Marché de l’emplois à Lévis
Emploi à Lévis : La ville de Lévis, dont la population est de plus de 130 000 habitants, est l’un des pôles urbains et économiques du Québec.
Le rôle de la ville de Lévis est encore plus grand grâce à l’importance de son secteur manufacturier et à la présence sur son territoire de grandes institutions financières.
Le taux de chômage de sa population est faible, Lévis est donc un lieu propice à l’établissement pour de nouveaux arrivants.
De plus, le territoire de Lévis est baigné par le fleuve Saint-Laurent et traversé par l’autoroute Jean–Lesage et le chemin de fer transcontinental ce qui lui permet de desservir les marchés canadiens et américains.
Dans les secteurs manufacturiers, on trouve des entreprises très connues, telles que Frito-Lay Canada, Olymel, Ultramar, Teknion/Roy et Breton.
La ville de Lévis offre de nombreux emplois dans les secteurs de pointe, notamment dans le domaine de l’agro–biotechnologie, dans les secteurs des aliments fonctionnels ou de l’environnement. Depuis quelques années, Lévis se tourne vers les hautes technologies et l’innovation. Ses entreprises concentrent leurs efforts dans la conception de nouvelles applications, telles que la modélisation en trois dimensions, par exemple.
En 2005, la Ville de Lévis s’est vue décerner le prix « Ville de l’année » par la Revue Commerce et la Fédération des chambres de commerce du Québec grâce à ses plans économique, environnemental, financier et culturel.
Grande plée Bleue
Sur la rive sud du Saint-Laurent, au sud-est de la ville de Lévis, on trouve ce grand marais, d’une superficie de près de 1500 ha. Il s’étend majoritairement sur le territoire de la municipalité de Saint-Joseph-de-la-Pointe-de-Lévy, au nord des plées de Beauharnois et de Saint-Charles. Formée d’un sol spongieux, amoncellement de débris végétaux submergés dans les eaux stagnantes, cette tourbière, laissée à l’état naturel, a été désignée zone de conservation et consignée au schéma d’aménagement de la MRC de Desjardins. Un projet de mise en valeur pour des fins récréotouristiques a été mis sur pied.
Vers la fin du XIXe siècle, la population de la région s’appelait La Plée. La forme plée peut être soit un emploi subsistante de l’adjectif pelé dans le sens de dépourvu de végétation. Soit une variante phonétique du terme féminin prée, dans le sens de prairies. En effet, on atteste largement dans les documents de la Nouvelle-France l’hésitation entre « r » et « l » qui remonte aux XVIe et XVIIe siècles.
La couleur bleue fait sans doute allusion à la présence de bleuetières. Celles-ci se propagent ici à la suite d’importants incendies. Des conifères situés à proximité des eaux de la plée, peuvent également lui donner une teinte bleuâtre. L’utilisation du terme « plée » pour dénommer une entité géographique semble assez localisée. On la retrouve surtout en Beauce et dans les régions avoisinantes. La forme masculine, le plé, se rencontre principalement en Mauricie et dans les Bois-Francs. Variante : Plée du Nord.
Lieu-dit Sarosto
Aujourd’hui intégré au tissu urbain de Lévis, près de la jonction de l’autoroute Jean-Lesage et de la route du Président-Kennedy, Sarosto a été l’un des premiers lieux colonisés à l’intérieur des terres de la seigneurie de Lauzon. Ce toponyme apparaît dans les documents de la fin du XVIIIe siècle.
Orthographié Sarasteau sur une carte de l’arpenteur Pierre Lambert en 1828, il est placé sur le tracé du Troisième Rang du fief de St. Vilmay, entre le Deuxième Rang (Coutance) et le Quatrième Rang (Brise-Culotte). Encore en 1937, la carte du comté de Lévis établie d’après les plans du cadastre inscrit Rang Sarasteau du côté nord-ouest de la route Lévis-Jackman alors que le rang Coutance en occupe le côté sud-est. Selon Pierre-Georges Roy le toponyme proviendrait de l’abénaqui Sarasteku. Il signifierait rivière dont le lit renferme du clinquant.
Joseph Edmond Roy estime cependant que Sarosto est un nom qui a été déplacé de régions plus à l’Est ou il a pu désigner la rivière Saint-Jean. La route de Lévis en direction de la Beauce et de l’État du Maine portait le nom de Sarosto vers 1830 ; elle passait par le village voisin de Pintendre puis par Saint-Henri sur l’Etchemin, avant d’atteindre la vallée de la Chaudière. Aujourd’hui, cette route dessert également la vallée de l’Etchemin. L’usage populaire a parfois écrit Saint-Roustaud au lieu de Sarosto.

Voir aussi :
- Ville de Lévis
- Armoiries de Lévis
- Lévis touristique
- Lieu historique Forts de Lévis
- Chaudière-Appalaches
- Centre d’Arts de Lévis
- La Conquête, la campagne de 1759
- La Conquête, la campagne de 1760
- L’église de Saint-Henri
- L’église Saint-Joseph-de-Lauzon
- Louis Fréchette
- Maison Desjardins
- Maison à Lévis
- Festivent
- Peuples autochtones
- Secteur de Lévis : Saint-Joseph-de-la- Pointe-Lévy