jean-Baptiste-Louis Casault (1734-1822), originaire de la paroisse de Saint-Pierre-Langers, près de Grandville en Normandie. Il fut le premier des Casault à venir s’établir dans la paroisse connue à l’époque sous le nom de Saint-Thomas-de-la-Pointe-à-la-Caille. Cette famille est distincte d’une autre du même nom, établie à Château-Richer et qui signe Cazeau. Ce lieu-dit marque l’emplacement où, vers 1788, Jean-Baptiste-Louis avait transporté ou reconstruit sa demeure, située antérieurement à la limite sud de la terre sur le bord de la rivière à Lacaille identifiée au XVIIIe siècle sous le nom Rivière à la Caille. Jean-Baptiste-Louis Casault arrive au Canada en 1759, alors âgé de 25 ans. Il s’établit dans la partie ouest de la seigneurie de la Rivière-du-Sud. C’est là qu’il vécut avec Marie-Rosalie Michon, son épouse et qu’il éleva une famille de treize enfants. L’abbé Louis-Jacques Casault (1808-1862), fondateur et premier recteur de l’Université Laval et Louis-Noël Casault (1855-1891), maire de la municipalité de paroisse de Saint-Thomas-de-la-Pointe-à-la-Caille, sont des descendants de cette lignée. Le maire Louis-Noël Casault avait obtenu un bureau de poste (1882-1929), au lieu-dit, appelé à l’époque Village-des-Casault. Le bureau portait le nom de Casault.

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