Économie de Causapscal

Trouver un emploi à Causapscal

Le village de Causapscal est situé au confluent des rivières Matapédia et Causapscal, à 125 kilomètres à l’est de Rimouski.

L’économie du village de Causapscal repose sur le tourisme, la pêche au saumon étant le moteur de l’industrie touristique. Malheureusement, les particularités de ce secteur touristique n’offrent guère de bonnes opportunités d’emploi pour les chercheurs. Toutefois, ses vastes parcs et domaines nature peuvent avoir besoin d’experts en biologie, zoologie, hydrologie et autres professions connexes.

Il est possible d’obtenir un emploi dans le domaine de l’exploration forestière. Autrefois, le Groupe Cédrico a assuré une progression constante de l’économie locale et régionale. Aujourd’hui, c’est toujours la forêt qui permet à la municipalité de se développer et de se transformer.

Il existe des moulins à scie et le Centre de Formation en foresterie qui assurent à Causapscal une certaine stabilité économique.

L’agriculture est une source de revenus pour un nombre réduit de fermiers.

Canton de Casupscull

Proclamé en 1864, ce canton, de forme irrégulière, est limité à l’ouest par la rivière Matapédia qui collecte les eaux de la rivière Causapscal et de plusieurs autres ruisseaux, au sud de celle-ci. Ce territoire, plus boisé qu’agricole, comprend la ville de Causapscal, nom voisin de celui du canton, et le hameau de Sainte-Marguerite-Marie.

Canton de Catalogne

Situé à 35 kilomètres à l’est de Causapscal, ce canton, dont le nom a paru en 1926, dans « Noms géographiques de la province de Québec », est parcouru par des chemins secondaires et par les rivières Nouvelle et Petite Rivière Nouvelle qui tracent leurs méandres dans de belles vallées encaissées. Le nom qui l’identifie est celui de Gédéon de Catalogne (1662-1729), originaire, du Béarn, arpenteur, cartographe et sous-ingénieur, arrivé à Québec en 1683 à titre de soldat dans les troupes de la Marine. Les aléas de la carrière militaire l’amenèrent notamment dans la baie d’Hudson, à l’île Saint-Jean, à Louisbourg et dans la vallée du Richelieu. À chaque endroit, il dressa des plans et participa à la construction d’ouvrages de fortification.

Fort connu par ses cartes et plans souvent cités, il a effectué un premier relevé des seigneuries et habitations des gouvernements de Québec, Trois-Rivières et Montréal, accompagné d’un « Mémoire » publié en 1712. Un second relevé, effectué en 1715, est cependant resté à l’état de manuscrit. Par ailleurs, son Recueil de ce qui s’est passé au Canada, au sujet de la guerre tant des Anglais que des Iroquois, depuis 1682, rédigé après 1716, mais connu seulement depuis sa publication en 1871 à Québec. On ignore souvent que Gédéon de Catalogne fut l’un des pionniers de la construction du canal de Lachine, projet auquel tenaient les Sulpiciens de Montréal et pour lequel l’ingénieur prépara des devis. Entrepris en 1700, les travaux furent toutefois assez tôt interrompus en raison de la masse considérable de roc à déplacer et sans doute aussi par suite du décès de Dollier de Casson, supérieur des Sulpiciens. À sa mort Catalogne possédait des terrains à Louisbourg, à Montréal et à Québec. Proclamé en 1940.

Historique de la Paroisse de Saint-Jacques-le-Majeur-de-Causapscal

Cette municipalité de la région de la Matapédia, qui entoure le territoire de la ville de Causapscal, est distante d’Amqui, plus au nord, d’environ 15 km. Voisine de Sainte-Florence, de Saint-Raphaël-d’Albertville et de Sainte-Marguerite, elle est constituée d’une étendue qui couvre plus de 150 km carrés et arrosée par les rivières Matapédia et Causapscal. Primitivement, on distinguait ces lieux comme Les Fourches-de-Causapscal (vers 1830), car les rivières mentionnées forment ici une fourche en s’y rejoignant.

En 1870, la paroisse qui donnera son nom à la municipalité est fondée, puis érigée d’abord canoniquement en paroisse en 1896 et civilement en 1897. L’année suivante, la municipalité de paroisse homonyme était créée, par détachement des cantons de Humqui, de Matalik, de Lepage et de Casupscull. L’appellation retenue, si elle évoque saint Jacques le Majeur, fils de Salomé et Zebédée, apôtre du 1er siècle, rend davantage hommage à James (Jacques en français) Smith, né à Caraquel au Nouveau-Brunswick en 1820 et décédé à Matapédia en 1888, qui enseigne à Rimouski à partir de 1856 et s’installe à Causapscal. Professeur l’anglais, greffier, il rédige diverses œuvres dont « Les Soirées de la Baie-des-Chaleurs, ou entretiens sur l’éducation de l’enfance » (1883) et « Rimouski vs. Bic et chemin de fer des Trois Pistoles » (1856). Successivement, la municipalité du village de Causapscal et la municipalité de Sainte-Marguerite se détacheront de Saint-Jacques-le-Majeur-de-Causapscal en 1928 et 1957. En 1986, les citoyens cristallisaient leur sentiment d’appartenance en adoptant le gentilé Causapscalien, dérivé du nom courant des lieux, Causapscal.

Causapscal
Causapscal et ses environs. Image libre de droit.

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