Travailler à Cacouna

Emploi à Cacouna

Cacouna est une ville dynamique qui regroupe deux mille habitants.

En ce qui concerne la situation de l’emploi, la ville accueille l’important port en eau profonde de Gros-Cacouna qui est un atout majeur pour le développement de la ville.

De plus, deux des plus grandes sociétés du secteur énergétique canadien: TransCanada Corporation et Petro-Canada ont conçu des projets pour la ville, notamment une usine de gaz naturel liquéfié. Si le projet voit le jour, l’usine permettra de créer des emplois pour les habitants de la région – on calcule de 500 à 1 000 emplois directs pour la phase de construction et de 30 à 50 emplois permanents pour l’exploitation.

De plus, le projet profitera à la région sous la forme d’emplois indirects additionnels et de retombées fiscales et économiques.

Pour de plus amples renseignements sur ce projet, visitez le site web de Cacouna.

Port de Gros-Cacouna

Le port de Gros-Cacouna, sis à Saint-Georges-de-Cacouna à 12 km à l’est de Rivière-du-Loup, peut accueillir, tant l’hiver que l’été, des navires jaugeant jusqu’à 25 000 tonneaux.

L’entrée navigable entre les deux brise-lames en remblai de pierres qui entourent le port à une largeur de 96 mètres ; un quai de près de 300 m permet aux deux navires d’accoster simultanément. Ce terminus maritime à vocation internationale dispose des infrastructures portuaires nécessaires au transbordement de marchandises générales tels le papier journal, le carton cannelure, le bois d’œuvre, la pulpe sulfite, le lait en poudre, le sel et autres. En 1897, le premier ministre du Canada, sir Wilfrid Laurier, s’engage à promouvoir le projet d’un port de mer dans ce secteur de la région du Bas-Saint-Laurent.

Ce n’est toutefois qu’en 1956 que des spécialistes analysent le potentiel du Gros-Cacouna, presqu’île d’environ 6 km carrés de superficie, pour l’établissement de ce port. Les travaux de construction débutent finalement au cours des années 1960 et l’inauguration officielle du port de Gros-Cacouna a lieu le 24 janvier 1980 lors de l’amarrage du « Bellea ». Quant à la dénomination, on ignore pourquoi le qualificatif « Gros » a été retenu, alors que Cacouna provient du nom de la municipalité où l’on a construit le port.

Historique de réserve indienne de Cacouna

Située à 6 km au nord-est de Rivière-du-Loup, le long du Saint-Laurent, la réserve indienne de Cacouna comprend un lot 0,17 ha mis à la disposition des Malécites, nation autochtone du Québec. Ce petit territoire a été acheté par par le département des Affaire indiennes, le 8 juillet 1891. Peuple nomade vivant des produits de la chasse et de la pêche, les Malécites occupaient, à l’époque de la colonisation, la région drainée par la rivière Saint-Jean et couvrant le Nouveau-Brunswick et le Maine.

Au Québec, selon les saisons, ils fréquentent un territoire allant de la pointe de Lévy jusqu’à la péninsule gaspésienne. Ils participaient activement au commerce des fourrures avec les Français tout en maintenant leurs activités agricoles. Cependant, sous le Régime anglais, ils ont été dépossédés de leurs terres par les Loyalistes et le immigrants venus s’installer dans leur territoire de chasse traditionnel. Au XIXe siècle, la création d’un certain nombre de réserves par les gouvernements du Nouveau-Brunswick et du Québec obtient peu de succès, les Malécites préférant le nomadisme à la vie sédentaire. La population malécite n’a jamais été nombreuse ; aujourd’hui, elle compte tout au plus 2 000 personnes. Actuellement, quelque 215 Malécites vivent au Québec et disposent, en plus de la réserve de Cacouna, d’un territoire de 1,7 km2 au sud de Rivière-du-Loup, la réserve indienne de Whitworth. Aucun Amérindien de cette tribu n’habite cependant ces territoires, les Malécites étant dispersés parmi le reste de la population.

ville de cacouna
Rue principale à Cacouna, carte postale ancienne, image libre de droit.

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