Emploi à Hatley

Emploi dans la municipalité de Hatley

La population de Hatley est de 2500 résidents permanents qui travaillent en majorité dans le domaine du tourisme, donc trouver un emploi payant est assez difficile. Par contre, des touristes de tout le Québec et même des États-Unis y viennent, offrant une clientèle assez vaste.

À l’origine, les colons de Hatley vivaient de l’agriculture, de la coupe du bois et de la production de potasse, un produit acheté par les fabricants de savons. Mais sa réputation touristique a été consolidée avec le temps et plusieurs résidences somptueuses s’y sont édifiées.

En ce qui concerne la possibilité de trouver un emploi ou d’acheter une maison à Hatley, c’est difficile de prédire comment ces territoires vont se développer, mais c’est un des Cantons de l’Est et ce sera toujours une destination d’affaires et de tourisme.

Historique de la municipalité de Hatley

Institué en 1803, le canton de Hatley, peuplé à compter de 1795, a donné naissance à plusieurs entités administratives au fil des ans. En 1845, la municipalité du canton de Hatley obtenait ses lettres patentes, mais était abolie en 1847 et rattachée à la municipalité du comté de Stanstead. Elle devait être rétablie dans sa forme actuelle en 1855. Tour à tour en seront détachée North Hatley en 1897, Sainte Catherine-de-Hatley en 1901, Ayer’s Cliff en 1909, la municipalité du village de Hatley en 1912 et Hatley-Partie-Ouest en 1917, de telle sorte que l’actuelle municipalité de canton a vu son territoire rétrécir historiquement telle un peau de chagrin.

La dénomination Hatley évoque une localité du Cambridgeshire, au sud-est d’Angleterre, et identifie, dans le cas présent, une municipalité installée sur les bords du lac Massawippi, en Estrie, entre Rock Forest et Hatley-Partie-Ouest, à une dizaine de kilomètres au sud-ouest de Sherbrooke.

Selon James White (1911), l’endroit aurait porté primitivement le nom de Charleston, en rappel d’un missionnaire anglais, Charles James Stewart (1775-1837). Le révérend Stewart a été desservant en 1818-1819 de l’église St. James, construite en 1818 pour les fidèles de confession anglicane, et, en son honneur, la paroisse de Charleston a été érigée par lettres patentes en 1823. Entre 1819 et 1826, cet Écossais d’origine fut « visiting missionnary » pour tout le diocèse anglican de Québec et il fut le second évêque anglican de Québec, de 1826 à 1837. Auteur de quelques ouvrages remarqués, il est décédé à Londres. En 1851, l’endroit comptait 2 014 habitats, dont 217 Canadiens français alors qu’en 1861 la population atteignait 2274 habitants dont 319 Canadiens français. Ouverte comme mission en 1905, la paroisse de Sainte-Elisabeth-de-Hatley fera l’objet d’une érection canonique l’année suivante. Le bureau de poste, qui entre en service en 1817, portera le nom municipal jusqu’en 1969. L’omniprésence des citoyens de langue anglaise explique l’utilisation assez répandue de l’appellation East Hatley, par opposition à Hatley-Partie-Ouest, située plus à l’ouest dans le canton.

Hatley North
Hatley North, image libre de droit.

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