Économie en vrac

L’effet de levier

L’effet de levier

L’effet de levier dans les investissements

Une stratégie risquée : l’effet de levier est une stratégie financière qui consiste à emprunter pour investir, dans la perspective de faire croître son investissement.

L’effet de levier peut s’avérer très lucratif, mais encore faut-il en comprendre les rouages.

En fait, cet investissement est indiqué pour les personnes qui ont une tolérance au risque et qui ont une situation financière stable.

Pourquoi ? Parce que emprunter pour gonfler ses revenus est une manœuvre dangereuse.

Cette stratégie est très répandue dans le secteur immobilier – c’est en fait ce que nous faisons quand nous contractons une hypothèque pour acheter une maison, mais souvent l’effet de levier est mal compris quand la stratégie est utilisée pour un portefeuille de placement.

Plusieurs particuliers on eu recours à cette stratégie pour augmenter le rendement de leurs investissements, mais la plupart d’entre eux no comprennent pas les risques et les coûts réels rattachés à cette pratique.

Puisque l’objectif de cette stratégie est d’obtenir un rendement plus élevé, il est primordial de bien comprendre comment et quand l’utiliser et d’être conscient des risques.

Prenons l’exemple d’un individu qui emprunte cent mille dollars à un taux d’intérêt annuel de 5% pour financer un investissement dans des fonds communs de placement d’actions mondiales. Supposons que ce fonds impose des frais de gestion de 2,5% annuellement.

Il faudra au minimum 7,5% de rendement par année pour égaler les frais de gestion annuels et commencer à obtenir un profit (pour simplifier le calcul, nous ne tenons pas compte du fait que l’intérêt payé sur l’emprunt peut être déduit des revenus imposables et des gains en capitaux).

En résumé, si le placement rapporte 10% pour une année, le profit net sera de 2,5%, et si le rendement est négatif, à – 10%, vous devrez faire un rendement extraordinaire au terme de la deuxième année pour combler le fossé créé par le recul de votre placement, les intérêts et les frais de gestion.

Il est là, le danger de cette « stratégie gagnante », c’est-à-dire dans la baisse soudaine des marchés boursiers, car lorsque les marchés chutent, l’impact sur vos investissements peut être catastrophique. La marge de manœuvre qu’offre une telle pratique est mince et un recul de marché, particulièrement dans les premières années, ne fera qu’amplifier vos pertes.

Vous êtes en droit de vous poser la question suivante : À qui profite cette pratique?

Il est compréhensible d’utiliser l’effet de levier dans l’immobilier parce que nous possédons généralement notre bien longtemps et que la jouissance associée à vivre sous un toit et à protéger sa famille est plus grande que celle de posséder un fonds commun de placement.

En fait, ce type d’investissement s’adresse davantage aux personnes qui ont une grande tolérance au risque et qui jouissent d’une situation financière stable.

Bref, à moins que vous ne soyez un investisseur aguerri, l’effet de levier en bourse est un mécanisme comportant des risques élevés. Vous devriez donc toujours être prudent avant d’emprunter dans le but de gonfler vos revenus.

Le numéro 125 de la Quatre-Vingt-Onzième Rue était d’aspect tranquilleet honnête; une propreté méticuleuse luisait sur les volets peints en vert, sur les vitres polies, derrière lesquelles se relevaient à demi des rideaux de mousseline, et jusque sur les feuilles des plantes grasses qui faisaient, avec leurs poteries de terre rouge vernissée, l’ornement intérieur des deux fenêtres du rez-de-chaussée. on relisait cette réclame le soir, aux rideaux d’entr’acte des théâtres ou sur d’immenses transparents illuminés par les entrepreneurs de publicité. Du salon au pavé, de l’alcôve à la belle étoile, on ne parlait plus que de cette affaire dont le dénoûment allait enfin se produire.



(Encheres de mslle Mullem, Louis Contes d’Amérique.)
Le numéro 125 de la Quatre-Vingt-Onzième Rue était d’aspect tranquille et honnête; une propreté méticuleuse luisait sur les volets peints en vert, sur les vitres polies, derrière lesquelles se relevaient à demi des rideaux de mousseline, et jusque sur les feuilles des plantes grasses qui faisaient, avec leurs poteries de terre rouge vernissée, l’ornement intérieur des deux fenêtres du rez-de-chaussée. on relisait cette réclame le soir, aux rideaux d’entr’acte des théâtres ou sur d’immenses transparents illuminés par les entrepreneurs de publicité. Du salon au pavé, de l’alcôve à la belle étoile, on ne parlait plus que de cette affaire dont le dénouement allait enfin se produire.
(Encheres de mslle Mullem, Louis Contes d’Amérique.) Photographie de Megan Jorgensen.

Laissez un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *