Les jeux d’argent au Québec : tout ce qu’il faut savoir
Il arrive que des pays soient reconnus à l’internationale pour les services qu’ils proposent ou pour des coutumes auxquelles ils sont liés. Pour le Canada, l’évolution récente du divertissement numérique et l’intégration de nouvelles technologies ont placé le pays en maître absolu des jeux en ligne.
Le système fédéral laisse toutefois place à des disparités en fonction des localisations et comme très souvent, le Québec possède ses propres singularités. De la législation aux subtilités sur cet univers que beaucoup jugent passionnant, nous vous présentons les choses à savoir sur le casino et globalement les jeux en ligne depuis le Québec.
Une passion avérée pour les jeux d’argent
Les Québécois n’ont pas attendu la montée en puissance des divertissements numériques pour se muer en grands passionnés des jeux d’argent au gré de plusieurs opportunités historiques ou dernièrement, novatrices. Les jeux d’argent sont légalisés depuis les années 1970 dans la province et depuis, les offres n’ont eu de cesse de grandir.
De nos jours, les opportunités sont nombreuses et que cela soit par l’apport des casinos en ligne ou de Loto-Québec, l’organisme local présent physiquement et numériquement, les Québécois ont leurs habitudes bien ancrées. Ces dernières, souvent jalousées par les touristes, octroient à la province un statut pionnier et d’autant plus porteur pour l’avenir au gré d’évolutions légales potentielles… Dans la lignée de ce que proposent déjà des provinces du pays.
Les provinces n’ont pas les mêmes législations
L’aura du Canada est généralisée mais si l’on s’y intéresse de fond en comble, on remarque que ce sont quelques provinces, comme la Colombie Britannique ou encore l’Ontario, voisine du Québec, qui contribuent à cette définition d’un eldorado numérique.
En effet, ces deux exemples ont ouvert le marché des jeux en ligne aux opérateurs privés et étrangers à condition qu’ils soient sous licence internationale. C’est depuis ces provinces que le jeu en ligne a obtenu ses titres de noblesse et pu bénéficier d’une popularité aussi croissante.
Les plateformes étrangères doivent être vérifiées au cas par cas pour que le joueur demeure en sécurité au fil de ses parties mais concrètement, cette polyvalence en matière d’offres a eu l’effet d’un coup de pied dans la fourmilière. De quoi donner des envies aux joueurs québécois qui, malgré leur passion susmentionnée et évidente, n’ont pas les mêmes atouts que leurs voisins.
Le Québec opte encore pour le monopole d’État
Puisque la législation des jeux en ligne est provinciale et non pas fédérale, chacune des contrées canadiennes est libre de suivre ses voisines ou de s’en tenir à des cadres historiques. Pour le Québec, le statu quo est d’actualité étant donné que le monopole est toujours actif. Loto-Québec, administrateur provincial, gère encore l’ensemble des offres mises à disposition des joueurs locaux majeurs. De ce fait, l’accès à des plateformes étrangères comme il est possible de le faire à Toronto n’est pas encore envisageable.
Les revenus générés sont ainsi redistribués aux pouvoirs publics et non à des sociétés présentes en dehors de la province et surtout, du pays.
Ces dernières années, plusieurs lois ont néanmoins permis une certaine évolution, comme la possibilité de recourir à des paris uniques. De quoi laisser la place à une ouverture progressive à d’autres marchés ? Il est encore trop tôt pour le dire mais des élections prévues d’ici plusieurs mois laisseront à n’en pas douter, place au débat.
Un vide juridique qui laisse place à certaines opportunités
Bien que les joueurs québécois ne puissent pas bénéficier des mêmes garanties que certains de leurs voisins avec les plateformes disponibles en ligne, il arrive qu’ils puissent tout de même y accéder. Comment l’expliquer ? Grâce à une ligne très fine contre laquelle la province ne semble pas réellement vouloir lutter afin de convenir à la plupart de ses administrés.
Comme déjà mentionné, les joueurs québécois ne manquent pas et le jeu en ligne fait partie de leurs passions avérées. L’absence de réglementation par Loto-Québec ne veut pas dire qu’un casino sérieux et sous licence tout aussi connue, ne puisse pas être accessible depuis Montréal ou ailleurs dans la province.
Leur activité a beau être interdite, leur accès est souvent possible, tout comme une inscription officielle. Sur le papier, l’attrait est évident mais il met tout de même en péril la situation du joueur en cas de fermeture inopinée du site par les autorités, aussi reconnu que ce dernier puisse être à l’échelle mondiale.
La loi va-t-elle changer ?
La présence de milliers de joueurs sur les plateformes étrangères n’est pas un secret et encore moins pour l’administration. L’évocation de futures élections et les enjeux de l’époque numérique actuelle laissent ainsi entrevoir des débats et une potentielle évolution de la loi dans les prochaines années. Vous l’aurez compris, le paysage numérique est en mouvement permanent.