La police dit oui aux casinos si l’État en garde le contrôle
Les policiers de la Sûreté du Québec spécialisés dans le domaine de la moralité et du crime organisé ne s’opposeraient nullement à l’ouverture de casinos au Québec, à la condition qu’il s’agisse du modèle européen, c’est-à-dire d’entreprises de l’État, administrées par celui-ci, donc sous étroite surveillance, y compris policière.
C’est ce qu’on indiqué hier, le 6 mars 1991, des sources consultées par des représentants des médias québécois. La police a insisté sur la nécessité de confier à l’État, et non à l’entreprise privée, la direction de ces maisons. C’est d’ailleurs ce que souhaite le ministre du Tourisme, M. André Vallerand, qui paraît de plus en plus gagné à cette cause.
Des policiers spécialistes sont déjà en mesure de traiter largement de cette question avec le cabinet de Robert Bourassa, a-t-on appris hier tant de sources gouvernementales que policières. Un porte-parole du ministre a toutefois précisé que le ministère allait s’assurer, au cours des prochaines semaines, qu’il est possible de protéger efficacement ces établissements contre le crime organisé.

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