Emplois à Matane

Trouver emplois à Matane

Matane est une ville dont l’économie doit beaucoup à sa situation géographique. Carrefour de grandes voies terrestres et maritimes, la ville possède un important port de mer.

C’est ainsi que Matane est devenue la capitale industrielle de l’est du Québec.

Parmi les emplois possibles dans le port de Matane, on peut citer le chantier naval et l’usine de transformation de la crevette, la plus grande au Québec.

La ville est connue également pour être le principal centre de développement de l’énergie éolienne au Canada. Parmi les parcs éoliens, le parc Nordois est l’employeur le plus important.

Dès le début du XXIe siècle, la ville s’est lancée avec enthousiasme dans le monde fascinant de l’industrie touristique, aussi les opportunités d’emploi en été dans ses nombreux parcs, auberges, restaurants et boutiques sont-elles multiples.

Matane
Vue de Matane, photographie libre des droits.

Circonscription électorale de Matane

Établie une première fois en 1890, cette circonscription électorale du Bas-SAint-Laurent comprend une trentaine de municipalités ainsi que trois territoires non organisés. Ses frontières ont été considérablement modifiés en 1972, par suite de la disparition de l’ancienne circonscription de Gaspé-Nord, dorénavant partagée entre celles de Matane et de Gaspé.

Sa limite ouest est alors passée de Mont-Joli à Grand-Métis, tandis que sa partie orientale s’étendait considérablement, depuis Cat-Chat jusqu’à Rivière-à-Claude. De plus, en 1992, tout en perdant le territoire non organisé de Ruisseau-des-Mineurs et une partie de celui de Lac-Casault, au profit de la circonscription de Matapédia, elle a gagné deux petites municipalités, Saint-Damase et Saint-Noël, qui appartenaient à cette dernière.

Du côté est, la circonscription de Gaspé lui a cédé la partie du territoire non organisé de Mont-Albert qu’elle comprenait. Sa superficie est de 8 295 kilomètres carrés. L’intérieur de ce territoire est constitué d’une vaste zone montagneuse, forestière et inhabitée. Sur la côte se distinguent les villes de Sainte-Anne-des-Monts et de Matane, et plusieurs petits centres où l’agriculture, la pêche et l’exploitation forestière demeurent les activités principales, le tourisme estival et quelques petites industries complètent le tableau de l’économie.

Secteur de Saint-Luc

Implantée à quelque 10 km au sud de Matane, immédiatement à l’est de Saint-Jérôme-de-Matane dans le Bas-Saint-Laurent, cette municipalité de paroisse a été colonisée dans la seconde moitié du XIXe siècle. Le lac Grondin et la rivière Petite Matane arrosent les terres environnantes. La dénomination municipale, d’abord attribuée à la mission fondée en 1878 et devenue paroisse en 1903, identifie la municipalité depuis 1904.

On a voulu rendre hommage à l’abbé Luc Rouleau, né en 1837, curé de Matane (1868-1884) et de Saint-Jérôme-de-Matane, qui a apporté son aide spirituelle alors que les lieux n’étaient qu’une mission, à partir de 1882 Le dérivé Lucois qu’on en a tiré souligne l’enchâssement de son souvenir dans le cœur de la population locale. Cependant intégrée au canton de Tessier proclamé en 1864, la municipalité a été créée en 1880 comme municipalité du canton de Tessier.

Cette appellation honorait Ulric-Joseph Tessier (1817-1892), avocat, homme politique (député de Portneuf à l’Assemblée législative de 1851 à 1854), juge à la Cour supérieure (1873-1875) et à la Cour du banc de la reine (1875 – 1892). Il fondera la Banque Nationale en 1858, laquelle fusionnera en 1924 avec la Banque d’Hochelaga, pour former la Banque Canadienne Nationale. En 1847, ayant épousé Marguerite-Adèle Kelly, petite-fille de Joseph Drapeau, seigneur de Rimouski (1790-1810), il demeure possible que cette union explique le choix de ce nom de canton.

Canton Richard

Proclamé en 1940, situé au sud des monts Chic-Chocs, le canton de Richard se trouve à 35 km au sud de la ville de Cap-Chat. La limite sud du territoire est occupée en partie par le mont Noble (640 m) et la rivière Cascapédia, en entier du nord au sud. Édouard Richard (1844-1904), avocat, député et archiviste, né et mort à Princeville, a été un associé de Wilfrid Laurier, premier ministre du Canada (1896-1911), à Arthabaska (1868-1875), ville aujourd’hui fusionnée à Victoriaville. Élu député fédéral de Mégantic (1872-1878), il fut nommé shérif des Territoires du Nord-Ouest (1878-1883). Archiviste du Canada à Paris (1897-1903), cet Acadien d’ascendance est l’auteur d’une « Histoire de l’Acadie », publiée par Henri d’Arles, pseudonyme de l’abbé Henri Beaudé (1870-1930), en trois volumes, entre 1916 et 1921.

Voici quelques sites qui peuvent s’avérer utiles pour les chercheurs d’emploi à Matane et ses environs :

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