Trouver emploi à Lacolle
La Municipalité de Lacolle est située à moins de 60 kilomètres de Montréal, à proximité de Saint-Jean-sur-Richelieu.
Lacolle est une localité très avantageuse pour y installer une entreprise. En effet, elle se trouve à proximité de Montréal, mais les prix des terrains y sont moins élevés. En outre, Lacolle est située sur la frontière avec les États-Unis (un célèbre poste de douanes s’y trouve) et elle possède des terrains de grande superficie dont les sols ont une capacité portante de deux tonnes au pied carré. On ne trouve pas de marécages à Lacolle.
Lacolle possède un taux de taxes parmi les plus bas de la région du Haut-Richelieu et sa population est majoritairement bilingue.
Fait à noter: si la population permanente de Lacolle atteint 2500 personnes, il s’y ajoute 1500 résidents durant la période estivale.
La municipalité de Lacolle est desservie par les autoroutes 10, 15 et 35, ainsi que par les routes 202, 221 et 223. L’autoroute 15 mène vers l’autoroute américaine 87, dont elle est le prolongement.
Historique de la municipalité de Lacolle
L’existence de ce village, détaché de Saint-Bernard-de-Lacolle, sis à quelque 15 km au sud de Napierville en Montérégie et à peu de distance de la frontière américaine au sud, remonte à 1920. Toutefois, déjà en 1743, la seigneurie concédée à Daniel-Hyacinthe-Marie Liénard de Beaujeu (1711)-1755), officier des troupes de la Marine, portait la dénomination de la Colle, car autrefois ce nom était orthographié en deux mots.
Mais encore plus ancien demeure le nom de la rivière duquel il est tiré ; elle porterait cette appellation, suivant une hypothèse fantaisiste, parce qu’elle n’est presque pas navigable en raison de son peu de profondeur et que les embarcations éprouveraient beaucoup d’ennuis à progresser et colleraient littéralement au fond. En réalité, il semble qu’il faut plutôt rattacher ce spécifique à une forme dialectale, « colle », dérivée du latin « collis », colline. En effet, à 7 km au sud-ouest de la confluence de la rivière Lacolle avec le Richelieu, se dresse une hauteur de plus de 80 m qui domine le paysage environnant et que l’on peut ainsi apercevoir de loin. Les voyageurs du XVIIIe siècle devaient probablement faire allusion à la Colle – la rivière était identifiée sur les cartes de l’époque sous la forme « R. à la Colle », – appellation dont les composantes se sont soudées progressivement pour aboutir à Lacolle, déjà consacrée en 1832 par le nom d’un bureau de poste, forme souche du gentilé Lacollois. Cette dénomination, que l’on retrouve en France sous la forme La Colle, en Provence principalement, évoque surtout pour les Québécois le poste-frontière qui donne accès au territoire américain, ainsi que les fortifications qui rappellent l’importance stratégique du secteur Richelieu-Lac Champlain pendant tout le Régime français et jusqu’au siècle dernier. À cet égard, une plaque et un vieux blockhouse rappellent la défaite de l’armée américaine commandée par le général James Wilkinson, en 1814, qui tentait alors d’envahir le Canada. En 1838, le général Colborne y a mis en échec les Patriotes.
Historique de l’ancienne municipalité de Notre-Dame-du-Mont-Carmel
Née à la fin du XIXe siècle, cette municipalité de paroisse doit son existence à une compagnie ferroviaire qui s’y installe à cette époque, la Canada Atlantic Railway. D’ailleurs, celle-ci sera identifiée longtemps sous le nom de Cantic, tiré de la premier partie de Canadian et de la dernière syllabe d’Atlantic, constituants de la raison sociale de ladite compagnie, avant de prendre le nom qu’on lui connaît en 1913, également attribué à la paroisse érigée canoniquement en 1908.
Ce territoire tout en longueur, détaché de Saint-Bernard-de-Lacolle, qui occupe l’extrémité sud de la Montérégie, frontière entre le Québec et l’État de New York, est limité à l’est par le Richelieu, à 127 km au sud-ouest de Sorel, à proximité de Lacolle.
Notre-Dame-du-Mont-Carmel constitue la dernière localité québécoise avant l’État de New York. Entre autres points d’intérêt, on y retrouve le blockhaus de Lacolle, ouvrage militaire construit en 1781 qui a servi d’avant-poste militaire aux Britanniques et qui était destiné à repousser les tentatives d’invasion des Américains. Il s’agit du seul bâtiment de ce type au Québec ayant conservé sa structure d’origine. C’est également par cette municipalité qu’on a fait transiter le chêne via la rivière Richelieu, pour l’acheminer vers Québec, lors de la colonisation du Vermont. Les Carmellois ignorent tant L’origine de leur gentilé que celui du nom municipal dont il a été tiré. Sans doute en est-on redevable à la ferveur religieuse de quelque autorité ecclésiastique, comme pour bien d’autres cas qui jalonnent l’histoire municipale du Québec.
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