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Plan d’affaires : Quelques recommandations pratiques Un plan d’affaires est destiné à être lu par des professionnels qui ne connaissent pas toujours l’entreprise et son secteur d’activité. Il convient donc de respecter quelques règles très simples : Le document doit être facile à lire, la mise en page doit être simple, la structure du texte doit être claire et logique, le document doit être relié. Bref, la présentation du document doit être professionnelle. Le vocabulaire employé dans le texte doit être précis et éviter un jargon incompréhensible pour les « non-initiés ». Le texte du document doit être informatif et pertinent. Inutile de ressasser des généralités et d’exposer des lieux communs. Le ton doit être convaincant, mais rester réaliste. Inutile de passer les points délicats sous silence : mieux vaux montrer qu’ils sont identifiés et maîtrisés. Le texte doit être concis : un exposé du plan d’affaires entre 20 à 30 pages est largement suffisant. Des compléments peuvent être placés en annexe, mais, en général, vous pourrez les fournir ultérieurement, si cela devient nécessaire. La page de garde comprendra toutes les informations qui permettent de joindre l’entrepreneur : adresse, téléphone, courriel… Île de Sainte-Hélène à Montréal. Photo : ElenaB. En fait, lors de la rédaction d’un plan d’affaires, il est difficile d’éviter quelques phrases et formules faciles qui apportent souvent peu d’information pertinente, mais dont la répétition finit par semer le doute dans l’esprit du lecteur. Ceux qui analysent des plans d’affaires, forts de leur expérience, leur donnent une interprétation différente. Par exemple : « Notre projet est presque prêt à être lancé » signifie : Le projet n’est pas prêt et cela prendra plus de temps que prévu. « Notre business model est prouvé par le succès d’autres entreprises » : votre modèle a été copié de ceux de quelques leaders qui font la une de la presse. « Nous n’avons pas de véritable concurrent » : Cette phrase signifie trop souvent que l’analyse de la concurrence indirecte a été négligée. « Nous avons seulement besoin d’une part de marché de 5% » : la phrase signifie que votre entreprise ne sera certainement jamais un leader sur votre marché. « Les clients attendent notre produit avec impatience » : cela ne signifie pas que les clients sont prêts à payer. « Notre équipe de gestion est largement expérimentée » : Ce qui ne veut pas dire que cette équipe de gestion maîtrise bien le secteur et/ou la gestion d’une PME.

Plan d’affaires : Quelques recommandations pratiques

Un plan d’affaires est destiné à être lu par des professionnels qui ne connaissent pas toujours l’entreprise et son secteur d’activité. Il convient donc de respecter quelques règles très simples :

Le document doit être facile à lire, la mise en page doit être simple, la structure du texte doit être claire et logique, le document doit être relié. Bref, la présentation du document doit être professionnelle.

Le vocabulaire employé dans le texte doit être précis et éviter un jargon incompréhensible pour les « non-initiés ».

Le texte du document doit être informatif et pertinent. Inutile de ressasser des généralités et d’exposer des lieux communs.

Le ton doit être convaincant, mais rester réaliste. Inutile de passer les points délicats sous silence : mieux vaux montrer qu’ils sont identifiés et maîtrisés.

Le texte doit être concis : un exposé du plan d’affaires entre 20 à 30 pages est largement suffisant. Des compléments peuvent être placés en annexe, mais, en général, vous pourrez les fournir ultérieurement, si cela devient nécessaire.

La page de garde comprendra toutes les informations qui permettent de joindre l’entrepreneur : adresse, téléphone, courriel…

Île de Sainte-Hélène à Montréal. Photo : ElenaB.

En fait, lors de la rédaction d’un plan d’affaires, il est difficile d’éviter quelques phrases et formules faciles qui apportent souvent peu d’information pertinente, mais dont la répétition finit par semer le doute dans l’esprit du lecteur. Ceux qui analysent des plans d’affaires, forts de leur expérience, leur donnent une interprétation différente. Par exemple :

« Notre projet est presque prêt à être lancé » signifie : Le projet n’est pas prêt et cela prendra plus de temps que prévu.

« Notre business model est prouvé par le succès d’autres entreprises » : votre modèle a été copié de ceux de quelques leaders qui font la une de la presse.

« Nous n’avons pas de véritable concurrent » : Cette phrase signifie trop souvent que l’analyse de la concurrence indirecte a été négligée.

« Nous avons seulement besoin d’une part de marché de 5% » : la phrase signifie que votre entreprise ne sera certainement jamais un leader sur votre marché.

« Les clients attendent notre produit avec impatience » : cela ne signifie pas que les clients sont prêts à payer.

« Notre équipe de gestion est largement expérimentée » : Ce qui ne veut pas dire que cette équipe de gestion maîtrise bien le secteur et/ou la gestion d’une PME.

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