Trouver emploi : Économie de la ville d’Alma
Emploi à Alma : La ville d’Alma est la principale ville de la région du Lac–Saint–Jean et elle entre dans la liste des vingt villes les plus importantes du Québec. Plus de trente mille résidents habitent ici.
C’est un centre d’industries importantes telles que :
- l’aluminium,
- les pâtes et papier,
- l’hydro-électricité,
- l’agroalimentaire,
- produits forestiers,
De grandes entreprises de transformation ont leurs usines à Alma : Abitibi-Consolidated Inc. pour le papier journal et le papier offset, et Alcan pour l’aluminium en fusion, en lingots ou en fil machine. Ces deux entreprises constituent le noyau de l’industrie lourde à Alma.
On retrouve à Alma de nombreuses P.M.E. industrielles, manufacturières. Le parc industriel municipal du secteur nord de la ville d’Alma compte plus de 60 entreprises. Le récent parc industriel municipal du secteur sud se situe en bordure de la route 169. Proche de l’aéroport d’Alma, il occupe une position stratégique qui favorise le développement et le rayonnement des P.M.E. sur toute la région.
La ville d’Alma est également un centre important de l’industrie du bois. En fait, elle se classe la 2e en importance au Québec pour sa superficie forestière productive accessible.
L’industrie agroalimentaire est également très présente. Le potentiel agricole de la région permet encore de larges perspectives de développement. Avant tout, dans le domaine de la transformation agroalimentaire. Le Centre de recherche et de développement en agriculture s’implante à Alma.
L’activité commerciale d’Alma se caractérise par une stable croissance. Deux grandes aires commerciales comptent avec de nombreux commerces.
Bref, la ville d’Alma peut devenir un choix excellent pour un nouvel arrivant au Québec qui aimerait trouver un emploi à Alma.
Alma, note historique
Située près de la Petite Décharge du lac Saint-Jean, à environ 55 kilomètres de Chicoutimi et à 225 kilomètres de Québec, Alma a été, à l’origine, comme toutes les autres localités de la région, une colonie agricole devenue un centre industriel important grâce à la construction d’une puissante centrale hydro-électrique à L’Isle-Maligne, puis à l’ouverture d’une papeterie et d’une aluminerie. Centre géographique du Royaume du Saguenay, elle est considérée comme la Métropole du Lac-Saint-Jean et porte avec fierté le titre de Ville-Cité – il y’a peu – de l’hospitalité.
Damase Boulanger, originaire de Saint-Thomas-de-Montmagny, est considéré comme le fondateur d’Alma où il arrive en 1855. Il s’installe alors près de la dalle ou glissoire (slide en anglais) construite pour faciliter le passage du bois au-dessus des rapides. La déformation du slide et saille a valu aux premiers Almatois le surnom de Saillons ou habitants du Pays de la slide, dénomination qui ne semble pas avoir comporté à ce moment-là de connotation péjorative.
Parc du Saguenay
Pour permettre à profit le caractère exceptionnel des rives du fjord et des eaux, fut créé, en 1983, le parc de conservation du Saguenay, L’a géré à ses débuts le ministère québécois du Loisir, de la Chasse et de la Pêche. Le mot fjord, emprunté au norvégien depuis 1829, a une compréhension plus restreinte à l’extérieur de la Norvège. Dans ce pays, il désigne non seulement les vallées glaciaires envahies par la mer, mais également tout petit bras de mer.
En 1885, l’abbé Joseph-Clovis-Kemner Laflamme, professeur de géologie à Québec, comparait le fjord du Saguenay à ceux de la Norvège et de la Colombie-Britannique et possédait une notion approximative du profil longitudinal du fjord, sauf qu’il ne pouvait identifier ce segment de la rivière comme une enclave biogéographique arctique au sein du Québec méridional, les études océanographiques n’ayant commencé que dans les années 1930. Quant à C.H. Farnham, en 1887, il était près de la vérité en attribuant au fjord une profondeur, en général, de 182 à 274 m. Le toponyme est officiel depuis 1986.
Île Maligne
Longue de 1,5 km, l’île Maligne avoisine l’île d’Alma dans la partie aval de la Grande Décharge. Autrefois, on ne pouvait se rendre sur cette île à la tête à la tête de la rivière Saguenay que lorsque les eaux étaient basses. On y accédait donc par le haut avec des canotiers experts et en la quittant par le bas. C’est cette particularité qui lui a mérité son appellation. Les premiers voyageurs français l’ont donnée. En fait, ils « sautaient » ses rapides, à cause des dangers particuliers qui présentaient ses abords.
Elle constitue depuis 1924 le point d’appui d’un puissant barrage hydroélectrique. À l’endroit d’une chute de plus de 30 mètres qui marquait une dénivellation. Avant la construction de celui de Shipshaw, en 1953, le barrage fut, avec ses 0,4 MW l’un des plus considérables au monde.
