Tourner au Québec
Depuis 2003, le nombre de films étrangers tournés au Québec et les retombées économiques qui en découlent ont été en chute libre, passant de 237 M$ en 2002 jusqu’à 46 M$ en 2006.
Le Québec donc a perdu son rôle d’option aux producteurs américains en recherche de lieux de tournage. C’est compréhensible, car il y a des années, le Canada offrait des crédits d’impôts aux producteurs et le dollar était faible, tandis qu’aujourd’hui, la compétition est féroce.
L`Europe de l’Est, la Nouvelle-Zélande et l’Australie offrent les meilleurs avantages et une main-d’œuvre dont la masse salariale est compétitive à la canadienne ou même très avantageuse.
Cette situation a changé grâce à la création, en 2006, du Bureau du cinéma et de la télévision. Aujourd’hui la situation se porte mieux grâce aux activités du BCTQ, dont la mission est de contribuer au développement et à la compétitivité du Québec comme centre de production cinématographique et télévisuelle au niveau mondial.
Il semble, le BCTQ obtient des succès dans sa politique de la mise en valeur des atouts du Québec sur les marchés étrangers afin d’attirer des occasions d’affaires dans le milieu du domaine du cinéma, telles que des tournages, des coproductions et d’autres.
En effet, les entreprises québécoises et étrangères sont admissibles aux crédits d’anticipation qui comprend l’émission d’une garantie bancaire évaluée en fonction du potentiel de ventes du film, ainsi qu’aux investissements par projet contre quote-part des profits générés par le projet et par l’exploitation des produits dérivés sur les marchés internationaux avec un maximum de deux millions de dollars par projet.
Espérons que le Québec verra l’afflux des producteurs cinématographiques…

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