Engagements de l’ABC

Codes et engagements de l’ABC

Représenté par l’Association des bancaires canadiens, le secteur bancaire du pays a élaboré plusieurs codes et engagements volontaires dans le but de protéger les consommateurs et de mieux les servir.

En voici la liste :

Code de conduite de l’Association des banquiers canadiens pour les activités d’assurance autorisées : Règles minimales que doivent respecter les représentants bancaires qui font la promotion des produits d’assurance autorisés au Canada.

Code de pratique canadien pour les services des cartes de dédit : ce code fait référence aux pratiques liées aux cartes de débit et responsabilités incombant aux consommateurs et au secteur bancaire.

Engagement envers la petite entreprise : Engagement volontaire touchant la responsabilité, la transparence, le processus de crédit, le traitement des plaintes.

Principes régissant la protection des consommateurs dans le commerce électronique – Le cadre canadien : Guide de protection des opérations en ligne.

Politique responsabilité zéro : Élimination de la responsabilité des clients victimes de l’utilisation frauduleuse de leurs cartes de crédit.

E-Promesse : Protection des titulaires des cartes de crédit qui font des achats en ligne, par la poste ou par le téléphone.

Paiements en ligne : Responsabilités incombant aux consommateurs et au secteur bancaire pour ce qui est de l’utilisation des systèmes de paiement en ligne au Canada.

Lignes directrices applicables au transfert d’un régime enregistré : Transfert d’un régime enregistré d’épargne-retraite (REER) d’une institution financière à une autre. Ces lignes directrices éclaircissent la compréhension de la situation – à quoi s’attendre et quoi faire.

Engagement relatif aux services non sollicités : Garanties touchant la commercialisation et la prestation de nouveaux services non sollicités. Ces garanties touchent également la modification ou le remplacement de services existants.

Protocole d’entente – comptes à frais modiques : Engagement à offrir aux clients un compte standard à frais modiques.

Engagement à l’égard des dépôts indiciels : Droit de résiliation des dépôts indiciels achetés par téléphone.

Engagement de l’Association des banquiers canadiens en matière de lisibilité des documents hypothécaires : Engagement à améliorer la lisibilité des documents liés aux hypothèques résidentielles.

Retenus de fonds sur les chèques : Il s’agit d’engagement à réduire le nombre de jours ouvrables de retenues de fonds sur les chèques.

Pour en apprendre plus sur le secteur bancaire canadien, rendez-vous au site Web de l’Association des banquiers canadiens : cba.ca.

La monnaie et son introduction dans l’économie

Aujourd’hui, il est difficile d’imaginer une économie qui fonctionnerait sans l’usage d’une monnaie. Pourtant, une économie fonctionne parfaitement avec le troc et sans aucune monnaie lorsque les échanges commerciaux sont limitées.

Les biens et des services s’échangent alors contre d’autres biens et services, sans l’intermédiaire d’une monnaie. Alors, une économie fondée sur le système d’échanges sans monnaie s’appelle l’économie de troc. Ce mécanisme suppose que le nombre d’échanges est petit et les différents agents économiques qui participent dans le processus ont des besoins qui peuvent être satisfaits réciproquement. Dans une société qui fonctionne sur le principe de l’économie de troc, un berger qui produit de la laine et qui en a un surplus, doit trouver un paysan qui n’a pas de moutons, mais qui a assez de vignobles pour offrir son vin en échange. Même aujourd’hui, une partie des transactions qui se font dans l’économie souterraine d’une société industrialisée, prennent la forme du troc.

Force est de noter qu’une économie de troc connaît essentiellement les mêmes phénomènes économiques qu’une économie monétaire, à savoir, la production, la consommation, la circulation des biens et des services. De même, il s’établit dans une économie de troc le système de prix relatifs qui reflètent l’état de rareté relative d’un bien par rapport à un autre bien. La division du travail et la spécialisation des tâches qui suit ont pour effet, entre autres, de multiplier les échanges entre les différents agents économiques et l’implantation d’un système monétaire devient alors nécessaire.

Elle est d’ailleurs plus pratique parce qu’elle peut servir plus d’une fois aux échanges et il est beaucoup plus facile de la transporter, garder et utiliser (on parle de la vélocité de la monnaie qui mesure le nombre moyen de fois que chaque unité monétaire change de main durant une période donnée). La monnaie est désormais convoitée par les agents économiques et cela non parce que la monnaie possède une valeur intrinsèque ou une utilité pratique, mais en raison d’un pouvoir d’achat qu’elle représente.

Les prix monétaires donc s’établissent qui constituent le reflet de la rareté relative de chacun des biens et des services par rapport aux autres. L’introduction de la monnaie ou du numéraire ne change essentiellement rien à la relation de la production, ni aux prix relatifs entre les biens offerts et demandés. La monnaie permet cependant d’exécuter des échanges plus rapidement et plus efficacement.

Il s’ensuit de ce fait que le travail perd graduellement de son sens premier pour devenir une marchandise échangée pour un salaire dont la valeur s’établit en fonction des forces du marché.

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« S’engager, c’est d’abord tenter de s’adresser aux autres. » (Patrick Poivre d’Arvor, écrivain et journaliste français). Photo : © Granquebec.com.

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