Monnaie scripturale

La monnaie scripturale

Avec l’introduction du papier-monnaie la valeur intrinsèque de la monnaie disparaît. La monnaie devient une monnaie fiduciaire, basée sur la confiance que les agents économiques lui portent. À la limite, on en arrive au fait qu’il existe du papier-monnaie sans rapport avec des réserves en or.

Cette progression, toujours vers une forme plus abstraite de monnaie continue avec la présence des banques. En effet, les banques reçoivent les dépôts du public et elles consentent des prêts à d’autres agents économiques.

Les banques commencent à jouer un rôle dominant dans le système monétaire et les dépôts du public dans les banques et le pouvoir d’émettre des chèques qui en découle constituent la principale forme de la monnaie. Cette forme, on la définit comme une monnaie scripturale.

Les dépôts des clients dans les banques constituent un actif (avoir) pour ces clients et un passif (dette) pour les banques. Bref, dans le bilan des banques, les dépôts reçus du public apparaissent au passif et les réserves détenues à l’actif.

Cette situation permet à des individus et aux banques de s’en servir des chèques en guise de paiement. Les actifs, les dettes, les passifs des banques et des clients servent de monnaie qui prend une forme scripturale, c’est-à-dire qu’il s’agit d’un jeu d’écritures. Essentiellement, les transactions sont faites.

À compléter la lecture :

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Bank of Montreal. BMO. Photo : GrandQuebec.com

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